Résultat, plusieurs blessés dans le camp des Canaris qui pour fuir les projectiles qui s’abattaient sur eux se jetaient sur le terrain, ce qui a causé des blessures à plusieurs d’entre eux. Ils ont été pris en charge par le médecin de la JSK, mais quelques-uns d’entre eux ont frôlé la mort.
Alors qu’ils s’attendaient à ce qu’ils quittent les gradins tranquillement à la fin de la rencontre, les supporters de la JSK ont été surpris par la réaction des fans locaux. Ces derniers pour des raisons qu’on ignore ont commencé à bombardé la tribune réservée au public des Canaris à partir de l’extérieur avec des pierres sans
penser aux conséquences de leurs actes. Et comme les portes étaient fermées, ils n’avaient pas d’autres choix que de sauter du grillage séparant le terrain des gradins pour fuir les projectiles lancés par les supporters locaux.
Violence
Le phénomène de violence qui gangrène nos stades a de beaux jours devant lui. Malgré les campagnes de sensibilisation menées par les pouvoirs publics, certains supporters ne ratent aucune occasion pour semer le désordre dans nos stades. Ils n’ont pas tiré de leçon de la mort tragique d’Albert Ebossé. Il est temps d’endiguer la violence de nos stades, car au train où vont les choses, d’autres drames
pourraient se produire à l’avenir à cause de l’inconscience de certains.
A. H.
Hannachi : «Nos supporters ont été victimes d’un guet-apens»
Le président Hannachi était dans tous ses états à la fin de la rencontre à cause des agressions dont ont été victimes les supporters kabyles. D’ailleurs, avant de livrer ses impressions sur la rencontre,
le président de la JSK a dénoncé énergiquement le comportement du
public local. «Le seul tort de nos supporters est d’être venus à
Tadjenanet pour encourager leur équipe. Ils ont été victimes d’un
guet-apens puisque les supporters locaux n’ont pas trouvé mieux que de
bombarder à la fin de la rencontre nos supporters avec toutes sortes de
projectiles (pierres). Plusieurs d’entre eux ont été touchés et ce
n’est pas normal ce qui s’est passé», dénonce Hannachi.
«C’est inadmissible ce qui s’est passé»
Le président de la JSK n’a pas compris l’attitude des responsables du stade et des services de sécurité qui n’ont pas intervenu pour mettre les supporters des Canaris à l’abri des pierres jetées par les fans locaux à partir de l’extérieur du stade. «C’est inadmissible ce qui s’est passé. On aurait pu ouvrir la porte afin de permettre à nos fans
d’entrer sur le terrain pour qu’ils ne soient pas touchés par les pierres lancées par les supporters locaux. Je regrette vraiment ce qui s’est passé», ajoutera Hannachi.
«On visait les 3 points»
Malgré le nul enregistré face à la solide formation de Tadjenanet, le
président Hannachi avoue que son équipe était venue avec la ferme
intention de repartir avec les trois points de la victoire. «On visait
la victoire, malheureusement on a encaissé le but égalisateur dans les
dernières minutes de la partie.»
«Un point, c’est mieux que rien»
Le président Hannachi pense que ce nul permettra de préparer dans de
bonnes conditions son match face à la JS Saoura. «On aurait aimé
gagner ce match surtout qu’on était les premiers à ouvrir la marque, mais un point c’est mieux que rien. Ce nul va booster le moral de la troupe.»
A. H.
