Menad : «Mon retour à la JSK est impossible dans les conditions actuelles»

Publié le : 3 Décembre 2014

L’entraîneur Djamel Menad met un terme à toutes les supputations en annonçant qu’il ne reviendra jamais à la JSK, tant qu’il n’y aura pas un changement radical dans le club. Sans vouloir polémiquer avec X ou Y, l’ancien canonnier des Jaune et Vert et de l’EN avoue que son retour au club de son cœur est impossible dans ces conditions impossibles.

«Vous savez, on dirait qu’on vit dans un pays de science-fiction. Comme je vous l’ai déjà dit, mon retour à la JSK est impossible dans les conditions actuelles. Il y a trop de problèmes dans ce club qui, à mon avis, a été injustement sanctionné par les instances sportives», a souligné Menad.

«Je ne peux pas travailler dans un club où le président s’immisce dans le travail de l’entraîneur»     

Connu pour son franc-parler, Menad ajoute que ses principes ne lui permettent pas de travailler dans un club où le président s’immisce dans le volet technique. «En plus des problèmes auxquels est confronté le club, il y a cette histoire d’interférence dans le travail de l’entraîneur. Je n’invente rien puisque l’ex-entraîneur de la JSK, Hugo Broos, avait dénoncé l’immixtion du président dans son travail. Moi, j’ai mes principes et je ne pourrai jamais travailler dans un club où le président s’immisce dans mon travail.»

«Ciccolini n’a dit que des vérités»

L’entraîneur Djamel Menad apporte son soutien à Ciccolini en disant que celui-ci n’a dit que des verités sur certains joueurs lors de son passage sur Echourok TV. «J’ai appris que la direction est très en colère contre l’entraîneur pour avoir dit certaines verités sur certains joueurs. L’entraîneur a le droit de dire ce qu’il pense. L’ère de la dictature est révolue», regrette Menad.

«Le problème de la JSK n’est pas dans l’entraîneur»

La situation dans laquelle se trouve l’équipe ces dernières années n’a pas laissé indifférent Menad, lequel pense que le problème de la JSK n’est pas dans l’entraîneur. «Combien d’entraîneurs sont-ils passés à la JSK ces 10 dernières années ? Je crois plus d’une quarantaine. Ne croyez-vous pas qu’il n’y a pas un de bon parmi eux ? Durant les années 1980, la JSK a connu un seul entraîneur, ce qui lui avait permis d’imposer sa domination. Ce qui me chagrine, c’est le fait que la JSK dispose de tout pour devenir un grand club, mais elle régresse d’une année à l’autre. Il est temps de penser à l’intérêt du club et de bannir la médiocrité pour que la JSK retrouve son lustre d’antan. Il y avait de la rigueur et de la discipline avant dans l’équipe, ce qui lui avait permis de prendre l’avance sur les autres, malheureusement elle est devenue maintenant une équipe quelconque. Je dois vous dire aussi que le professionnalisme doit être revu, car on a mis la charrue avant les bœufs», conclura Menad.

N. Boumali