Au tout début de l’annonce de cette affaire, les supporters usmistes se sont tous rués vers les sites de la CAF et de la FAF pour confirmer une information qu’ils ont prise au départ pour une rumeur, mais dès la publication du verdict par la Fédération ils étaient tous choqués. Ils l’étaient puisque la lourde sanction a été non seulement confirmée par la plus haute instance du football algérien mais en plus de cela le joueur lui-même a tout avoué en signant par la même occasion une décharge. Suite à cela, les supporters usmistes n’ont plus aucun doute par rapport à l’implication de la FAF dans la sanction qu’a subi Belaïli, surtout que ladite Fédération n’a rien à avoir dans une décision prise par la CAF. Aussi, il ne restait plus aucun doute après que le joueur en question ait tout reconnu auprès des responsables de la FAF et leur même affirmé qu’il a pris des produits prohibés au niveau sportif.
Les supporters doutent toujours de la CAF
Après que l’USMA ait officiellement renoncé à l’analyse de l’échantillon «B», les supporters usmistes ont jeté leurs soupçons sur la CAF. Ils accusent qu’il pourrait bel et bien y avoir un complot à ce niveau puisque pour eux le choix, lui-même, de Belaïli pour effectuer des tests anti-dopage est douteux. Les supporters se demandent donc pourquoi spécialement Belaïli. Est-ce pour déstabiliser l’USMA en la privant de son meilleur élément, elle qui s’apprête à disputer une demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique ? C’est justement à ce propos que consistent les doutes des fans des Rouge et Noir tout en s’abstenant de ce qu’a avoué le joueur lui-même.
On parle de vice de procédure
Ce qui alimente le plus le doute des supporters est le fait que ni l’USMA ni la CAF ne se sont prononcées de manière officielle sur cette affaire. Ainsi donc, ils ne veulent toujours pas accepter cette suspension de deux années, au moins, sous prétexte que Belaïli n’ait pas été choisi pour les tests anti-dopage conformément aux procédures exigés par la FIFA. Autrement dit, dans ce genre de situations, la sélection d’un athlète, pour savoir si ou non il s’est dopé, doit se faire d’une manière aléatoire, ce qui ne pourrait pas être le cas avec Belaïli. Si cela ne se confirme pas, la CAF va être accusée de vice de procédure, c'est-à-dire non-respect d'une règle de procédure prévue par la loi, ce qui induit l’annulation de toute la procédure même si les tests s’avèrent positifs. La balle est dans le camp de la direction de l’USMA.
N. B.
Il s’est réuni avec les joueurs à deux reprises
Haddad : «Il faut oublier cette affaire»
Par Sofiane Boulaouche
Rebbouh Haddad n’a pas pris beaucoup de temps pour tenir une réunion spéciale avec ses joueurs après l’annonce de la suspension de Belaïli pour dopage. Le responsable du club les a rencontrés à deux reprises en moins de 24 heures.
La première réunion de Haddad avec son groupe s’est faite avant-hier soir lors de la séance d’entraînement de la reprise. La seconde a eu lieu hier matin à l’occasion de la première séance de travail de la journée qui s’est déroulée dans le stade annexe du 5-Juillet. L’objet de cette double rencontre était bien évidemment de mettre les points sur les i après ce qui s’est passé avec Belaïli, mais aussi pour remettre de l’ordre dans le groupe à quelques jours seulement du déplacement du Soudan dans le cadre de la demi-finale de la LDC qui se jouera contre El Hilal. Par rapport à ce que vient de vivre l’USMA ces dernières heures, voici ce qu’a dit Haddad à ses joueurs : «Il faut oublier Belaïli. Nous avons, dans quelques jours, un match très important que nous devons absolument bien gérer. Pour l’USMA, ce match contre El Hilal est historique. Nous n’avons donc pas le droit de passer à côté en dépit de ce qui vient de se passer. Il faut tout oublier et bien se concentrer sur la préparation de cette très importante rencontre.»
Il avertit ses joueurs
Outre la très importante rencontre de la Ligue des champions d’Afrique, Rebbouh Haddad a profité de cette double réunion avec ses joueurs pour les rappeler à l’ordre par rapport à l’hygiène de vie qu’ils doivent avoir en tant que professionnels mais aussi en tant que joueurs au sein d’un club qui a toujours prôné le fair-play. Haddad les a donc avertis d’avoir recours à toute pratique antisportive.
