À l’approche du coup d’envoi du championnat, l’inquiétude monte dans les rangs du NA Hussein Dey. Le stade du 20-Août-1955, enceinte habituelle du Nasria, a certes été homologué, mais uniquement sans la présence du public.
En cause : l’absence d’un procès-verbal (PV) du CTC, document essentiel que la direction du stade n’a toujours pas reçu. Cette situation met en péril la tenue du match de la première journée face au WA Tlemcen dans des conditions normales. Les dirigeants du NAHD redoutent en effet que le fameux PV n’arrive pas à temps, ce qui contraindrait la LNFA à programmer la rencontre à huis clos. Un scénario que les responsables nahdistes veulent à tout prix éviter. Conscients de l’importance du soutien des supporters en ce début de saison, ils se démènent actuellement pour trouver une alternative. Objectif : dénicher un autre stade apte à accueillir cette affiche, mais surtout, ouvert au public. La course contre la montre est lancée pour offrir aux fans du Nasria la possibilité d’encourager leur équipe dès la première journée.
Avis défavorable à Dar El Beida
Toujours dans l’incertitude quant à la tenue de son premier match à domicile en présence de ses supporters, le NA Hussein Dey continue de chercher une solution pour éviter le huis clos face au WA Tlemcen. Conscient du risque réel de devoir évoluer dans un stade vide au 20-Août-1955, le club de la capitale a officiellement sollicité la direction du stade Omar Benrabah de Dar El Beïda pour une éventuelle domiciliation. Mais la réponse a été sans équivoque. Le directeur de l’enceinte a clairement indiqué aux dirigeants nahdistes que le stade de Dar El Beïda n'accueillera que des rencontres sans public cette saison. Une politique déjà appliquée au Paradou AC (PAC), qui y joue ses matchs à domicile devant une poignée de supporters triés sur le volet, sans aucun quota accordé aux visiteurs pour l’exercice 2025/2026. Face à ce refus, la direction du Nasria a pris acte de la décision et s’active désormais à explorer d’autres pistes. L’objectif reste inchangé : permettre au NAHD de débuter sa saison devant son public, pour galvaniser les troupes dès la première journée.
Les Nahdistes songent à Koléa, Blida ou Boumerdès
Face à l’impasse rencontrée dans la capitale pour organiser son match face au WA Tlemcen en présence de son public, la direction du NA Hussein Dey a élargi son champ de recherche. Consciente qu’il sera difficile, voire impossible, de trouver une enceinte disponible à Alger avec autorisation d’accueil des supporters, la direction du Nasria explore désormais des solutions hors de la capitale. Parmi les options actuellement à l’étude, trois stades semblent tenir la corde : le stade M’hamed Mouaz de Koléa, le stade des Frères Brakni de Blida, ainsi que le stade Djilali Bounaama de Boumerdès. Des infrastructures qui pourraient, en cas d’accord, permettre au NAHD d’évoluer devant ses fidèles pour cette première journée de championnat. En parallèle, les dirigeants n’ont pas encore abandonné tout espoir de recevoir le tant attendu procès-verbal du CTC, condition sine qua non pour ouvrir les portes du 20-Août-1955 au public. Ils espèrent voir la situation se débloquer avant la fin de la semaine, afin d’éviter un exil et un début de saison à huis clos.
Benchouia : « Jouer en présence de notre public, quitte à changer de stade »
Alors que l’incertitude persiste autour de la domiciliation du match NAHD – WAT pour le compte de la première journée de championnat, l’entraîneur du Nasria, Benchouia, ne laisse aucun doute sur sa position. Pour lui, la présence du public est une priorité absolue, quitte à devoir jouer loin d’Alger. Interrogé sur cette situation délicate, le technicien nahdiste s’est montré direct et ferme : «Je ne vous cache pas qu’avec le risque du huis clos qui plane sur notre premier match de la saison, je suis vraiment catégorique sur la question. Je préfère jouer ailleurs en présence de notre public que de jouer au 20-Août-55 sans nos supporters, c’est clair à mon sens». Un message sans équivoque qui témoigne de l’importance que le coach accorde à l’apport des fans. «Nos supporters sont, à mon sens, notre 12e homme. On ne peut pas se passer d’eux aussi facilement», a-t-il insisté. Des propos qui viennent renforcer la détermination de la direction nahdiste à tout mettre en œuvre pour éviter un début de saison à huis clos.
M. A.