Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, Vladimir Petkovic, s’est exprimé ce lundi en conférence de presse, sur le match amical prévu mardi face à la Suède, à la Strawberry Arena à Solna (18h00), accompagné du capitaine des « Verts », Riyad Mahrez.
« C’est un match important »
Petkovic n’a pas minimisé l’importance de cette rencontre, malgré son caractère amical : « C’est un match important. Nous sommes dans une série de résultats positifs et on veut rester sur cet élan. »
Il s’agit du premier test pour Petkovic, contre une équipe européenne, depuis son arrivée sur le banc des « Verts » en février 2024.
Si le sélectionneur souhaite évaluer de nouvelles formules, il insiste sur la nécessité de garder une base stable :
« Je teste des choses, mais il faut garder un équilibre et ne pas trop changer pour garder les automatismes. Demain, je vais changer quelque chose mais on mettra tout pour gagner. »
Interrogé sur les choix de joueurs, il assume : « Depuis mon arrivée, je dis que la porte est ouverte. Je me suis mis moi-même en difficulté avec les joueurs convoqués. Le futur nous dira quels joueurs resteront avec nous. »
Le coach admet que les choix sont parfois difficiles, surtout dans un contexte où chacun veut sa chance.
« C’est difficile de faire jouer plus de 17 joueurs dans un match amical. Je comprends que vous aimeriez à chaque fois de nouveaux joueurs. Je pense avoir démontré avoir donné la chance à beaucoup. »
« Trouver l’équilibre »
Le coach national, fidèle à sa rigueur, projette déjà vers les échéances plus officielles.
« Pour moi le plus important, c’est de trouver l’équilibre. Là, nous essayons des choses, mais au mois de septembre, le groupe sera de nouveau plus resserré avec des joueurs qui vont bien ensemble. »
S’il reconnaît les progrès de la Suède, Petkovic y voit surtout une opportunité tactique précieuse :
« La Suède est en reconstruction, très agressive sur le pressing. C’est une opportunité de vivre une situation différente. »
Et d’enchaîner : « Elle a fait beaucoup de progrès par rapport à celle que j’ai connue quand j’étais à la tête de la Suisse. Je pense qu’elle ira loin. Le fait de jouer contre une équipe européenne, ça permet de bien travailler nos automatismes. »
Enfin, concernant les forfaits ou bobos habituels, le coach reste serein.
« On a l’habitude des absences. C’est pour ça que les meilleurs 23 sont avec nous et je suis convaincu qu’on fera de bons matchs. La victoire amène la victoire et la confiance. Il faut tout faire pour la garder. »
M.M