Algérie-Guinée - Halilhodzic : «J’attends un stade plein»

Publié le : 14 Août 2013

L’équipe nationale d’Algérie attaquera à partir de la rencontre de ce soir les préparatifs des deux matches de barrage dont le tirage au sort sera effectué le 16 septembre prochain au Caire.

Les Verts du Bosnien Vahid Halilhodzic ont entamé lundi un stage de préparation qui sera ponctué ce soir à 20h30 par une rencontre internationale amicale contre la Guinée.

A la veille de cette partie, c'est-à-dire hier matin, l’entraîneur national a animé une conférence de presse, la première depuis bien longtemps, car, contrairement à ses habitudes, il n’avait pas organisé une rencontre avec les journalistes à la veille des deux déplacements, au Benin et au Rwanda. C’est pour cette raison que le coach a profité hier pour revenir sur certains points relatifs à la progression enregistrée par son team depuis la dernière CAN, sans oublier bien évidemment d’évoquer le match contre la Guinée d’aujourd’hui, lequel, à ses yeux, est important malgré le caractère amical de la rencontre. La cause est toute simple : le classement FIFA qui sera plus que déterminant pour les prochains tirages au sort. C’est pour ça que l’EN doit être toujours devant pour espérer bénéficier des plus cléments des tirages : «Vous savez, les matches du mois d’août sont très compliqués. Lundi, j’ai fait un test pour voir dans quel état étaient mes joueurs, pour pouvoir choisir la meilleure équipe possible. Pour moi, il faut gagner ce match, c’est une rencontre amicale mais qui peut avoir une grande importance dans le classement, et donc dans les prochains tirages au sort. Etre dans le 3e ou 4e chapeau, ce n’est pas la même chose. Ce fut d’ailleurs le cas lors du tirage au sort de la dernière Coupe d’Afrique.»

 

«Belkalem, Slimani et Djebbour ne joueront pas»

A la question de savoir à quels joueurs il va faire confiance lors de cette rencontre, Vahid nous a informé qu’il ne compte pas risquer en faisant jouer des éléments qui n’ont pas fait leur preparation avec leurs clubs : «Ce serait un gros risque de faire jouer Belkalem, Slimani et Djebbour, ils ne se sont pas préparés, et par conséquent je ne peux pas les aligner. Par contre, pour les remplacer, il ne devrait pas y avoir des soucis j’ai quelques idées en tête.»

 

«Djabou a progressé, il aura sa chance»

L’une des énigmes à laquelle le public algérien n’a pas trouvé de solution, c’est celle de l’ex-meneur de jeu de l’ESS, Abdelmoumene Djabou. Ce dernier a souvent été appelé par Vahid, mais n’a pas eu sa chance. Il n’a eu droit à chaque fois qu’il est aligné qu’à des bouts de match, très peu pour un public qui a soif de dribbles et de gestes techniques, comme ceux de «Memouche». Bonne nouvelle pour ses fans, puisque Vahid annonce sa probable titularisation aujourd’hui. «Djabou a progressé, il a beaucoup évolué pendant deux ans, c’est bien. Et avec le forfait de Feghouli, il devrait peut-être avoir une occasion, au même titre que Khoualed qui travaille sérieusement», a-t-il indiqué.

 

«Cette équipe mérite soutien et reconnaissance»

Lors de la dernière rencontre amicale contre le Burkina Faso disputée au mois de juin, le stade Mustapha Tchaker de Blida n’a pas fait le plein, un fait inhabituel qui avait dérangé quelque peu le driver des Fennecs, lequel n’avait pas laissé passer l’occasion après le match pour menacer de délocaliser les rencontres des Verts vers d’autres stades dans d’autres wilayas qui ont soif de voir l’EN.

Hier encore et à la veille du match contre la Guinée, l’ancien coach du PSG a appelé les fans à venir nombreux, il ne veut pas revivre le cauchemar de la partie contre le Burkina : «Contre les Etalons, j’étais surpris, car je m’attendais à ce que les gens viennent en nombre au stade. Maintenant, on a un autre match, et comme on est en période de vacances, et que beaucoup d’émigrés sont au pays, je lance un appel aux supporters pour venir en masse. J’attends un stade plein, cette équipe a besoin de son soutien et de sa reconnaissance.»

 

«Arrêtez de siffler l’hymne national de l’adversaire»

Un autre point très sensible a été traité par Vahid. Celui-ci ne touche pas à l’EN mais à la réputation de son public.

Le Bosnien n’a pas trouvé que de belles choses depuis qu’il est venu en Algérie, il a recensé plusieurs anomalies et imperfections, que ce soit dans la gestion ou même dans le caractère du citoyen algérien mais qu’il refuse d’évoquer. Pourtant, cette fois, il a bien voulu revenir sur la fâcheuse habitude de notre public qui se mettait à siffler les hymnes des pays qui affrontent les Verts à Blida. Il veut que cela cesse, et ce dès le match de ce soir. «S’il vous plaît, ne sifflez pas l’hymne national de l’adversaire, qu’ils arrêtent de le faire, je n’aime pas du tout ça», a-t-il tenu à lancer en direction des fans via les nombreux canaux médiatiques qui ont couvert sa conférence de presse.

