L'USM Khenchela a écopé de deux matchs à huis clos fermes, pour "jets de projectiles sur le terrain sans dommages physiques (1ereinfraction), provocation de dégradation de matériel à l’intérieur du stade (chaises)", a annoncé la Ligue de football professionnel (LFP), jeudi dans un communiqué.
Outre cette sanction, le club de l'Est du pays devra s'acquitter d'une amende de 200.000 dinars.
La fin du match USM Khenchela-Paradou AC (2-2), disputé vendredi dernier pour le compte de la 23e journée du championnat, a été marquée par des échauffourées et une agression, dont a été victime le gardien du PAC Ferrahi, auteur du but d'égalisation dans le temps additionnel.
Le PAC a diffusé une vidéo, après le coup de sifflet final, montrant une agression ciblant ses joueurs et les membres des différents staffs, dans le tunnel menant aux vestiaires.
Quelques minutes plus tard, l'USMK a publié un communiqué pour démentir toutes les "rumeurs" concernant une agression contre la délégation du PAC.
" Le match s'est déroulé sous les caméras de la télévision, et aucun incident n'a été signalé. Tout ce qui est raconté n'est qu'un scénario monté de toutes pièces !", a tenu à se défendre l'USMK.
Au terme de la 23e journée, l'USMK reste sérieusement menacée par le spectre de la relégation, occupant la 11e place, en compagnie de l'Olympique Akbou, avec 25 points chacun, à trois longueurs du premier relégable, l'ES Mostaganem.
M.M