L’équipe nationale A’ a entamé dimanche son stage de préparation au Centre technique national de Sidi Moussa, en vue de la phase finale du Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2024), prévue du 2 au 30 août 2025 en Tanzanie, au Kenya et en Ouganda.
Les joueurs ont rejoint le centre dans l’après-midi, avant de prendre part, en soirée, à une première séance d’entraînement dirigée par le sélectionneur Madjid Bougherra. D’une durée d’une heure et demie, cette séance à effectif réduit s’est déroulée dans une ambiance studieuse, avec un travail axé essentiellement sur l’aspect tactique. Mais en coulisses, la situation est loin d’être idéale. Sur les 28 joueurs convoqués, plusieurs ne se sont pas présentés, et Bougherra peine à composer avec les aléas de l’intersaison. Le mercato bat son plein et certains éléments, selon plusieurs sources, retardent volontairement la signature de leurs contrats afin d’éviter un déplacement éprouvant en Afrique de l’Est. Si les joueurs se sont battus pour décrocher leur qualification, ils sont nombreux à estimer aujourd’hui que participer au CHAN pourrait compromettre leur avenir en club. Résultat : désistements discrets, justifications floues et effectif instable. Bougherra a tenté de temporiser, multipliant les options, mais le temps presse. Le stage a démarré très tard et le sélectionneur doit déjà rendre sa liste finale. Selon une source officielle, celle-ci devra être transmise à la CAF ce mercredi 23 juillet, ce qui ne lui laisse plus que 48 heures pour trancher. Une équation délicate qui s’ajoute à l’annulation des deux matches de préparation contre la RDC, pour un coach qui sait déjà qu’il devra sans doute revoir ses ambitions à la baisse, faute d’avoir pu constituer le groupe qu’il espérait.
S. M. A.
