Ould-Ali : «Il reste une journée, tout est possible»

Publié le : 19 Juin 2025

 

Alors que la fin du championnat approche à grands pas, la pression est à son comble pour plusieurs clubs engagés dans la course à l’Afrique. C’est dans ce contexte tendu que s’est tenue, hier matin, une réunion importante au siège de la Fédération algérienne de football, à Dely Ibrahim, rassemblant les présidents des clubs de la Ligue 1Mobilis. 

 

À l’ordre du jour : la réglementation des contrats professionnels et la nouvelle méthodologie de versement des salaires à travers la saison sportive. À la sortie de cette rencontre, des responsables et des présidents se sont exprimés devant la presse, à l’image de Rachid Radjradj et Walid Rabhi, qui ont abordé en détail les points discutés et les décisions prises. Naturellement, tous les regards se sont ensuite tournés vers le président de la JSK, Ould-Ali, dont la présence à la réunion n’est pas passée inaperçue. Alors que la JSK vient de concéder un match nul frustrant face à l’ES Mostaganem, résultat qui complique sérieusement ses chances de participation à la prochaine Ligue des champions, chacun espérait obtenir une réaction à chaud du patron des Jaune et Vert. Pourtant, contre toute attente, ce dernier a évité les médias en quittant directement les lieux sans faire de déclaration officielle. Nous avons néanmoins pu l’interpeller juste avant son départ, devant le portail du siège de la FAF. Ould-Ali, en toute courtoisie, a baissé la vitre de son véhicule pour s’excuser de ne pas vouloir faire de commentaire sur la rencontre de Mostaganem. «Je ne fais aucun commentaire», a-t-il lancé d’un ton ferme, mais calme. Malgré ce refus, nous avons insisté pour obtenir au moins une déclaration sur les perspectives africaines de la JSK. À ce moment-là, le président de la JSK a accepté de glisser quelques mots qui traduisent bien l’état d’esprit qui anime son club à l’approche de l’ultime journée du championnat. «Il reste encore une journée, tout est possible. Nous allons jouer à fond notre dernier match et attendre les autres résultats.»

 

«On s’attend à ce que l’OA joue le jeu»

Bien que visiblement pressé, Ould-Ali a quand même pris le temps de répondre à deux autres questions, concernant notamment le rôle que pourrait jouer l’Olympique d’Akbou dans le dénouement de cette saison palpitante. En effet, si la JSK bat l’ASO lors de la dernière journée et que l’OA parvient à accrocher un nul face au CR Belouizdad, les Canaris pourraient décrocher une place qualificative pour la prochaine la Ligue des champions africaine. Sur cette éventualité, Ould-Ali déclare : «On s’attend à ce que l’Olympique Akbou joue le jeu. De notre côté, nous devons gagner aussi face à l’ASO.» Des propos courts mais lourds de sens, qui témoignent de l’espoir encore présent dans le camp de la JSK. La direction mise sur une mobilisation totale de l’équipe et reste également attentive aux résultats de ses concurrents.

 

«La coupe d’Afrique exige des joueurs de haut niveau»

Avant de quitter définitivement les lieux pour prendre la route de Tizi Ouzou, Ould-Ali a aussi tenu à envoyer un message clair à l’adresse des supporters concernant le futur effectif. Conscient que les compétitions africaines requièrent un groupe solide et bien armé, il a tenu à rassurer sur la qualité du recrutement à venir. Le président s’est montré ferme sur les ambitions de la JSK : «La Coupe d’Afrique exige des joueurs de haut niveau et nous allons tout faire pour réussir notre recrutement», a-t-il lancé, déterminé. Ces quelques mots confirment que la JSK prépare déjà l’avenir, qu’elle décroche ou non son ticket pour la Ligue des champions. Après une saison difficile, les dirigeants comptent tourner la page des erreurs passées et construire un effectif à la hauteur des attentes de leurs fidèles supporters.

S. D.