USMH : Charef ne libérera personne avant de recruter

Parce qu’à l’USMH, rien n’est sûr, Bouelam Charef, et même s’il a établi sa liste de joueurs à libérer, a décidé de la tenir secrète et de veiller à ce que rien ne filtre à son propos.

Charef a informé ses responsables qu’il ne libérera aucun joueur avant de s’en assurer que la direction a fait signer son remplaçant. Le technicien ne veut pas s’aventurer à laisser partir des joueurs, vider son équipe pour ensuite se voir obliger de les remplacer par des joueurs qui sont de moindre valeur. On sait tous que l’ancien coach national vise des postes bien précis.  Un arrière droit, un arrière gauche, un défenseur central, un meneur de jeu et un attaquant percutant sont les besoins de Charef. On pourra donc comprendre que les joueurs qui seront libérés évoluent dans ces postes là.

 

Il fera son marché à l’Ouest

Garder les cadres de l’équipe est la priorité du club. Convaincre les fins de contrats à rempiler à l’USMH, alors que les plus riches du championnat leur font les yeux doux, sera une mission difficile, voire impossible. Néanmoins, Charef reste serein. Connaissant parfaitement le fonctionnement du système et aussi les joueurs qu’il a lui-même formés et lancés, il a établi un plan pour pallier les probables départs. Charef a déjà commencé à prospecter dans l’ouest du pays où il a plusieurs indicateurs.  Plusieurs noms sont sur les tablettes. Certains ont été sondés, d’autres non. Les prochains jours vont peut-être nous éclairer un peu plus sur cette affaire.

 

Certains joueurs veulent savoir

Dans une équipe, on sait toujours qui risque d’être libéré et qui a des chances d’être gardé. Dans les coulisses du club, plusieurs noms circulent sans qu’aucun ne daigne informer les concernés de la décision du coach. Charef voit son intérêt et celui de son club, ce qui est très normal. Les joueurs, quant à eux, veulent être informés le plus tôt possible du sort qui leur est réservé pour qu’ils se préparent à l’avenir et cherchent de nouveaux clubs ou tout simplement négocier avec les équipes qui les courtisent. «Ce n’est pas juste et correct de la part des dirigeants et du staff de nous laisser comme ça. Si on décide de me libérer, je dois le savoir maintenant. Il y a des clubs qui m’ont contacté que j’ai laissé en suspension, parce que ma priorité va à l’USMH. Faut penser à nous aussi…», nous dira un joueur qui n’a pas beaucoup joué cette saison et qui pense que les chances de se voir lâcher sont grandes.

 

A. M.

 

 

 

 

Sarramagna, l’entraîneur que veut Hannachi

Selon une source autorisée, Christian Sarramagna, pourrait être le futur entraîneur de la JSK. Proposé dernièrement à la direction kabyle, cet entraîneur, intéresse sérieusement le président Hannachi. D’ailleurs, depuis qu’il a reçu le CV de cet entraîneur, il a ordonné à ses responsables de ne pas négocier avec Mariano Barreto. Le président Hannachi connait bien Sarramagna puisqu’il a déjà négocié avec lui en 2009. Mais il a été contraint d’abandonner sa piste en raison des prétentions financières du coach français. Toutefois, les données ne sont plus les mêmes. On croit savoir que Sarramagna est disposé à travailler en Algérie pour un salaire de 12 000 euros ou moins.

Le CV de cet entraîneur fait l’unanimité au sein de la direction. Il a entraîné des clubs huppés en France entre autre Saint Etienne et Sedan. Il a également drivé la sélection malienne à deux reprises. Au moment où nous mettons sous presse, on ne sait pas si la direction a pris attache avec lui ou pas, mais ce qui est certain est qu’il est en pole position pour succéder à Nacer Sandjak. Il a roulé sa bosse un peu partout et le président Hannachi dès qu’il aurait vu son CV, aurait confié à ses proches que Sarramagna répond parfaitement au profil qu’il recherche. Il a de l’expérience et il est disposé à exercer en Algérie pour un salaire de moins de 12 000 euros. S’il n’y aura pas de rebondissements dans les jours à venir, Sarramagna devrait être le futur coach de la JSK.

Wallemme, toujours comme une roue de secours

Alors que la direction avait laissé entendre que si elle ne recrute pas Barreto, elle se rabattra sur Jean-Guy Wallemme, un responsable nous a confié hier que c’est Sarramagna qui a les faveurs du président Hannachi pour le moment bien sûr. Wallemme se retrouve donc toujours en deuxième position et cela malgré l’abandon de la piste du coach portugais. L’ancien coach d’Auxerre est comme une roue de secours. A chaque fois que les dirigeants annoncent un nom, ils n’oublient jamais de dire que Wallemme est en deuxième position.

Mohamed A

Des supporters chez Hannachi hier au bureau     

Mécontents du recrutement opéré par la direction, quelques supporters se sont déplacés hier au siège du club afin de demander des explications au président Hannachi. Ce dernier a refusé de les recevoir dans son bureau. C’est nous a confié une source proche du club. Les supporters mécontents ont fait savoir à Hannachi qu’ils veulent voir de grands joueurs à la JSK. Même le secrétaire du club n’a pas échappé aux insultes.

Mohamed A

 

 

 

Tags: ,

Classement