Dans sa déclaration de fin de match, Alain Geiger a entamé ses propos en parlant du clasico : «On est contents de gagner aujourd’hui face à la JSK. Ce n’était pas facile dans la mesure où on savait que l’adversaire allait venir pour chercher un bon résultat chez nous. Mais on a eu beaucoup de volonté et on a pu avoir le dernier mot et c’est l’essentiel.» Le coach explique que l’objectif primordial était d’arriver à la cage d’Asselah le plus tôt possible : «On a voulu marquer les premiers et on l’a fait. Car on savait qu’une fois qu’on ouvre la marque, c’est nous qui gagnerons et on a fait ce qu’il fallait pour.»
«On a varié les systèmes pour mettre la JSK en difficulté»
Toujours dans son analyse du match, Alain Geiger explique ce que le MCA a fait pour avoir le dernier mot : «On a varié les systèmes de jeu pour mettre l’adversaire en difficulté et on est parvenus à le faire. D’ailleurs, avec notre détermination et notre rage de vaincre, on savait qu’on allait gagner. Je regrette seulement qu’il n’y ait pas eu un second but.» Effectivement, la JSK a été mise en difficulté, mais en seconde période tout le monde a vu qu’elle a pris les rênes du jeu même si sa domination est resté stérile. Dans ce sens, le coach déclare : «Dans un clasico, il est normal à un moment donné de subir le match et c’est ce qu’on a vécu en seconde mi-temps. Cependant, j’ai décidé d’aligner Belaïd, car je savais que la JSK allait marquer. Pour éviter cela, il fallait renforcer la défense. Je n’ai pas hésité à le faire rentrer.» Alain Geiger parle ensuite des changements que vit ces derniers temps l’équipe type du MCA à cause des blessures : «Tous les joueurs ont la chance d’évoluer, il y a une concurrence dans le groupe et c’est tant mieux.»
«Je n’ai jamais vu Yahia Cherif comme ça»
Depuis la victoire contre le RCA et ça s’est confirmé face à la JSK, les Mouloudéens semblent mettre fin aux soucis qu’ils avaient avec le tartan. A ce sujet, le coach déclare : «En ce qui concerne le tartan, je vois qu’on arrive à se libérer et, dans ce stade chaud, il est normal qu’on oublie la nature de la pelouse, car ce public merveilleux vous pousse afin d’aller chercher la victoire jusqu’au bout.» Alain Geiger n’a pas omis aussi de parler du buteur : «Yahia Cherif a fait un grand match. Je ne l’ai jamais vu jouer comme ça même quand il était chez moi à la JSK.»
«On ne s’est pas attaqué à la JSK, mais on avait juste étudié leur jeu»
Avant de clore son intervention, il était évident de discuter avec le coach du MCA sur le conflit entre lui et Hannachi où ce dernier avait traité le coach de maillon faible. Alain Geiger a dit en ce qui le concerne : «On ne s’est pas attaqué à l’adversaire, c’était juste des notes pour parler des points forts et des faiblesses de l’adversaire, et on a voulu transformer cela en polémique», avant d’ajouter : «Moi, je n’ai pas de souci, mais puisque Hannachi a parlé de moi en déclarant que je suis le maillon faible du MCA, je me vois contraint de lui répondre.
Je dirais que le maillon faible n’a pas été si faible que cela aujourd’hui, puisqu’il a gagné le clasico. Je lui dis qu’il ferait bien de repenser au parcours que j’ai réalisé avec l’équipe de la JSK en Champions League où je n’ai pas perdu en six matches. Qu’il pense aussi au doublé gagné avec l’ESS. Et aujourd’hui, avec le MCA, malgré les problèmes de terrain et d’infrastructures, sans oublier les cadres qui revendiquent leur place dans l’équipe, j’ai pu assurer en ce clasico. Ce qui veut dire que je ne suis pas encore rouillé pour devenir le maillon faible du MCA. Et d’ajouter pour conclure : «Je ne veux pas dramatiser, car je sais que Hannachi m’a beaucoup apprécié et moi aussi et en fin de compte ça reste juste un match de foot.»
M. Z.
4 supporters embarqués
La police a embarqué quatre supporters qui avaient sur eux des fumigènes. Ils ont été conduits au poste de police.