Petkovic : «Un match riche en enseignements»

Publié le : 11 Juin 2025

Malgré la défaite concédée en Suède, Vladimir Petkovic a tenu à tirer du positif. Le sélectionneur national a reconnu les nombreuses failles de son équipe tout en saluant la réaction collective en seconde période. Voici ses principales déclarations.

«Ce n’était pas un match amical»

Pour Petkovic, cette rencontre allait bien au-delà d’un simple galop d’essai : «Je ne peux pas être content si je pense au résultat final, car on a perdu le match. Je pourrai l’être si on profite des choses qu’on a vues ce soir et qu’on pourrait reproduire dans le futur. Car, pendant ce match, il y a eu vraiment beaucoup de choses.» Il insiste notamment sur les débuts prometteurs : « Les quinze premières minutes, on était hauts, il y avait de l’ordre, on a vraiment bien joué sur le plan technique.»

 

«On n’a pas profité de nos occasions»

L’un des regrets majeurs du sélectionneur reste l’inefficacité offensive : «Le problème, c’est que pendant tout le match on n’a pas profité de nos occasions. On a affronté une équipe de très grande intensité, une très bonne équipe, je veux les féliciter.»

 

«On est un petit peu responsables»

Petkovic n’a pas éludé la part de responsabilité de ses joueurs dans cette défaite :«C’est vrai qu’on est un petit peu responsables. Après le premier but encaissé en première mi-temps, on n’a pas réagi comme une équipe. On a laissé beaucoup d’espaces à des joueurs qui vont très vite et qui les exploitent très bien.»

 

«Je suis très fier de la réaction»

Le coach bosniaque préfère retenir la deuxième période encourageante :
«En deuxième mi-temps, on pouvait entrer avec une bonne attitude. Dommage, le penalty a chamboulé les plans et amené des dégâts. Mais je suis très fier du fait que l’équipe a réagi de cette façon.»

 

«Les deux visages de l’équipe»

Cette rencontre a mis en lumière les contrastes au sein du groupe algérien :
«On a vu dans ce match les deux visages : celui de la fragilité, mais aussi de la confiance et de la force. On a, peut-être, même eu des occasions meilleures que ce que le résultat montre. Avec certaines décisions, on a aussi été un peu pénalisés. Je pense que pour les spectateurs, c’était un très bon match, mais pour les entraîneurs, il y a du pain sur la planche.»

 

«Il n’y a aucune défaite qui fait du bien»

Interrogé sur l’impact psychologique de cette défaite, Petkovic s’est voulu pragmatique : «Il n’y a aucune défaite qui fait du bien, mais la réaction pourrait donner de l’élan pour l’avenir. J’espère qu’on pourra redémarrer avec des résultats positifs comme lors de la première défaite, il y a un an.»

 

«Défensivement, on n’a pas été bons»

Le triplé de Sema a révélé des carences défensives criantes :
«On a provoqué les premiers buts avec des erreurs, et les deux derniers buts, c’était sur des balles arrêtées. Clairement, on n’a pas été bons en première mi-temps sur le plan défensif. En deuxième mi-temps, on s’est améliorés car on a travaillé plus en tant qu’équipe.» Petkovic se satisfait néanmoins du retour au score : «Je suis content de notre retour, et on a eu la démonstration de comment on peut aider l’équipe.»

 

«Je voulais donner du temps de jeu à tout le monde»

Sur les choix de rotation, le sélectionneur a rappelé sa stratégie, il ne dit cependant pas pourquoi il n’a donné aucune chance à Chiakha qui sort du stage avec zéro minute de jeu :
«Nous avons trois attaquants de pointe. J’ai dit avant ce stage que j’allais donner du temps de jeu à un maximum de joueurs que j’avais à disposition, et je pense que j’ai suivi ça à la lettre.»

 

«Il faut aussi savoir faire confiance»

Concernant les changements tardifs, Petkovic a justifié sa gestion :
«On a commencé nos changements dix minutes après le début de la deuxième mi-temps. Je dois aussi donner de la confiance, même s’il y a des choses qui ne vont pas bien.»

 

«On doit continuer sur ce chemin»

Enfin, Petkovic a tenu à mettre en perspective ce revers : «Je suis d’accord avec vous, on doit continuer sur le chemin qu’on a commencé. On a vu beaucoup de matches où on n’a quasiment pas encaissé des buts. Même les Suédois doivent se préoccuper par la défense qu’ils ont.»

 

«On a payé cash nos erreurs individuelles»

Sur le premier acte raté, le coach bosniaque a été lucide : «Pendant les quinze premières minutes, on a démontré notre force, on a dominé l’adversaire. Mais on a commencé à commettre des erreurs individuelles qu’on a payées cash. Je pense qu’au niveau du rythme, on n’était pas en dessous de l’adversaire. Sur le plan individuel, on a eu des difficultés lors des situations de un contre un, surtout quand il y avait des espaces ouverts, et on l’a vu sur les actions du 1-0 et du 2-0.»

K. S.