USMA : Mosimane trop cher !

Publié le : 22 Juillet 2025

A la recherche d’un entraîneur d’envergure, les responsables de l’USM Alger ont jeté leur dévolu sur le Sud-Africain Pitso Mosimane, mais ce dernier est trop cher. A un mois de l’entame de la nouvelle saison, l’équipe est toujours sans entraîneur, de quoi mettre une pression supplémentaire sur les épaules des responsables.

Les jours passent, et l’USMA est toujours sans entraîneur. Certes, les responsables s’activent pour en finir avec ce dossier dans les plus brefs délais, mais ils veulent faire le bon choix pour ne pas commettre d’erreur de casting. En effet, ils veulent un entraîneur de renom qui sera capable de mener la formation de Soustara à décrocher le titre africain lors du prochain exercice. Il y a quelques jours, le nom de Juan-Carlos Garrido a filtré, mais il s’est avéré qu’il ne fait pas l’unanimité, notamment avec ces deux dernières expériences ratées en Iran avec Persipolis et en Libye avec Al-Ittihad Tripoli. Il faut dire que les responsables travaillent dans la discrétion totale, mais d’après ce que nous avons pu apprendre, c’est qu’ils ont récemment jeté leur dévolu sur Pitso Mosimane. Ce technicien sud-africain de 60 ans n’est plus à présenter puisqu’il fait partie des meilleurs entraîneurs du continent. Libre de tout engagement depuis qu’il a quitté l’Esteghlal Téhéran le mois de janvier dernier, l’ex-coach de Mamelodi Sundowns et Al-Ahly du Caire a reçu un contact et les deux parties ont négocié. Mais nous avons appris que les pourparlers n’ont pas abouti, en ce qui concerne notamment l’aspect financier. Il est vrai que le Sud-Africain n’est pas contre l’idée de coacher l’USMA, mais il exige un salaire supérieur à 60 000 euros, lui qui percevait 64 000 euros à l’Esteghlal de Téhéran. C’est donc pour ce détail que les négociations ont été interrompues, reste à savoir maintenant si les responsables vont relancer Mosimane avec l’espoir de trouver un accord avec lui sur le plan financier.

 

Grosse pression sur la direction

Outre l’opération recrutement et les joueurs à libérer, le dossier du futur entraîneur vient de mettre une pression supplémentaire sur les épaules des responsables. Ces derniers s’activent pour trouver un entraîneur à environ un mois seulement de l’entame de la nouvelle saison footballistique. Cela dit, il est temps pour que le nouvel entraîneur soit enfin connu afin de tracer le programme de la préparation d’intersaison, surtout quand on sait qu’il sera également impliqué dans l’opération recrutement et les joueurs libérés. Au moment où les autres clubs de la Ligue 1 Mobilis ont tout établi concernant la préparation, la formation de Soustara ne sait pas encore où elle effectuera son stage d’intersaison. Le manager général Hamza Aït-Ouamar a déjà révélé que ce sera en Europe, soit en Italie ou en Slovénie, mais avec un effectif médiocre, le problème des visas ou encore l’incertitude sur l’avenir de certains joueurs pourraient inciter les responsables à changer d’avis, en optant, peut-être, pour la Tunisie, comme c’est le cas pour la majorité des clubs algériens.

A.S.