EN : Belfodil n’a fait qu’appliquer les consignes !

Publié le : 13 Janvier 2015

L’expulsion de Cadamuro a créé comme un grand désordre dans la maison des Verts, Gourcuff a choisi de laisser passer l’orage avant d’opérer des changements, ces derniers étaient visiblement bien étudiées au vu de la réaction de l’équipe en seconde période.

Le coach a choisi de sacrifier un joueur offensif, à savoir Mahrez, pour permettre à Bougy de faire son entrée et de rééquilibrer son équipe, mais au même temps, il a procédé à des remaniements comme l’entrée en jeu de Taïder à la place de Lacen, mais le plus surprenant était ce changement concernant Slimani qui a cédé sa place après une première mi-temps où il a essayé tant bien que mal à marquer sans succès.

Pour certains, l’accrochage que l’ancien Belcourtois a eu avec Aymen Abdennour avant de rentrer aux vestiaires à la pause était la principale cause, mais en réalité Gourcuff a voulu maintenir la pression sur les Tunisiens en attaque et garder le même système de jeu malgré le fait de jouer durant toute une mi-temps à 10.

 

Slimani n’aurait pas fait mieux

Ainsi en éliminant Mahrez et en replaçant Brahimi à gauche, le centre avant allait se retrouver seul devant, Slimani aurait couru dans le vide et cela l’aurait mis en danger, car en plus de son petit accrochage avec Aymen qui lui promettait un traitement spécial en seconde période, il a aussi souffert de quelques douleurs au niveau du genou, qui le mettait face à un risque énorme, s’il était resté pour batailler seul aux avant-postes, c’est pour toutes ces raisons que Belfodil a été appelé à la rescousse, car personne ne peut nier qu’en terme de générosité dans l’effort, le joueur de Parme est l’un des plus présents et les plus performants malgré un début de saison difficile, les tests effectués à Sidi Moussa dès le premier jour du stage l’ont confirmé, et c’est dans ce sens que le joueur a été introduit dans le match, avec pour mission de maintenir la pression sur les défenseurs tunisiens, les empêcher de relancer, et de circuler dans la largeur du terrain, et même dans sa longueur dans le but d’occuper un maximum d’espaces.

Sur ce point, le joueur a parfaitement tenu son rôle, car les Tunisiens ne se sont jamais montrés dangereux, et tout cela grâce à ce sacrifice du Parmesan, qui a mis en péril son image, car après la rencontre, on a croisé des supporters qui ne comprenaient pas le rôle du joueur et son jeu qui n’était pas forcément dirigé vers la cage adverse, un jugement qui a été sûrement porté à la hâte, vu les circonstances dans lesquels Ishak a fait son apparition dans la partie.

S. M. A.