Vos équipiers ont repris les entraînements vendredi après-midi, mais vous vous campez toujours sur votre décision de quitter la JSK…
Ma décision de partir est irrévocable. J’ai décidé de quitter la JSK en ce mercato hivernal et je ne reviendrai pas sur ma décision.
Mais si le président Hannachi décide de vous bloquer, qu’allez-vous faire ?
Dans l’intérêt de la JSK, le président Hannachi doit me remettre ma lettre de libération. Ça ne sert à rien qu’il me retienne contre mon gré, alors que je n’ai plus envie de poursuivre mon aventure avec cette équipe.
Si vous ne parvenez pas à un accord avec lui, cela pourra porter un sérieux coup à votre carrière…
Si le président Hannachi décide de me bloquer, j’aurai deux options devant moi. Soit je ne signerai dans aucune autre équipe, soit je reviens à la JSK, mais à contrecœur. Le club ne gagnera rien s’il me retient, car je n’ai plus envie de rester. Il continuera à me payer alors que je fais partie des plus gros salaires du club sans que je sois performant.
Le président Hannachi a déclaré dernièrement à notre journal que votre lettre de libération est estimée à 2 milliards de centimes…
Je pense qu’il faut être raisonnable. Je ne sais même pas s’il y a un club qui peut racheter mon contrat pour une telle somme. Lorsqu’on est un gestionnaire, on doit penser à l’intérêt de son club.
Vous semblez déterminé à ne plus revenir…
J’ai pesé le pour et le contre avant de prendre cette décision. Avec tout le respect que j’ai pour la JSK, ce n’est plus le projet sportif dont on m’avait parlé à l’intersaison. En coupe d’Algérie, on s’est fait éliminer dès les 1/32 de finale, alors qu’en championnat, on est très loin du trio de tête.
Avez-vous parlé de votre lettre de libération à vos dirigeants ?
C’est mon manager qui s’occupe de ma lettre de libération.
Est-il vrai qu’il y a un club algérois qui s’intéresse à vous ?
Effectivement, en plus des offres des pays du Golfe, mon agent a reçu des offres émanant de clubs algériens. Ma priorité pour le moment est de récupérer ma lettre de libération avant de songer à ma prochaine destination.
N. Boumali
Intertitres
«Ma libération à 2 milliards, il faut être raisonnable»
«C’est mon manager qui s’occupe de ma lettre de libération»