EN - Alexis Guendouz: «Jouer la CAN n'est plus un rêve, c'est devenu un objectif»

Publié le : 9 Mai 2025

Alexis Guendouz est en train de s’installer comme le gardien de but titulaire de l’EN.

Auteur de bonnes prestations lors des précédentes sorties des Verts, le portier de la formation Iranienne de Persépolis est déterminé à conserver sa place de titulaire en sélection, et surtout de participer à la prochaine CAN:

«Jouer la CAN avec l'Algérie, ce n'est plus un rêve, c'est devenu un objectif. Quand je me lève tous les jours, je me dis faut que je travaille plus fort, il y a une CAN et possiblement une Coupe du Monde, je dois me donner à fond.

On ne contrôle pas tout, mais j'ai la possibilité de créer les conditions de la réussite en étant le plus professionnel possible.» a-t-il déclaré à l’Equipe.

L’ancien gardien de but du CR Belouizdad est également revenu sur ses débuts en sélection : «En septembre dernier, je suis appelé. Ça se passe super bien avec les deux autres gardiens. Anthony Mandrea, je le connaissais déjà car on est de la même génération. Avec Alex Oukidja, ça se passe bien aussi.

Puis, il y a le stage d'octobre, Antony n'est pas là, je suis donc amené à jouer contre le Togo, les deux matches (5-1 ; 1-0). Depuis j'ai enchaîné.»

«L’Algérie, c’est dans mon sang»

Interrogé sur son rapport avec l’Algérie, Alexis Guendouz a répondu : «Mon père est algérien 100 %, ma maman 100 % française, j'ai donc grandi avec une double culture dans un quartier avec des gens de toutes les confessions ou les origines, et c'est vrai que j'ai toujours eu ce truc d'être fier d'être algérien.

Je ne me disais pas d'origine algérienne, mais plutôt Franco-algérien. C'est en moi, c'est dans mon sang, c'est à 50 %, mais dans ma tête c'est à 100 %.»

Formé à Saint-Etienne, où il a évolué pendant 10ans, don 4 comme professionnel, Alexis Guendouz a aussi été prêté à Pau pendant 2 saisons, avant de rejoindre le championnat Algérien.

«(…) J'ai toujours eu dans un coin de ma tête l'équipe nationale d'Algérie. Je me suis dit, est-ce que via une Ligue 2, je pouvais avoir ma chance ? À ce moment-là, c'était compliqué de l'intégrer avec Rais M'Bolhi toujours là, y avait Alex Oukidja en L1 à Metz, donc pas simple. 

Je me suis dit, il faut que tu ailles pour te faire un nom, il y a l'Algérie, c'est ton pays. C'est Antar Yahia (ancien directeur sportif, NDLR) qui m'avait sollicité lorsqu'il était à Orléans qui me fait venir à l'USMA.»

Riad O.