QUAND LA TOILE DÉBORDE

Publié le : 16 Septembre 2025

Si Vladimir Petkovic s'est dit choqué par le torrent de critiques dont il a fait l'objet ces derniers jours, j'avoue humblement que je le serai, à moins quitte à avoir l'air de nager à contre-courant par rapport à une certaine fronde alimentée par quelques voix célestes et impénétrables croyant détenir la science infuse du football et une capacité inoculée de distribuer les bons et les mauvais points à une équipe et à des joueurs en leur collant même des notes de zéro à dix comme à l'école primaire.

Une équipe nationale qui, quoiqu'on dise, détient pour le moment son destin entre ses mains à une toute petite encablure de sa route vers la Coupe du monde 2026.  Offusqué, Vladimir Petkovic l'est encore plus devant cette campagne de dénigrement à l'adresse de Ryad Mahrez de la part de ceux-là même qui l'ont porté aux nues il n'y a pas si longtemps, et qui le vouent aujourd'hui aux gémonies en décrétant que le capitaine des Verts n'a plus sa place. Un jugement qui s'inscrit en totale contradiction avec ce que pense Vladimir Petkovic, qui estime que Ryad est un élément clé dans l'équipe. Et dans le même temps, l'ex-ailier gauche magique Salah Assad se déclare convaincu que Ryad Mahrez peut encore beaucoup apporter par son expérience à l'Equipe nationale. Dès lors, à qui faudrait-il accorder du crédit ? Aux caquètements de la toile ou aux avis d'experts attestés du football ?

R. B.