Gouiri : des attentes et des promesses à tenir

Joueur de talent, depuis qu’il a rejoint les rangs de la sélection algérienne au mois d’octobre dernier, Amine Gouiri tarde à tenir toutes ses promesses.

Certes, il a ouvert son compteur buts au mois de mars face à la Bolivie, mais pour un attaquant de son acabit, on s’attend à mieux de sa part. Le prochain stage prévu début juin sera-t-il le point de départ d’une riche carrière internationale pour l’attaquant rennais ?

 

Des imprévus retardent son éclosion

Formé à la grande école de l’Olympique Lyonnais, Amine Gouiri, après avoir fait les beaux jours de l’équipe de France des jeunes notamment avec les espoirs, quand il a décidé d’opter pour l’Algérie, au pays tout le monde était unanime à reconnaitre que la FAF a frappé un bon coup en le convaincant de défendre les couleurs de l’EN, d’où sont originaires ses parents, et sa première sortie avec les Verts face au Cap-Vert à Annaba 5-1 avait donné de l’eau à la bouche aux fans algériens. Il faut préciser que dans cette joute amicale, Amine Gouiri a évolué dans une position qui lui sied bien, à savoir en neuf et demi. Sa malice dans le placement, son adresse devant les bois adverses sont autant de qualités qui devront faire de lui le meilleur atout offensif pour l’EN dans les années à venir. Malheureusement, il sera stoppé dans son élan par des imprévus. D’abord lors du déplacement à Maputo (Mozambique) lorsque l’ancien coach national Djamel Belmadi en constatant que son équipe était à la peine avait décidé de le sortir à la mi-temps. Pourtant à quelques minutes avant la pause, d’une frappe enveloppée, il a failli marquer son 1er but ce jour-là (son tir a ricoché sur le poteau). Néanmoins, la victoire acquise par l’EN au Mozambique a fait qu’en Algérie sa substitution à la mi-temps de ce match passe inaperçue. Pas encore vernis avec le maillot national, Amine Gouiri va vivre une autre mésaventure. Retenu dans la liste définitive pour la CAN 2023, il se blesse le dernier match avant la trêve hivernale dans un match de championnat. Il déclare la mort dans l’âme forfait pour le grand rendez-vous continental. Certaines mauvaises langues avançaient qu’il aurait simulé une blessure après avoir su que l’ancien coach national ne lui garantissait une place de titulaire surtout avec le retour de Belaïli. Finalement ces rumeurs sont infondées, puisque Gouiri n’a repris l’entrainement avec le Stade Rennais que vers la fin janvier, soit après la sortie l’humiliante sortie de l’EN de cette  CAN. Mais ce n’est que partie remise, Amine Gouiri qui n’a que 24 ans aura l’occasion de se rattraper et le tournoi FIFA Séries 2024 organisé par notre pays devait être une bonne occasion pour lui pour s’installer au sein de l’attaque de l’EN. Son but contre la Bolivie, le premier match, est perçu pour les observateurs comme un déclic, mais un autre imprévu va le pousser à quitter prématurément le stage. ‘’ Amine Gouiri est autorisé par l’entraineur Vladimir Petkovic à quitter le stage de l’équipe nationale pour rentrer chez lui à cause d’un empêchement familial’,’ avait indiqué dans un communiqué la FAF le 23 mars. Evidemment, les fans algériens auraient souhaité le voir le deuxième match contre l’Afrique du Sud d’autant qu’il s’agissait d’une belle affiche seront très attentifs à ses prestations contre la Guinée et l’Ouganda au mois de juin. Amine Gouiri sera-t-il au rendez vous cette fois ?

 

Pas de bon de sortie

Avec la fin de saison, on va assister à un mouvement de joueurs de l’équipe nationale. Alors que pour Amine Gouiri la rumeur d’un transfert enfle depuis plusieurs semaines, il semblerait que la direction du Stade de Rennes refuse, d’après « Ouest-France »,  de lui accorder un bon de sortie cet été, en arguant que son attaquant algérien fait partie du projet du club. Il faut souligner que le club breton ne va pas jouer une compétition européenne la saison prochaine. Cet échec sportif a fait que le club va se renforcer tout en conservant les meilleurs joueurs de l’effectif dont Amine Gouiri qui est convoité par plusieurs clubs européens, notamment Besiktas (Turquie).

  1. S.

 

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