Il l’a fait d’ailleurs savoir hier au staff technique. L’image de la JSK, le club le plus titré d’Algérie, a pris un sérieux coup. Evidemment, cela n’a pas fait plaisir au président Hannachi. Il n’a pas apprécié que les joueurs soient mêlés à une affaire qui n’est pas du tout de leur ressort ni de leurs compétences. Certains d’entre eux ont tenté de convaincre les responsables du stade à les laisser s’entraîner, ce qui a créé une certaine tension en raison de l’inflexibilité du directeur du stade à annuler la séance. C’était la pagaille totale et les esprits ne se sont calmés que 20 minutes après. Mis au parfum de tout ce qui s’est passé, le président Hannachi a tenu à mettre les points sur les «i» avec son staff technique. Il faut dire que même si la manière avec laquelle les Canaris ont été chassés de l’annexe de Tchaker était condamnable, l’équipe kabyle n’est pas exempte de tout reproche, puisqu’elle aurait pu vérifier qu’elle a bénéficié d’une autorisation avant de programmer une séance d’entraînement sur ce terrain.
Les joueurs à l’abri de la pression L’une des mesures prises hier par le président Hannachi après le match amical face à l’ESM Koléa est d’interdire les gens des médias à accéder à l’hôtel des Roses. C’est Mohamed Zaïm, le propriétaire de l’établissement, qui nous a annoncé la nouvelle. Ne voulant pas que son équipe rate son stage, surtout après tout ce qui s’est passé jeudi dernier, le président Hannachi a décidé de mettre les joueurs à l’abri de toute pression. Il a rappelé à tout le monde que l’équipe a opté pour Blida afin de travailler et non pas pour autre chose. Ce rappel à l’ordre intervient à 4 jours de la fin du stage. Il a constaté sans nul doute qu’il y a eu un relâchement et c’est pour cela qu’il a agi ainsi.
Islam Z.