Dos au mur après sa défaite à domicile, le Mouloudia d’Alger prépare une riposte tactique pour le match retour face à Orlando Pirates. Khaled Ben Yahia envisage de changer de système afin de relancer son équipe et tenter de renverser la situation en terre sud-africaine.
Battu à domicile par Orlando Pirates (0-1) lors du quart de finale aller de la Ligue des champions africains, le Mouloudia d’Alger est dos au mur avant le déplacement périlleux en Afrique du Sud. Conscient des lacunes affichées lors de la première manche, Khaled Ben Yahia planche déjà sur un réajustement tactique en vue du match retour prévu le 9 avril à 17h à Johannesburg. Le technicien tunisien envisage de troquer son dispositif initial pour un schéma plus offensif, optant pour un 4-4-2 afin d’apporter davantage de poids dans le dernier tiers. Le coach du Doyen n’a pas été convaincu du rendement de ses ailiers au match aller, notamment Kipré et Naïdji, tout comme leurs remplaçants Messoussa et Meziani, qui n’ont pas pesé sur le plan offensif. Face à ce constat, Ben Yahia souhaite aligner un duo axial composé de Bayazid et Bangoura, dans l’optique de fixer la défense sud-africaine et d’exploiter la moindre faille dans le dos de la charnière adverse. Le choix d’un 4-4-2 vise aussi à densifier l’entrejeu avec quatre milieux de terrain capables d’assurer l’équilibre entre récupération et projection. Sur le plan stratégique, le MCA devrait évoluer avec un bloc médium, cherchant à fermer les espaces et à piéger Orlando Pirates en transition rapide. L’idée est d’exploiter la vitesse et la verticalité pour surprendre une formation sud-africaine, qui aura logiquement la possession du cuir. Les Algérois devront se montrer disciplinés tactiquement, tout en profitant des moindres opportunités pour aller chercher ce but qui leur permettrait de relancer la qualification. La tâche ne sera pas simple, mais le Mouloudia n’a plus le choix. Pour continuer à rêver d’une demi-finale continentale, les Vert et Rouge devront livrer un match plein, porté par une rigueur collective, une solidité défensive retrouvée et, surtout, un réalisme chirurgical dans les moments clés.
M. Z.