Le club insulaire entend faire parler ses droits dans l’affaire Youcef Belaili. A cet effet, d’après nos informations, après avoir engagé une procédure disciplinaire à l’encontre de son désormais ancien attaquant, l’AC Ajaccio va saisir la Chambre de résolution des litiges de la FIFA pour réclamer des dédommagements, a-t-on appris.

Sachant qu’il ne restera pas au chômage longtemps et qu’avec sa situation contractuelle, celle d’un joueur libre, Belaili va opter pour une autre équipe. Par conséquent, l’AC Ajaccio entend le bloquer et réclamer réparation pour le préjudice causé, celui d’avoir laissé tomber l’équipe dans une période cruciale pour la course au maintien. Selon notre source, le club corse va user de tous les moyens pour avoir gain de cause dans ce litige. Ainsi, pour que son futur club puisse le qualifier, il doit au préalable régler ce litige. A moins qu’il impose une clause à son futur employeur de payer une éventuelle amende qui lui sera infligée par la Chambre de résolution des litiges de la FIFA. Reste à savoir quel club acceptera de s’engager pour la payer ?  D’après nos informations, du côté du club corse, on a préparé un dossier solide en se basant dans sa requête sur le non-respect du contrat de travail liant les deux parties. Alors que le joueur jouissait de tous les égards dus à son rang de star, l’ACA s’appuie sur le fait qu’il a pris la poudre d’escampette sans aucune raison valable. Il voudrait faire payer chèrement à Belaili son erreur d’avoir abandonné l’équipe en plein championnat.

La rumeur de l’ES Tunis

Sa saison ayant pris fin bien à l’avance, Youcef Belaili, qui a  décidé de mettre un terme à son aventure à l’AC Ajaccio à deux mois de la fin de son contrat avec le club corse, se trouve au chômage. Belaili doit se caser le plus tôt possible dans un autre club qui ne sera pas de Ligue 1. Après ses frasques à Brest et à Ajaccio, les clubs français ne seront certainement pas tentés de lui proposer un contrat. Du coup, le clan Belaili commence à bouger. Son père et conseiller  Abdelhafid, qui s’est rendu à l’évidence qu’il sera compliqué de lui trouver un club en Europe, va se tourner vers les clubs émiratis (Al Wihda…), voire koweïtien. Mais afin d’avoir le meilleur contrat possible, il ne ferme pas la porte à un retour à l’Espérance de Tunis ; un club dans lequel Youcef Belaili a fait deux passages, en 2012- 2014 et en 2018-2019. Très apprécié par les supporters du grand club tunisois, il est possible qu’il y retourne cet été d’autant qu’il ne doit pas avoir d’offres concrètes sous la main pour éventuellement faire de la surenchère. Toutefois, l’EST qui a perdu de sa puissance financière, devrait pousser Belaili à faire des concessions en baissant son salaire. En plus, il y a un   autre détail à prendre en considération. L’entraîneur Nabil Maaloul donnera-t-il son OK pour son retour à l’EST ?

Maaloul validera-t-il sa venue ?

L’autre obstacle, qui pourrait faire tomber à l’eau ce transfert, est la présence sur le banc de l’entraîneur Nabil Maaloul. Celui-ci avait, lors du passage de Belaili à l’Espérance de Tunis, critiqué sévèrement son comportement et son entourage dans la presse locale. Toutefois, l’humiliante défaite concédée au match aller des demi-finales de la Ligue des champions face à Al Ahly du Caire (0/3), pourrait précipiter le départ de l’ancien consultant de BeIn Sport. Ce qui ouvrira la voie au retour de Belaili, le chouchou des fans espérantistes qui garderont de lui l’excellent souvenir d’avoir contribué au dernier sacre en Ligue des champions en 2019.

Il se trouve à Oran

Depuis qu’il a mis un terme à son aventure avec l’ACA, Youcef Belaili est entré à Oran. Pas plus tard que ce vendredi, son coiffeur personnel a posté une photo avec lui. Un cliché sans doute pris dans la maison de la star de l’EN à la résidence Hasnaoui où il coule des jours heureux en compagnie de sa petite famille et de ses frères.

1. S.