La panique qui s’est emparée du joueur et du staff technique à ce moment a disparue le lendemain puisque la gêne que le Stéphanois ressentait la veille avait disparue. Faouzi Ghoulam a passé des examens approfondis qui n’ont rien révélé de grave. Malgré ce diagnostic très favorable, le staff médical de l’équipe nationale, sur ordre du coach national, a préféré être prudent sur ce cas. Plusieurs test sont été faits et refaits avant que le chef du staff médical de l’équipe nationale ne donne le feu vert à Faouzi de prendre part à la séance d’hier de l’après-midi. Le jeune international algérien s’est entraîné le plus normalement du monde et a pris part à tous les exercices sans ressentir la moindre douleur. Faouzi Ghoulam a eu quand même droit à un échauffement prolongé pour éliminer tout risque inutile à quatre jours du match capital face aux Etalons du Burkina Faso.
La compétition avec Mesbah est relancée
L’inquiétude qui s’est emparée du staff technique de l’équipe nationale est due essentiellement à la sensibilité du poste que Ghoulam occupe. Avec un Mesbah pas au top de sa forme, vu qu’il ne joue presque pas avec son club Parme, la présence d’un concurrent digne de ce nom était chose essentielle pour Vahid Halilhodzic et son staff. Aujourd’hui qu’on s’est rassuré sur l’aptitude du latéral gauche de Saint-Etienne, la compétition pour le poste de titulaire sur le côté gauche de la défense est officiellement relancée. Les deux joueurs ont 4 jours pour convaincre Coach Vahid. L’expérience, la solidité défensive et le métier d’un côté (Mesbah, NDLR), la jeunesse, la fougue et un pied gauche magique de l’autre (Ghoulam, NDLR), de quoi aura besoin Vahid lors de ce match ? La réponse à cette question déterminera qui jouera d’entrée et qui s’assiéra sur le banc des remplaçants.
A. B.
