Le manager général du club marocain, Reda Zaïm, a réaffirmé hier au cours de la discussion que nous avons eue avec lui qu’Aït Djoudi est toujours l’entraîneur du MAS de Fès. «Aït Djoudi n’a qu’à assumer ses responsabilités. Dans le contrat qu’il a signé, il est clairement stipulé qu’il devait déposer un préavis de démission deux mois avant la fin de la saison s’il ne veut pas poursuivre son aventure avec le MAS de Fès. Lui, il ne l’a pas fait. Il doit respecter ses engagements, mais s’il campe toujours sur sa position, il doit assumer les conséquences qui en découleront de sa décision de quitter l’équipe», a averti Reda Zaïm.
«On lui a envoyé une missive pour qu’il s’explique sur son absence»
Après avoir attendu vainement le retour d’Aït Djoudi, la direction du MAS de Fès lui a adressé une lettre dans laquelle elle lui a demandé de s’expliquer sur son absence prolongée. «Aït Djoudi devait revenir à Fès lundi dernier, mais il nous a posé un lapin. On l’a attendu pendant près d’une semaine avant de lui envoyer une lettre dans laquelle on lui a demandé des explications. On ne peut pas quitter aussi facilement un club avec lequel on est lié par contrat», a ajouté le responsable du MAS de Fès.
«C’est le MAS de Fès qui lui a fait un nom»
Malgré l’insistance des responsables du MAS de Fès à garder Aït Djoudi, ils ne se privent pas de lui adresser une flèche en déclarant que c’est le MAS de Fès qui lui a fait un nom. «Aït Djoudi a entraîné l’équipe d’Agadir et Oujda, mais il n’a pas réalisé de bons résultats. C’est notre équipe qui lui a fait un nom et ce n’est pas lui qui a fait un nom pour le MAS de Fès. Si on tient à lui, c’est uniquement parce qu’il est lié au club pour une autre saison», soulignera Reda Zaïm.
«On n’a recruté aucun entraîneur»
Le secrétaire général Reda Zaïm a confié que la direction du MAS de Fès ne tardera pas à saisir la Fédération royale marocaine de football dans l’affaire qui l’oppose à l’entraîneur Azzedine Aït Djoudi. «Au risque de me répéter, Aït Djoudi est toujours notre entraîneur. On lui a adressé une missive dans laquelle on lui a demandé des explications. Notre prochaine démarche est de saisir la Fédération royale marocaine de football avant de porter l’affaire devant la FIFA. Il est sous contrat et il doit assumer ses responsabilités», menace-t-il avant de poursuivre : «Jusqu’au moment où je vous parle, on n’a recruté aucun entraîneur. On a été contraint d’annuler notre déplacement en Arabie Saoudite où il était prévu qu’on prenne part à un tournoi. Comme je vous l’ai déclaré à plusieurs reprises, Aït Djoudi doit rembourser une année de salaire, plus exactement 100 000 euros, s’il veut avoir son bon de sortie, sinon il ne pourra pas entraîner la JSK.»
S. M. A.
Chalali : «Tant que je n’ai pas récupéré ma lettre de libération, je ne dirai rien»
Sur le point de quitter la JSK, l’attaquant Mohamed Chalali ne veut rien dire avant de récupérer sa lettre de libération. Il s’est juste contenté de déclarer qu’il a reçu plusieurs offres, dont l’une de la part de la JSMB.
- Le président Hannachi a annoncé à votre manager qu’il est disposé à vous remettre votre lettre de libération…
- Vous savez, tant que je n’ai pas récupéré ma lettre de libération, il n’y a rien d’officiel pour moi. C’est vrai que mon manager m’a informé de la dernière discussion qu’il a eue avec le président Hannachi, mais, comme je vous l’ai déjà dit, tant que je n’ai pas reçu ma lettre de libération, je ne dirai rien sur ça.
- Vous attendiez-vous à quitter la JSK 6 mois seulement après votre arrivée ?
- Sincèrement, non. Les supporters doivent savoir que je n’ai pas demandé la Lune. Lorsque j’ai signé mon contrat au mois de janvier dernier, les dirigeants s’étaient engagés à revoir à la hausse mon salaire. J’avais fait d’énormes concessions pour rejoindre la JSK, malheureusement, les dirigeants n’ont pas tenu leur promesse, celle de revaloriser mon salaire.
