Vendredi dernier, les Sang et Or ont décroché une victoire précieuse face à la JS Tixeraine au stade communal de Birkhadem.
Cette performance leur permet d'aborder la mini-trêve de deux semaines avec un moral d’acier, occupant désormais la 3e place du groupe Centre-Ouest avec 9 points, juste un point derrière les coleaders RCK et ASMO (10 points chacun). Si le bilan comptable satisfait les Nahdistes, leur parcours aurait pu être encore meilleur sans ce faux pas à domicile contre la JSM Tiaret. Malgré tout, l’équipe dégage plusieurs signes encourageants, même si certaines imperfections persistent. Des points à améliorer si les Sang et Or veulent rester dans le sillage des leaders. Focus donc sur les enseignements clés de ce début de saison, compartiment par compartiment. Analyse.
Yacoubi tient parfaitement la route
Préféré à l’expérimenté Sofiane Khedairia, le jeune gardien Mohamed Amine Yacoubi s’est montré solide en ce début de saison 2025/2026. L’ancien pensionnaire de l’Olympique d’Akbou a su gagner la confiance de son entraîneur et rassurer sa défense. En trois apparitions, Yacoubi a livré deux prestations convaincantes face au WAT et à la JS Tixeraine. Il a toutefois connu plus de difficultés contre la JSM Tiaret, encaissant deux buts. Sur ces deux réalisations, difficile de lui imputer une réelle erreur, même si sur le coup franc d’Alili, un meilleur placement aurait pu faire la différence. Globalement, ses prestations sont jugées positives, et son niveau de jeu semble conforter le coach Benchouia dans son choix de le titulariser.
En ce début de saison, le secteur défensif du NA Hussein Dey s’est clairement affirmé comme le point fort de l’équipe. Solides et bien organisés, les défenseurs ont joué un rôle central dans les bons résultats du Nasria. Le trio axial composé d’Amaouche, de Larbaoui et, dans une moindre mesure, de Namani (20 minutes de jeu seulement), s’est montré intraitable derrière. Mieux, ils ont brillé offensivement, inscrivant à eux seuls 75 % des buts de l’équipe : deux pour Amaouche, un pour Larbaoui, tandis que Namani a délivré une passe décisive face à la JST. Sur les côtés, Boufligha a répondu présent, tandis que Razali, d’abord remplaçant, a su saisir sa chance et gagner la confiance du staff grâce à des prestations solides et appliquées.
Un milieu du terrain perfectible
Contrairement à la défense, le milieu du terrain du NAHD s’est montré plus inconstant en ce début de saison, alternant le bon et le moins bon. Houssem Eddine Ouassini s’est distingué par sa régularité et son importance dans l’équilibre de l’équipe, malgré une prestation en demi-teinte lors de la défaite contre la JSM Tiaret. Harrag, de retour de blessure, avait manqué sa première sortie face à la JSMT, mais a su se rattraper avec une belle performance contre la JST. De son côté, le jeune Mouchmouche, pourtant prometteur, peine encore à peser sur le jeu. L’ancien joueur de la JSD affiche un taux de duels gagnés en dessous de la moyenne, un point faible pour un élément évoluant au cœur du jeu. En somme, les performances au milieu restent correctes, mais perfectibles, notamment dans la récupération et l’impact physique.
L’attaque, le grand chantier de l’entraîneur
C’est le compartiment qui pose le plus de problèmes au coach Benchouia. Après trois rencontres disputées, les attaquants du NAHD n’ont toujours pas inscrit le moindre but. Les quatre réalisations enregistrées depuis le début de saison ont été l’œuvre des défenseurs (3) et d’un milieu offensif, en l’occurrence Chellabi. Face à cette inefficacité offensive, le staff continue de tâtonner, testant différentes formules sans avoir trouvé, pour l’instant, la bonne combinaison. Seul Mohamed Deffar tire son épingle du jeu, s’imposant comme le meilleur élément du secteur offensif depuis l’entame de la saison. Reste désormais à lui trouver les bons partenaires pour enfin construire une ligne d’attaque capable de peser sur les défenses adverses.
Mohamed Adrar