S. B.
La direction songe à revoir le règlement intérieur
Le scandale qui vient de secouer l’USMA fera certainement changer l’attitude de la direction du club envers certaines habitudes qu’ont priess quelques-uns des joueurs du club. Lors d’une récente rencontre avec ses collaborateurs, Haddad a évoqué une éventuelle modification du règlement intérieur. Cela aura pour objet de protéger l’USMA de tout écart disciplinaire indésirable tel que l’a été le cas avec Belaïli. Ce dernier touchait pourtant le plus haut salaire parmi ses coéquipiers et même au niveau de la Ligue 1 Mobilis. Un lourd investissement qui part en fumée en raison d’un comportement qui aurait bien pu être évité. Selon une source proche de la direction usmiste, les responsables sont toujours sous le choc. Selon la même source, la famille Haddad regrette amèrement de ne pas avoir été beaucoup plus sévère envers ce genre de choses, puisque les Haddad savaient bien que certains joueurs avaient une hygiène de vie qui laissait à désirer, mais on n’a rien fait pour recadrer. Les dirigeants songent, suite à cette à faire, à faire un tas de changements dans la gestion du club dont la modification du règlement intérieur qui sera signé par l’ensemble des joueurs, et ce, pour éviter un nouveau scandale bien évidemment.
S. B.
Affaire Belaïli
Du nouveau dans l’affaire Belaïli
Il aurait été contrôlé positif lors du match du CSC
Nouveaux éléments dans l’affaire Belaïli qui aurait été une fois de plus contrôlé durant le match de championnat face au CSC.
Selon des sources concordantes, le joueur a été appelé pour passer au contrôle anti dopage après le match face au CSC que les Rouge ont remporté sur le score de deux buts à zéro. S’étant présenté pour donner un échantillon d’urine, les résultats se seraient montrés accablants pour le numéro 10 de l’USMA puisqu’ils se seraient avérés une fois de plus positifs à la prise de produits prohibés. Une terrible nouvelle pour le joueur qui a déjà été contrôle positif au cours du match de la ligue des champions face au MCEE au stade Messaoud Zeggar. Donc, des résultats qui confirmeraient ce qui s’est passé lors du premier contrôle effectué à El Eulma et qui a incriminé le joueur. D’après nos sources, le joueur aurait été contrôlé à deux fois positif et c’est la raison pour laquelle lorsqu’il s’est présenté devant les instances compétentes, il a reconnu les faits et a abandonné l’idée de recourir au test de l’échantillon B pour tenter de démentir le premier résultat des tests.
Un autre joueur aurait été contrôlé positif
Toujours dans le même contexte, on apprend qu’un autre joueur de l’USMA aurait été lui aussi contrôlé positif à l’issue du match face au CSC au stade Hamlaoui. Si cela viendrait à se confirmer, ce serait un autre gros coup dur pour les Rouge qui abordent un important rendez-vous dans la compétition africaine avec la demi-finale de ligue des champions face à Al Hilal du Soudan.
Le dossier Belaïli est clos L’USMA a pris note de tout ce qui s’est passé et a décidé de ne pas présenter de recours car elle ne pouvait le faire. En effet, puisque le joueur a reconnu les faits et a signé une décharge le prouvant, il s’était lui-même refusé l’accès au recours puisque si l’échantillon B avait été analysé pour le même résultat, il aurait peut être eu une plus lourde sanction que les deux ans qui lui ont été infligés. Donc, le dossier est clos et l’USMA ne peut par conséquent pas faire appel de la décision de la CAF puisque le joueur a refusé le second test et que la direction algéroise a reçu une notification avec les éléments qui prouvent que le joueur a reconnu les faits.
Ce que prévoit le règlement
En jetant un coup d’œil aux règlements du code disciplinaires, on s’aperçoit que tout joueur convaincu de dopage est suspendu pour deux ans dont voici le contenu :
1. Tout joueur convaincu de dopage et ayant commis l’une des fautes suivantes :
a) Présence dans le corps d'une substance interdite, de ses métabolites ou de ses marqueurs;
b) Usage ou tentative d'usage d'une substance ou méthodes interdites;
c) Refus de rendre un échantillon ou manquement;
d) Falsification ou tentative de falsification d'un contrôle de dopage,
e) Possession de substances ou méthodes interdites :
1. Est sanctionné en cas de premier délit d'une suspension de deux (02) ans fermes et une radiation à vie en cas de récidive.
2. Si en présence de substances spécifiques selon la liste des substances et méthodes interdites (annexe A du règlement du contrôle de dopage) et en présence de preuve que l'usage des substances spécifiques n'a pas servi à l'amélioration de la performance sportive le joueur est sanctionné par :
1re infraction : Avertissement ;
2e infraction : Deux (02) ans fermes
3e infraction : Radiation à vie.
Dans ce cas précis, il est très fort probable que le joueur usmiste plaide l’alinéa E. 2, pour montrer que l'usage des substances spécifiques n'a pas servi à l'amélioration de la performance sportive. Il est à noter en outre que Belaïli peut et selon le règlement effectuer des contrôles anti dopage durant la période de sa suspension.
A. Z.