- Est-il vrai que vous êtes en contact très avancé avec la JSMB ?
- Je ne veux pas parler de mon avenir tant que je n’ai pas encore récupéré ma lettre de libération. J’ai reçu une offre de la JSMB, mais je dois vous dire que plusieurs clubs m’ont contacté.
- Quand est-ce que vous comptez rencontrer le président Hannachi ?
- J’attends que mon manager règle ma situation vis-à-vis de la direction de la JSK avant de venir pour récupérer ma lettre de libération. J’aurais aimé poursuivre mon aventure avec la JSK, malheureusement, les dirigeants avec lesquels j’ai négocié n’ont pas respecté leurs engagements.
N. Boumali
La famille de la JSK réunie hier pour Matoub
Des anciens et actuels joueurs et dirigeants de la JSK étaient présents, hier à Tizi Ouzou, dans le cadre des activités organisées par l’initiative citoyenne et la fondation Matoub Lounès pour commémorer le 15e anniversaire de l’assassinat du rebelle Matoub le 29 juin 1998. En effet, pour marquer l’évènement, plusieurs activités ont été organisées y compris un tournoi de football, organisé au stade Oukil-Ramdane de Tizi Ouzou. Un tournoi qui a vu la participation de plusieurs anciens joueurs, à l’instar de Mahrouz, Megharia, Bouiche, Rahmouni, Moussouni, Medane, Menad , Hamenad, Hadj Adlène, Gaouaoui et même Asselah qui est venu lui aussi à ce tournoi. En plus de quelques anciens dirigeants qui étaient présents à l’instar de Mustapha Ouaked et Nesnas. En d’autres termes, la famille de la JSK était présente en force et c’est tout le monde qui a décidé de participer dans les matchs gala organisé à la mémoire d’un homme qui a consacré sa vie à la cause berbère et qui était l’un des fidèles supporters des Canaris. Il avait même accompagné les Jaune et Vert en Zambie pour les soutenir lors de la finale de la coupe d’Afrique des clubs champions, remportée en 1990 alors qu’il n’était carrément pas remis de sa blessure qu’il avait contractée en 1988.
Une conférence-débat sur le professionnalisme au menu
Avant de se diriger au stade pour jouer le tournoi de football, une conférence-débat sur le professionnalisme a eu lieu à la maison de la culture. Cette conférence a été organisée par plusieurs entraîneurs et dirigeants, entre autres Nordine Saâdi, Djamel Menad, Hakim Medane et Aït Djoudi, en plus de notre confrère Mohamed Haouchine. Les intervenants ont apporté leurs points de vue sur le professionnalisme en Algérie qui est à sa troisième année. Les présents ont également saisi l’occasion pour exprimer leur soutien à l’ex-entraîneur du MCA Djamel Menad, suspendu pour deux ans par la FAF, dont une année ferme.
Le carrefour Matoub, dernière étape
A la fin, tous les présents dans le tournoi se sont dirigés au carrefour Matoub-Lounès, situé en face du commissariat de police pour y déposer une gerbe de fleur. En résumé, la famille de la JSK a participé à toutes les activités organisées à l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat de Matoub Lounès qui reste un symbole et un exemple dans le combat pour les sportifs et tous les jeunes en général
K. A.
Il s’est entendu avec son manager avant-hier
Hannachi accepte de libérer Chalali
Comme prévu, le président Hannachi a décidé de libérer son attaquant Mohamed Chalali. A cet effet, il s’est entendu avec le manager du joueur pour le libérer vu qu’il ne peut pas satisfaire ses exigences financières, jugées très élevées. En effet, Chalali a exigé un salaire de 14 000 euros pour continuer son aventure avec les Jaune et Vert, ce qui est resté le point de désaccord entre les dirigeants kabyles et lui. En dépit du fait que le chairman kabyle a rencontré le manager du joueur à plusieurs reprises, pour tenter de trouver un accord, les négociations n’ont pas apporté de nouveau. Le manager du joueur est resté sur sa position, ce qui a contraint le président Hannachi à accepter, après mûre réflexion, la libération de Chalali. Ainsi donc, Chalali optera pour une autre équipe la saison prochaine, sachant qu’il intéresse plusieurs clubs entre autres le MCA et la JSMB qui veulent bénéficier de ses services. Venu à la JSK lors du mercato dernier, Chalali a apporté un plus devant et a même été l’un des buteurs de l’équipe. Cependant, la direction kabyle a jugé ses exigences financières trop exagérées et le président Hannachi a décidé tout simplement de ne pas le garder pour le prochain exercice.
