Les répercussions de la lourde défaite subie par le CSC au Maroc face à la RS Berkane (4-0) continuent de peser sur l’équipe et ses supporters. Jusqu’à présent, nombreux sont ceux qui n’ont pas digéré ce résultat, malgré la reconnaissance de la force de l’adversaire et de la légitimité de sa victoire.
Les joueurs, bien qu’affectés par l’amertume de la défaite, sont déterminés à tout donner pour honorer les couleurs du club à l’échelle continentale. Ils estiment que rien n’est encore joué et qu’il reste 90 minutes à disputer, gardant ainsi foi en leur capacité à créer la surprise. Entre eux, ils se sont entendus sur un point : corriger les erreurs commises à l’aller et jouer avec intensité au retour, surtout que les tribunes seront pleines à craquer, les supporters ayant confirmé leur présence malgré la lourde défaite. Ce soutien leur apportera un élan moral fort et mettra la pression sur l’adversaire, qui abordera le match dans une position plus confortable.
Marquer quatre buts, c’est possible
La RS Berkane a inscrit quatre buts à l’aller contre le gardien Bouhalfaya, un résultat important à ce stade avancé de la compétition. Les joueurs du coach Kheireddine Madoui ne se sous-estiment pas et croient en leur capacité à réaliser un exploit similaire. Tout comme la RS Berkane a inscrit quatre buts, le CSC peut en faire autant au retour. C’est avec cet état d’esprit que les joueurs aborderont le match retour prévu ce dimanche à 17h au stade Chahid Hamlaoui.
L’équipe n’a rien à perdre
Un autre facteur que les joueurs peuvent utiliser à leur avantage est qu’ils n’ont désormais plus rien à perdre. Le large écart de buts réduit la pression sur leurs épaules. De plus, les supporters sont bien conscients de la difficulté de la tâche et ne mettront donc pas de pression supplémentaire. Au contraire, ils feront tout pour déstabiliser l’adversaire dans les limites du fair-play sportif. L’objectif principal des joueurs et des supporters est de gagner ce match retour, peu importe l’issue de la qualification, afin de sauver l’honneur et montrer que la défaite à l’aller était un simple accident.
Gagner une notoriété continentale, première étape
Les observateurs savent que le CSC dispute une demi-finale continentale pour la première fois de son histoire. Le manque d’expérience à ce niveau a clairement pesé face à un adversaire habitué aux dernières étapes de la Coupe de la CAF, avec quatre finales disputées lors des six dernières années. Atteindre ce stade est déjà un accomplissement pour le club, car c’est une première historique. La première étape vers la conquête de titres continentaux passe par l’acquisition d’une notoriété sur la scène africaine. Le CSC a enchaîné deux participations successives aux compétitions africaines : la Ligue des champions la saison dernière et la Coupe de la CAF cette saison. Le club vise une participation régulière afin d’affirmer sa présence parmi les grandes équipes du continent et se faire une place durable sur la carte du football africain. Ce positionnement est essentiel et le CSC est en bonne voie pour y parvenir.
F. Ch.
