Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’avant même la fin de cette saison, Mohand Chérif Hannachi a déjà conclu avec certains éléments de notre championnat et même de l’étranger, et apparemment ce n’est pas fini. «Nous sommes en contact avec plusieurs joueurs, et beaucoup veulent venir à la JSK, mais par respect aux présidents de leurs clubs actuels, je ne veux pas donner de noms. Ce qui est certain par contre, c’est que la JSK doit revenir en force sur le plan continental la saison prochaine. J’ai promis aux supporters qu’ils auront une grande équipe la saison prochaine, et croyez-moi, je tiendrai ma promesse », dira le boss kabyle.
«2M d’euros, sinon je ne lâcherai pas Ebossé»
Ce n’est un secret pour personne, l’attaquant de la JSK, Ebossé est courtisé par plusieurs équipes étrangères, mais jusque-là, il n’y a aucune offre financière intéressante d’après le boss de la JSK. «Est-ce qu’on vendra Ebossé, peut-être bien, mais pas à n’importe quel prix. Il y a certes des offres mais pas très intéressantes. Ce que je peux dire à ce sujet, c’est que si on doit vendre notre meilleur attaquant, ça ne sera pas pour moins de deux millions d’euros», nous a précisé Hannachi.
«Plafonnement des salaires ? La meilleure chose qui puisse arriver à notre championnat»
Si plusieurs présidents sont contre la nouvelle loi du plafonnement des salaires, ce n’est pas le cas de Mohand Chérif Hannachi. «J’ai toujours milité pour le plafonnement des salaires. Je dirai même que c’est la meilleure chose qui puisse arriver à notre championnat. Un joueur à 120 millions de centimes c’est plus que suffisant. Comme ça, au moins, quand il aura les mêmes propositions partout, il prendra en considération d’autres critères qui ne seront pas que d’ordre financier», précise le boss des Canaris.
«La coupe, on l’a méritée, mais beaucoup de choses se sont passées»
Le moins que l’on puisse dire c’est que la défaite aux tirs aux buts des Kabyles lors de la finale de la coupe d’Algérie face au MCA n’est toujours pas complètement digérée du côté de la JSK : «Je préfère ne pas parler de la coupe d’Algérie, car si je dois en parler il y a beaucoup de choses à dire. Une chose est sûre, c’est que nous avons mérité cette coupe et beaucoup de choses se sont passées lors de cette rencontre dont l’arbitrage a, à mes yeux, été médiocre lors de cette finale. Mais bon je préfère ne rien dire encore une fois», nous a confié le président Hannachi.
JSK – Asselah : les raisons d’un divorce
Par Asma H. A.
Contre toute attente, l’une des premières recrues kabyles cette saison fut un gardien de but en la qualité de keeper international, Azzedine Doukha, auteur d’une excellente saison avec son équipe, l’USMH. En recrutant le goal harrachi, le gardien numéro 1 des Canaris, Malik Asselah, a été donc poussé vers la porte de sortie.
Beaucoup n’ont pas compris l’attitude de la direction de la JSK, y compris Asselah lui-même, qui, bien qu’il soit en fin de contrat, était tout à fait prêt à rempiler, puisqu’il a toujours déclaré qu’il donnerait la priorité à la JSK et qu’il se sentait bien au sein de cette équipe.
Hier lors de la traditionnelle cérémonie organisée par la DGSN pour honorer le club le plus fair-play de la saison, le boss kabyle n’a pas trop voulu s’étaler sur la question, évitant même d’y répondre.
Mais, d’après certaines indiscrétions, deux raisons principales ont poussé Hannachi à se séparer de son gardien de but, auteur pourtant d’une très bonne saison avec les Canaris.
En effet, d’après nos informations, le boss kabyle n’aurait pas apprécié que son gardien fasse l’impasse et décide de ne pas jouer un match de championnat. Asselah avait évoqué le fait qu’il était blessé, mais le médecin du club avait fait savoir à Hannachi qu’il n’avait eu aucune nouvelle de son gardien et de ce fait il ne pouvait faire de diagnostic pour décider s’il pouvait ou non jouer. Une absence que le boss kabyle avait considérée comme irrégulière, mais sans pour autant faire de remarque à Asselah à ce moment- là.
La deuxième raison, sur laquelle Hannachi n’a pas passé l’éponge s’est produite au stade de Béjaïa. Ce jour-là Asselah avait encaissé un but qui, d’après son président, il aurait pu éviter. A la fin de la rencontre, Hannachi qui ne s’était pas déplacé à Béjaïa pour cette rencontre, appelle un de ses collaborateurs et le prie de faire savoir à Asselah que ce n’est pas normal d’encaisser un tel but. N’ayant pas apprécié la remarque de son boss, Asselah se serait énervé, il dira, selon la même source, une parole qui n’était pas du tout du goût de Hannachi.
Deux principales raisons donc qui ont emmené le président kabyle à se passer de son keeper, deux faits principaux qui n’ont rien à voir avec les qualités d’Asselah ou la bonne saison qu’il vient d’effectuer, mais qui, aux yeux de Hannachi étaient suffisantes pour se passer de ses services.
A. H. A.
Hannachi : «Asselah ? Je vous dirai tout après le 24»
Hier, lors de la cérémonie organisée par la Direction générale de la Sûreté nationale, Hannachi, interrogé sur les raisons qui l’ont poussé à libérer Asselah, se contenta de dire : «Vous voulez que je vous parle d’Asselah, je ne peux pas le faire maintenant, mais après le 24, je vous dirai tout sur lui. Croyez-moi il y a beaucoup de choses à dire à ce propos», dira le boss kabyle.