CSC : le chantier de Cviko toujours ouvert

Publié le : 16 Septembre 2025

Depuis le début de la saison, le CS Constantine peine à trouver une stabilité dans son jeu collectif. Après quatre rencontres disputées en championnat, l’entraîneur bosnien Rusmir Cviko a dressé un constat préoccupant : son équipe souffre de de lacunes défensives et offensives.

 

Loin de baisser les bras, il a choisi de maintenir son atelier ouvert, afin de corriger les erreurs répétées qu’il a relevées et notées méticuleusement dans son carnet, en étroite collaboration avec son staff technique. Le technicien bosniaque estime que les premiers enseignements tirés doivent servir de base pour consolider l’équipe et lui permettre de progresser avant qu’il ne soit trop tard.

 

Le casse-tête du couloir droit

L'une des principales faiblesses constatées concerne le couloir droit de la défense. Lors du dernier match face à l’ES Sétif, Cviko a été contraint d’aligner le latéral gauche Chikhi sur le flanc droit, faute de solutions. Cette improvisation a mis en évidence le manque d’équilibre de son dispositif défensif. Heureusement pour lui, le retour d’Oussama Meddahi, récemment remis de blessure, constitue une bouffée d’oxygène. Ce renfort permettra sans doute de stabiliser une défense qui a montré trop de signes de fragilité. Le coach sait cependant que la simple présence de Meddahi ne suffira pas, et que l’ensemble du bloc défensif doit retrouver discipline, agressivité et cohésion.

 

Une attaque en panne

Si la défense a montré ses limites, l’attaque n’est pas en reste. Cviko s’inquiète particulièrement du poste de numéro 9, un rôle essentiel dans son schéma de jeu. Le CSC peine à trouver un véritable buteur capable de concrétiser les nombreuses occasions créées. Les attaquants actuels manquent de réalisme dans la surface, ce qui pèse lourdement sur les résultats de l’équipe. Conscient de cette carence, le coach constantinois multiplie les exercices tactiques et insiste sur la finition devant le but. L’objectif est de redonner confiance à ses attaquants, de les pousser à hausser leur niveau de concentration et de transformer les opportunités en buts.

 

Un effectif limité

La situation est d’autant plus complexe que Cviko ne peut pas compter sur de nouveaux renforts à court terme. Le mercato estival ayant fermé ses portes, l’entraîneur doit composer avec l’effectif actuel au moins jusqu’à la fin de la phase aller. Ses demandes d’un milieu de terrain supplémentaire et d’un attaquant de pointe n’ont pas été satisfaites par la direction du club, ce qui oblige le coach à miser sur l’adaptation et la polyvalence de ses joueurs. Cela représente un véritable défi : bâtir une équipe compétitive malgré un effectif qu’il juge incomplet, tout en maintenant la pression des résultats dans un championnat où chaque point compte.

 

F.Ch