Le joueur n’a pas encore récupéré sa libération
Même si le président Hannachi a décidé de libérer Chalali, toutefois ce dernier n’a pas encore récupéré sa lettre de libération. Cela devrait avoir lieu dans les tout prochains jours et le manager du joueur rencontrera le chairman kabyle pour récupérer ce fameux document. En se séparant d’avec la direction kabyle à l’amiable, Chalali payera cependant une certaine somme pour avoir ses papiers vu qu’il est encore sous contrat avec les Jaune et Vert pour une autre saison. C’était le même cas pour ses coéquipiers qui ont déjà quitté comme Bouchouk, Boulaïncer et Khelili pour ne citer que ceux-là. Reste à savoir, maintenant, le montant de la somme que payera Chalali en contrepartie de sa lettre de libération. Affaire à suivre.
Les supporters mécontents
Il est certain que la nouvelle de la libération officielle de Chalali, ne sera pas du goût des supporters kabyles. En effet, ces dernier veulent que Chalali reste quel que soit le prix, et ce, au vu de ses grandes qualités et les belles prestations qu’il a fourni depuis sa venue à la JSK, mais c’est le contraire qui s’est produit.
Ayant donné un rendement très satisfaisant depuis sa venue à la JSK, son départ sera, selon les spécialistes, une grande perte pour le club phare de Kabylie. Reste à savoir maintenant si Hannachi trouvera un attaquant comme lui, en prévision du prochain exercice qui s’approche, c’est ce qu’on saura au début du championnat prévu pour le 24 août prochain
K. A.
Il sera le 3e gardien de l’équipe
Amara : «Je ferai tout pour m’imposer»
Entretien réalisé par Karim A.
Auteur d’une belle saison avec les espoirs, Amara Mohamed, sera le troisième gardien des Canaris pour le prochain exercice. Pétri de qualités, le fils de l’ex-gardien International Mourad Amara pourrait réaliser une grande carrière a condition de continuer à cravacher dur. Joint par nos soins, il nous a affirmé qu’il est content d’être promu et qu’il fera tout pour s’imposer au sein de l’équipe fanion.
- Vous serez le troisième gardien de l’équipe la saison prochaine, vous êtes sûrement très content…
- Honnêtement, le fait d’apprendre que je serai le troisième gardien me responsabilise davantage. Je suis très content d’être promu, car cela est le fruit des grands sacrifices de plusieurs années. D’un autre côté, jouer avec les seniors est un plaisir et une grande responsabilité. Je ferai tout pour être à la hauteur de la confiance placée en moi.
- Quels sont vos objectifs après avoir réalisé le premier rêve, à savoir rejoindre l’équipe fanion ?
- Je suis un joueur ambitieux et je veux réaliser une grande carrière. Maintenant que je suis avec les seniors, mon objectif est de m’imposer et de gagner une place de titulaire. Je sais ce qui m’attend et je vous dirais tout simplement que je cravacherai dur afin d’atteindre mon objectif, celui de m’imposer. Incha Allah, c’est toute ma famille et tous mes amis qui n’ont pas cessé de m’encourager qui seront contents
- Mais l’équipe possède deux gardiens expérimentés, à savoir Asselah et Mazari, ne pensez-vous pas que votre mission sera très difficile ?
- Travailler aux côtés de deux gardiens expérimentés me permettra d’apprendre beaucoup de choses. Cependant, cela ne m’empêchera pas de tenter de les concurrencer. Je ne cesserai pas de travailler et l’entraîneur choisira le meilleur. Je sais bien que j’aurai ma chance tôt ou tard et je ferai tout pour la saisir. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je ferai tout pour garder toujours le nom de Amara à la hauteur, ce qui passe par le travail.
-On vous laisse le soin de conclure…
- Je remercie tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin, car leur soutien m’a donné une volonté supplémentaire pour réussir. Je leur promets que je ferai tut pour réussir afin de leur procurer de la joie.
K. A.