Mansouri : «Difficile pour le Burkina de nous battre»

Publié le : 24 Septembre 2013

L’ex-capitaine des Verts et actuel membre du bureau fédéral, Yazid Mansouri, pense que la sélection algérienne doit se méfier du Burkina Faso, car les Etalons ont beaucoup progressé ces dernières années, et leur arrivée en finale de la dernière CAN montre bien que cette sélection a du potentiel.

- Quel est votre avis sur l’adversaire de l’Algérie pour les barrages qualificatifs pour la Coupe du monde 2014 ? - Je pense qu’on a hérité d’un adversaire costaud dont il faut se méfier. C’est une équipe qui a fait d’énormes progrès ces dernières années et son arrivée en finale de la dernière CAN montre bien la valeur de cette équipe. - Donc, pour vous, c’est une équipe coriace qu’il faut prendre au sérieux… - A ce stade de la compétition, il n’y a pas d’équipe facile. Toutes les sélections qui sont arrivées aux barrages ambitionnent d’aller au Brésil, c’est pour cela qu’on doit bien se préparer pour éviter toute mauvaise surprise. - La sélection burkinabè a affronté les Verts en amical au mois de juin dernier. Que pensez-vous de cette sélection ? - Il ne faut pas la juger par rapport à ce match amical, car au cours de cette empoignade l’équipe du Burkina Faso était amoindrie par l’absence de plusieurs joueurs importants. - Tout le monde s’accorde à dire que le match aller est important et que la sélection algérienne doit impérativement réussir un bon résultat, si elle veut faire un grand pas vers la Coupe du monde 2014 ? - Je suis du même avis, car je pense que si on décroche un résultat positif à Ouagadougou, on pourra aborder le match retour avec plus de sérénité. - Comment, selon vous, il faut aborder le match aller prévu le 12 octobre à Ouagadougou ? - Je pense qu’il faut être bien préparé psychologiquement pour faire face aux aléas du climat et de l’accueil de l’équipe adverse. A mon avis, nous avons beaucoup d’atouts à faire valoir et franchement, je crois qu’on est suffisamment armés pour revenir avec un bon résultat. - Mais les Etalons sont motivés et décidés à aller jusqu’au bout de leur aventure… - C’est sûr qu’une équipe qui arrive à ce stade de la compétition va faire le maximum pour atteindre la Coupe du monde, surtout que le Burkina Faso n’a jamais participé à une Coupe du monde. Je pense que nos joueurs sont conscients de la difficulté de la tâche qui les attend à Ouagadougou, mais avec le potentiel de notre EN je reste optimiste. - Donc, pour vous, notre sélection nationale doit se battre à Ouagadougou pour obtenir un bon résultat à l’aller… - Oui, je pense que l’idéal est de décrocher un résultat positif d’Ouagadougou pour jouer le match retour avec une grande confiance, car chez nous et devant notre public ce sera difficile pour l’adversaire de résister. - Le sélectionneur national a communiqué une première liste de 36 joueurs avant de faire le tri par la suite. Que pensez-vous de la démarche du sélectionneur national ? - C’est une démarche logique de Vahid Halihodzic, car il préfère arrêter une liste élargie avant de faire son choix. Vous savez, il y a des joueurs qui jouent régulièrement alors que d’autres ne jouent pas, c’est pour cela qu’il préfère attendre un peu avant de trancher sur la liste qui jouera le match aller. - Le sélectionner national a exprimé son inquiétude quant au manque de temps de jeu de certains joueurs. Quel est votre avis là-dessus ? - Certes, c’est important pour un joueur d’avoir de la compétition avant un rendez-vous aussi important que celui avec le Burkina Faso, mais, personnellement, je reste tout de même confiant, car la plupart des joueurs de l’EN ont effectué une excellente préparation avec leurs équipes respectives. - Vous avez suivi le parcours de la sélection algérienne lors de la phase des poules, qu’en pensez-vous de ce parcours ? - Les résultats sont là pour montrer que notre EN n’a pas volé sa première place. L’équipe a bien géré ses rencontres en terminant sur la plus haute marche du groupe avec 15 points. Mis à part la défaite contre le Mali au match aller, l’équipe a survolé le groupe. La sélection algérienne a été constante et régulière tout au long de son parcours. - Assurer une qualification pour les barrages avec un tel bilan, ça renforce incontestablement le capital confiance au sein du groupe avant les deux rencontres fatidiques contre le Burkina Faso, n’est-ce pas ? - C’est sûr que notre sélection est sur une bonne dynamique. L’équipe a montré de beaux atouts sur le plan offensif, ce qui laisse augurer une belle suite pour les Fennecs. Il faut que les joueurs continuent sur cet élan pour assurer leur billet qualificatif pour la Coupe du monde au Brésil. - Connaissez-vous des joueurs burkinabés ? - Je connais pas mal de joueurs Burkinabés et j’entretiens de bons rapports avec l’attaquant Dagano, du fait qu’on a joué ensemble lorsque j’étais à Al-Siliya au Qatar. C’est un joueur de qualité qui marque beaucoup de buts. Je pense que Madjid le connaît bien et je suis sûr qu’il va bien le museler s’il va le rencontrer lors du match qui va opposer les deux sélections le mois prochain à Ouagadougou. K.H. «Il faut aller se battre à Ouagadougou» «Offensivement, on a des atouts à faire valoir» «Il ne faut pas oublier que la plupart de nos joueurs ont effectué une bonne préparation»

Kamel Hassani