- Un match nul à Blida, devant la Guinée, ce n’est pas arrivé depuis septembre 2010 sous l’ère Saâdane…
- Il ne faut pas s’alarmer. Ce n’est qu’un match de préparation. Ce résultat, même négatif, va nous faire du bien par la suite. Comme par exemple se rappeler qu’on n’est pas encore qualifiés pour la Coupe du monde. C’est avec ce genre d’adversaire qu’on peut progresser, découvrir nos lacunes et améliorer certaines choses. Ce match était, je pense, un très bon test avant les barrages.
- Vous avez fléchi en seconde période. Peut-on expliquer ce faux pas par un manque de fraîcheur physique ?
- Oui, peut-être. Mais je ne pense pas que c’est la seule raison. On a réussi une bonne première mi-temps, on a marqué deux buts, après, il ne faut pas oublier ou ignorer la force de notre adversaire. Le coach aussi a fait tourner l’effectif, essayé de nouvelles choses et c’est normal, puisque c’est un match amical. Bref, il ne faut pas se fier au score dans ce genre de match, le plus important ce sont les enseignements qu’on tirera de cette rencontre.
- Vous ne pensez pas que ce nul va dégonfler certaines têtes ?
- Non. On n’a pas eu la grosse tête. Comme je l’ai dit, ce nul va nous faire rappeler que rien n’est encore gagné. La course vers le Mondial est encore longue, il reste les barrages. On va certainement jouer une équipe encore plus forte que la Guinée et même le Mali. On va rentrer dans nos clubs, travailler encore plus pour venir jouer le Mali et après, on verra.
- Ce semi-échec n’ouvre-t-il pas de la place au doute ?
- Non, pas du tout. On a encore la force et la détermination pour avancer et regarder vers l’avant. Ce match amical est une très bonne chose. On doit revoir certaines choses en défense parce que nous avons quand même encaissé deux buts à Blida ce qui n’est pas arrivé à Tchaker depuis je ne sais combien de temps. On restera concentrés et incha Allah tout ira mieux à l’avenir.
A. B.