JSK-Aït Djoudi : «On attend Bencherif pour clore le recrutement»

Publié le : 26 Décembre 2013

L’entraîneur Azzedine Aït Djoudi confirme les contacts avec le milieu Hamza Bencherif. L’actuel pensionnaire de Plymouth Argyle sera la dernière recrue de la JS Kabylie en ce mercato hivernal.

Il a déjà donné son accord de principe à la direction et il ne reste que la signature du contrat pour que son transfert devienne officiel. L’entraîneur Aït Djoudi, que nous avons interrogé sur Bencherif, semble un peu gêné par la question avant d’annoncer : «On attend Bencherif pour clore le recrutement.»

La venue de Bencherif constitue une véritable surprise. Plusieurs milieux récupérateurs ont été pistés, mais les dirigeants, pour des raisons différentes, ont abandonné leurs pistes avant de porter leur choix sur Bencherif, qui avait failli signer à la JSK au mois de janvier dernier. Mais en l’absence de milieux défensifs libres sur le marché, ils ont été contraints de relancer sa piste avant de réussir à lui arracher son accord de principe. 

«Je n’ai rien à reprocher à Maroci» 

La méchante blessure contractée par le milieu Tayeb Maroci a suscité moult interrogations. Si le joueur a toujours affirmé que sa blessure n’est pas grave, ajoutant qu’il retrouvera les terrains au début de mois de janvier, d’autres sources avancent néanmoins qu’il aurait pris part au match face au MOB tout en étant blessé. C’est à l’issue de cette rencontre qu’il a contracté une blessure (déchirure aux adducteurs) qui risque de l’éloigner des terrains pour une longue période. L’enfant de Maghnia n’a à aucun moment tenté de faire porter le chapeau à qui que ce soit, mais certaines personnes malintentionnées tentent d’incriminer le staff technique en propageant la rumeur selon laquelle Maroci ne devait pas jouer face au MOB. Le coach kabyle, auquel nous avons demandé sa réaction par rapport à ça, n’a pas souhaité verser dans la polémique. «Je n’ai rien à reprocher à Maroci. Dans ses déclarations à la presse, il n’a incriminé personne», réplique Aït Djoudi.

«Capitanat, ce sera entre Asselah et Benlamri»                      

En raison de la défection du capitaine Ali Rial pour cause de suspension, d’aucuns s’interrogent sur celui qui héritera du brassard de capitaine ce vendredi face au CSC. L’entraîneur Aït Djoudi avec lequel on a eu une conversation a avoué que, jusqu’à hier après-midi, il n’avait pas encore tranché. «Le brassard de capitaine reviendra soit à Asselah soit à Benlamri, en l’absence de Rial», dira Aït Djoudi. Depuis qu’il a rejoint la JSK, l’ex-défenseur des Sang et Or ne cesse de confirmer l’étendue de son talent. C’est une pièce maîtresse sur l’échiquier des Canaris et ce ne sera aucunement une surprise s’il hérite du brassard face au CSC. Ce ne sera qu’une juste récompense pour ce joueur qui mouille à chaque fois son maillot sur le terrain. Pour ce qui est du gardien Asselah, il avait déjà hérité du capitanat par le passé, mais il avait fini par refuser pour éviter les problèmes vu que l’équipe était confrontée à une crise aiguë.

«Pas inquiet par l’absence de Rial» 

Malgré l’absence de Rial, l’un des piliers de sa défense cette saison, Aït Djoudi déclare qu’il a une solution de rechange et qu’il n’est nullement inquiet par la défection de son capitaine. «Ce n’est pas la première fois que la JSK enregistre une absence de taille, mais j’ai des solutions», a-t-il indiqué. Et lorsqu’on lui a demandé si Merbah est prêt pour remplacer l’international des Canaris, Aït Djoudi précise : «Ce sera Merbah ou un autre. Mais celui qui prendra la place de Rial fera de son mieux pour remplir son rôle.»

«Le rendez-vous face au CSC est un match piège» 

Sur un nuage depuis leur qualification arrachée haut la main devant l’USMA, les équipiers de Benlamri ont été mis en garde contre tout excès de confiance par leur entraîneur. Ne voulant pas rater cette dernière journée de la phase aller, Aït Djoudi a demandé à ses joueurs d’oublier le match face à l’USMA et ne se concentrer que sur celui face au CSC. «Le rendez-vous de ce vendredi face au CSC est un match piège. C’est un rendez-vous important pour la suite du parcours et on ne doit pas le rater. On tient à terminer la phase aller avec une victoire. Le CSC est un adversaire coriace et on doit faire très attention pour éviter toute mauvaise surprise.»

Abdellah Haddad