Coup de tonnerre au sein de la maison nahdiste, avec cette nouvelle qui est tombée tel un couperet dans la journée d’avant-hier, et cette correspondance qui a été reçue de la CNRL, informant le club que le NAHD est officiellement interdit de recrutement, pour cumul de dettes s’élevant à pas moins de 2,4 milliards de centimes.
Une dette assez importante que la direction du club devra vite régler, afin de pouvoir qualifier l’ensemble de ses nouvelles recrues. Un obstacle donc de plus pour le club nahdiste qui avait déjà du mal à lancer les préparatifs de la nouvelle saison et qui se retrouve avec un impondérable de dernière minute à régler et au plus vite.
Quatre créanciers et un protocole
Pour revenir au détail relatif à cette histoire de dettes qui fait que le NAHD soit désormais interdit de recrutement lors de l’actuelle fenêtre des transferts, il est à noter que les 2,4 milliards de centimes de dettes enregistrés par le club à la CNRL sont le résultat de quatre plaintes qui ont été déposées contre le club au niveau de la Chambre nationale de résolution des litiges, de la part de deux anciens joueurs et deux anciens DTS du NAHD. Les quatre créanciers du club ont pour nom Hamza Banouh et Youcef Chibane, ainsi que les deux ex-DTS du club Fethi Benkedjoune et Mohamed Mekhazni. Il est à noter que les 2,4 milliards de dettes comptent également le protocole d’accord.
Un autre dossier serait bientôt sur la table
La dette enregistrée par le club nahdiste au niveau de la CNRL risque d’augmenter un peu plus, puisqu’on a appris d’une source digne de foi, qu’un autre dossier serait en traitement au niveau de la CNRL et son verdict sera bientôt rendu en faveur du joueur créancier. Le joueur en question n’est autre que le défenseur central Zine El-Abidine Sebbah, lequel réclamerait pas moins de 740 millions de centimes au club husseindéen. C’est dire que la situation risque bien d’empirer davantage, et cela n’est pas fait pur arranger les choses et ravir les dirigeants du club.
Banouh et Sebbah avaient refusé de signer le protocole
Il y a toutefois lieu de rappeler que les sommes réclamées par les créanciers Hamza Banouh et Zine El-Abidine Banouh remontent à la saison 2021/2022, où ils avaient évolué au NAHD durant toute la saison, avant que le NAHD ne rétrograde en Ligue 2 en fin de saison. Ces deux dettes devaient toutefois être réglées lors de l’opération lancée par la FAF, où elle avait invité les clubs à signer des protocoles d’accord avec l’ensemble des joueurs créanciers, de sorte à mettre en place des échéanciers de paiement qui avaient été par la suite pris en charge par la FAF et l’Etat algérien. Seulement, et en ce qui concerne Banuh et Sebbah, ils avaient tous les deux refusé catégoriquement de signer le protocole d’accord exigé par la FAF, chose qui a donc fait que ces deux dossiers n’avaient pas été épurés dans la grande opération menée par la FAF. C’est la raison pour laquelle ces deux dossiers ont réapparu en remontant sur surface.
Vite trouver une solution
Du côté de la direction du club, on se doit tout bonnement et simplement de trouver la solution pour débloquer la situation et permettre aux nouvelles recrues d’être qualifiées au NAHD en vue du premier match de la saison. Deux options se présentent devant la direction du NAHD, la première consisterait à tenter de convaincre la FAF de signer un protocole d’accord avec les créanciers, de telle sorte à régler cette dette en plusieurs tranches, selon un échéancier qui sera convenu entre les deux parties. La seconde option consisterait tout bonnement et simplement à payer la totalité du montant des dettes, question d’effacer une fois pour toutes cette histoire.
M.A.