Le défenseur central Imad Azzi de l’USM Alger s’est imposé comme un élément incontournable dans la défense usmiste. Alors que son prêt arrive à son terme, Il devra retourner à son club Koweitien Kazma SC, avec lequel il est sous contrat jusqu’en 2027, Dans cette interview qu’il a bien voulu nous accorder, le défenseur international n’a pas caché son souhait de poursuivre l’aventure avec les Rouge et Noir. Mais comme il n’est pas maître de son destin, il n’y peut rien. Autrement dit, le club qui le veut doit négocier sa libération avec Kazma.
D’abord, quel est votre sentiment après avoir terminé la saison par le fameux titre de la Coupe d’Algérie ?
Personnellement, je suis très content. Ma joie est tellement grande que je ne peux pas l’exprimer, d’autant plus qu’il s’agit du premier titre de ma carrière. C’est aussi la meilleure façon de procurer de la joie à nos supporters. On sait qu’ils ne sont guère satisfaits de nos résultats durant la saison, décrocher la coupe était la meilleure façon de se réconcilier avec eux.
En parlant de votre parcours décevant lors de la saison écoulée, quelles sont les raisons de vos mauvais résultats ?
Franchement, je n’arrive pas à comprendre pour quelles raisons ça n’a pas marché pour nous. Et pourtant, on avait un effectif riche et la direction n’avait pas lésiné sur les moyens. Peut-être qu’on manquait de chance dans certains rendez-vous, notamment en quarts de finale de la Coupe de la CAF.
Sur le plan personnel, vous êtes l’une des grandes satisfactions de l’équipe. Etes-vous ravi de votre première saison avec les Usmistes ?
J’aurais pu faire beaucoup mieux, n’étaient les blessures qui me freinaient souvent dans mon élan. Si j’ai été à la hauteur dans certains matchs, c’est tout simplement grâce à mes efforts et mon sérieux aux entrainements. Dans l’ensemble, je suis satisfait. J’espère faire beaucoup mieux la saison prochaine.
Vous souhaiteriez rester à l’USMA, n’est-ce pas ?
C’est clair. Je ne me manque rien au club, dans lequel je me sens très à l’aise. Seulement, je ne suis pas maître de mon destin, en étant toujours sous contrat avec le club koweïtien Kazma SC.
Qu’est-ce qui vous motive à ne pas changer d’air ?
Tout simplement le projet sportif. L’équipe sera engagée sur trois fronts et c’est très intéressant. Aussi, la stabilité est un facteur primordial dans la carrière d’un joueur ambitieux. Et puis, l’USMA demeure un grand club que n’importe quel joueur rêve d’endosser son maillot.
Mais vous avez vécu quelques problèmes en fin de saison, notamment après ce qui s’est passé avant le grand derby algérois. Un commentaire ?
Cette affaire fait partie du passé, mais je saisis l’occasion pour apporter des éclaircissements. J’aurais souhaité disputer le grand derby algérois. J’avais une grande envie pour y prendre part, mais je me suis retrouvé en dehors de l’équipe-type. Cela m’a beaucoup affecté et j’ai fini par péter un câble. Ce genre d’incidents arrivent dans n’importe quelle équipe et ne méritait pas autant de bruit. J’ai vite tourné la page. La preuve, j’ai joué la suite des matchs le plus normalement du monde.
Jouer le CHAN vous incite aussi à rester en Algérie, n’est-ce pas ?
C’est clair ! Prendre part au CHAN est une ambition qui me tient vraiment à cœur. Que ce soit l’USMA ou la JSK, ce sont deux grands clubs qui ne se refusent pas. Mais comme je viens de le dire, il faut trouver un accord avec Kazma pour m’accorder un bon de sortie. Et je veux ajouter une chose…
Allez-y…
Je traine une blessure au niveau du tibia depuis quelques mois. J’ai joué plusieurs matchs sous perfusion. Maintenant que la saison s’achève, je veux en profiter pour soigner tranquillement ma blessure avant l’entame de la nouvelle saison.
A.S.