C’est au siège du club que le premier responsable du club phare de la Kabylie a rencontré son entraîneur. Dès le début, la tension est montée entre les deux personnes. Hannachi n’a pas hésité à critiquer Aït Djoudi à la fin de la rencontre de vendredi. De son côté, l’entraîneur en chef des Canaris n’a pas voulu répondre à son président. Or, l’ancien sélectionneur olympique était touché dans son amour-propre, lui qui a réussi de très belles choses lors de cette premiere manche de championnat. D’ailleurs, après quelques minutes de discussion, les deux responsables de la JSK ont réussi à revenir ensemble sur la même longueur d’onde et à crever l’abcès en tirant un bilan presque positif, puisque, l’équipe est à cinq points seulement du leader et elle est qualifiée pour les huitièmes de finale de la coupe d’Algérie. Après la pluie, le beau temps…
Yarichene a assisté à la réunion
En plus de Hannachi, il y avait aussi Yarichene à cette réunion. D’ailleurs, avant l’arrivée d’Aït Djoudi, le président de la SSPA et le président de section étaient en train de revoir ensemble le match de l’ESS devant l’USMA. C’est tout à fait normal et logique que Yarichene assiste à cette réunion, car c’est lui qui assure les salaires des membres du staff technique.
Les deux parties ont abordé d’autres sujets
En plus d’avoir tiré cette histoire de critiques au clair, Hannachi, Yarichene et Aït Djoudi ont abordé d’autres sujets concernant l’équipe senior. Le stage, les libérés et la venue de Bencherif, tous ces dossiers ont été réglés lors de cette réunion. Par la suite, les trois hommes ont quitté le siège du club pour rentrer chez eux, puisqu’il faisait déjà nuit.
A. H.
Que reproche-t-on à Aït Djoudi ?
Critiquer Aït Djoudi ! les responsables kabyles, à leur tête le président Hannachi, ont vraiment osé le faire. Tout le monde se souvient de la situation dans laquelle était le président kabyle l’été dernier. Des joueurs ont quitté le club, certains, contactés, ont opté pour d’autres clubs ( Belkaraoui, Gherbi, Karaoui, Gourmi, Zerrara…). Sans oublier aussi les entraîneurs qui ont décliné les offres de la direction kabyle (Dennis Lavagne, Amoros, Velud…). Après presque deux mois sans entraîneur et une saison catastrophique sur tous les plans, les responsables kabyles ont contacté Aït Djoudi et tout le monde était au courant que Hannachi et A.A.D. ne s’adressaient pas la parole. Mourad Karouf a réconcilié dans un premier temps les deux hommes avant de passer aux choses sérieuses. Aït Djoudi a laissé tomber le MAS de Fes et un contrat en or de Raja pour revenir au club de son cœur, il a accepté une lourde responsabilité, un défi fou, quoi. Après avoir signé son contrat, le natif de l’ex- Michelet commençait son travail, il aidait Hannachi dans son travail
(Recrutement, joueurs à libérés, stages de préparation...).Le championnat débuta, la JSK gagna à El Eulma, les supporters revenaient au stade et l’équipe n’a pas quitté le podium depuis le début du championnat. Aujourd’hui, la formation du Djurdjura est toujours sur le podium, la JSK est à cinq longueurs de l’USMA et l’équipe est toujours en course en coupe d’Algérie. Tout le monde est en train de poser la même question : Que reproche-t-on à Aït Djoudi ? La JSK a-t-elle l’effectif de l’USMA, de l’ESS ou du MCA. Qu’on arrête alors de chercher les poux sur la tête d’un chauve.
A. H.
Remerciements
Hamid Mekacher tient à remercier le DJS de Tizi Ouzou, Monsieur Iltache Dahmane ainsi que Madame Benmaghsoula et tous les anciens joueurs et personnes qui ont participé et assisté à la cérémonie de jeudi dernier organisée à la salle des fêtes Drugstor.