Avant d’entamer son intervention, les présents se sont recueillis un moment à la mémoire des deux supporters morts lors du dernier derby de la capitale au 5-Juillet, avant de rentrer dans le vif du sujet et confirmer la mise en vente de la villa aux enchères le 21 octobre prochain au niveau du tribunal de Chéraga. «Pour commencer, je voudrais confirmer ce qui est paru dans les différents organes de presse concernant la mise en vente de la villa de Chéraga. Effectivement, notre siège sera mis en vente à la date annoncée et notre seul bien partira. Nous n’avons pas pu introduire un recours auprès du tribunal car il était trop tard. Figurez-vous que personne ne nous a mis au courant. L’huissier de justice a apporté cette lettre au siège de la SSPA et ils ont accusé réception. Cependant, personne n’est venu nous prévenir de cette affaire. Je profite aussi de l’occasion pour dire que Boumella nous a poursuivis en justice pour la villa et a été débouté par le tribunal qui nous a donné gain de cause.»
«Nous n’avons pas d’argent pour payer les créanciers»
Pour rappel, toute cette histoire a commencé lorsque l’ancien joueur du club, Yacine Hamadou, a déposé les chèques en sa possession au tribunal civil. Sur ce point, c’est Djamel Rachedi qui est intervenu : «Concernant, le cas de Hamadou, il a déposé ses chèques dans un tribunal civil. Le montant exact de sa créance est de l’ordre de 370 millions. 300, c’est ce que le club lui doit, plus 70 millions de dommages et intérêts. D’ailleurs, c’est un gentil garçon, nous lui avons parlé et il a été touché par le discours que nous lui avons tenu. On essayera de trouver une solution avec lui» C’est là que Brahmia reprend la parole : «Nous n’avons pas d’argent pour payer les créanciers. La dette s’élève à 8 milliards. Nous n’allons payer personne c’est sûr et certain. Il n’y a pas que Hamadou à qui le club doit de l’argent. Il y a aussi l’hôtel, le boucher, etc.»
«Nous avons convoqué l’AGEX pour le 26 octobre»
Six mois, c’est la période où le CSA a passé son temps à essayer de rapprocher les points de vue avec la maison mère pour signer la convention d’utilisation du sigle et des couleurs. Rien n’y fait, Sonatrach fait la sourde oreille. Le club amateur ne pense-t-il pas à les retirer ? Réponse : «Cette proposition est prête depuis un long moment et nous n’avons pas voulu brûler les étapes. Maintenant qu’il n’y a rien, nous avons convoqué une assemblée générale extraordinaire pour le 26 du présent mois pour débattre du seul et unique point qui sera le retrait des couleurs et du sigle.»
«Mobilis m’a proposé le double...»
Au cous de son intervention, notre interlocuteur a fait allusion à la possibilité de récupérer les sections espoirs et seniors du club. Quand nous lui avons posé la question sur les moyens qu’il a à sa disposition, il dira : «Vous savez, si on ramène l’équipe de football qui reste la vitrine du club, on aura tout. D’ailleurs, je vous annonce que Mobilis m’a proposé le double de ce qu’offre le sponsor actuel au club. En plus, avec l’aide des anciens dirigeants et amoureux du club, nous pourrions réaliser au minimum les mêmes résultats que ce que fait l’équipe actuellement.»
Djouad : «Je suis en colère»
Le président emblématique du Mouloudia, Mohamed Djouad, était présent lui aussi à ce conclave. Il a d’ailleurs tenu à prendre la parole : «Je suis furieux car j’ai demandé à maintes reprises à rencontrer M. Zerguine et on n’a jamais voulu répondre à ma sollicitation. Je veux que tout le monde sache comment s’est géré. parce que j’ai demandé une audience à Zerguine pour faire la lumière sur le mode de gestion mais il ne veut pas me recevoir.»
Ferhat Farhi (pdt comité de supporters) : «Hadj Ahmed a été agressé les membres du comité de soutien de Kaci Saïd»
De son côté, le président du comite de supporters est revenu sur l’agression contre le chargé du marketing et du sponsoring, Rafik Hadj Ahmed : «C’est inadmissible d’agir de la sorte envers une personne. On dénonce vigoureusement ces agissements. Rafik Hadj Ahmed a été agressé par les membres du comite de soutien au manager général Kaci Saïd.»
I. Z.