S. M. A.

 

A propos du match barrage

«L’Egypte est la seule équipe que je redoute»

Interrogé sur les équipes qu’il souhaite éviter lors des barrages, Vahid Halilhodzic répondra : «On est prêt à affronter n’importe quel équipe, mais celle que je veux vraiment éviter c’est l’Egypte. C’est la meilleure équipe de ses éliminatoires pour la Coupe du monde. Ils ont gagné tous leurs matchs. 5 sur 5, il faut le faire ! » Avant de se ressaisir : «ce n’est pas que j’ai peur d’eux, mais leur force est réelle. Bien sûr je ne baisserai les bras, pas aujourd’hui qu’on est tout prêt du rêve ! ».

A. B.

 

«Le peuple ne m’a jamais lâché, j’ai une dette envers lui»

Entre les supporters algériens et le sélectionneur national il y a une histoire. «Les gens m’interpelle souvent pour débattre avec moi sur certains sujets relatives à l’EN, m’encourager ou tout simplement m’encourager. Si vous savez le nombre d’Algériens auxquels j’ai parlé lors de mes voyages. De Lille à Lyon, des femmes, des hommes, des vieux des vielles, des enfants…tout le monde m’interpellent. Il faut dire que les algériens ne m’ont jamais lâché. Même quant tout le monde a remet mon travail en question, eux sont restés fideles. Ils reconnaissent mon travail. Ils savent ce que j’ai trouvé en venant ici et ce que j’ai réussi à en faire en deux ans. J’ai une dette envers eux. Je n’ai pas le droit de baisser les bras, je dois tout donner… » Dira le coach Vahid.

A. B.

 

 

«Après deux ans, je suis aux portes du Mondial»

Vahid est très fier du travail qu’il a accompli jusque-là en Equipe nationale, et il ne le cache pas. Il en est même très fier. «Quand je suis arrivé, j’ai trouvé un groupe divisé, rassasié qui n’avait aucune ambition. Je voulais partir. Aujourd’hui, deux ans seulement après, je suis devant la porte du Mondial. J’ai réussi en deux années ce que je devais tenter de faire en quatre ans. Ce n’est quand même pas rien», s’exclamait Halilhodzic.

 

«Avant de choisir le joueur, je choisi l’homme»

«Mon premier stage avec les Verts en août 2011 à Marcoussis me donnait envie de tout lâcher. Ce groupe-là avait touché le ciel. Il était rassasié après la Coupe du monde 2010. Il fallait donc changer certaines règles, sacrifier certaines têtes et refaire tout du début. Ce que j’ai fait. Aimé Jacquet avait écarté Eric Cantona  et David  Ginola, pour les remplacer par Stéphane Guivarc’h et Christophe Dugarry. Tout le monde disait qu’il était fou, mais en 1998, il a gagné la Coupe du Monde et deux ans après, ils ont remporté l’Euro. C’est pour dire que le coach est appelé certaines fois à faire des choix difficiles. Avant de choisir le joueur, il faudra choisir l’homme, ce que je fais toujours», explique Vahid Halilhodzic.

 

«Contrairement à d’autres, Djebbour est un modèle»

Toujours concernant sa gestion du groupe, Halilhodzic nous a rappelé sa décision d’avoir déjà écarté deux éléments après le match de la Gambie. «Il y a des joueurs qui, aussi bons qu’ils peuvent l’être, risquent néanmoins de détruire votre groupe. Après nôtre victoire en Gambie, deux joueurs faisaient la tête parce que je ne les ai pas fait jouer. Et bien, je ne les ai plus convoqués. Ils ne sont plus là. Quand je vois Djebbour, buteur du Championnat grec, un super joueur qui a des années avec la sélection, fêter nos deux dernières victoires, content de notre exploit, je me dis que ça, c’est le genre d’éléments que je veux avoir dans mon équipe. Il a une influence positive sur le groupe. C’est un model», confie le coach.

 

«J’ai dit à certains que je peux effacer leurs numéros de téléphone»

Le coach Vahid rigole souvent avec ses joueurs. Hier, le sujet était la coupe de cheveux de Taïder, ou alors les soirées qu’ils passeraient, en cas de qualification au Mondial, à Copa Cabana. Toutefois, quand il faut être ferme et méchant, Vahid peut l’être. «Je rigole des fois avec les joueurs. Je lance des blagues, je fais le guignol aussi… Hier, j’ai dis à Taider qu’il fallait être vraiment courageux pour se couper les cheveux comme il l’a fait. Il m’a dit qu’il allait faire, je ne sais quoi, si l’Algérie se qualifiait en Coupe du monde.  J’ai aussi parlé des soirées folles que nous allons passer à Copa Cabana, au Brésil… Bref, on rigole bien… Mais j’ai dit aussi à certains que je peux à n’importe quel moment oublier ou effacer leurs numéros. L’EN est au-dessus de tous. Personne n’est indispensable, personne.»

A. B.  

 

«Aller au Brésil avec l’Algérie, ce serait ma revanche…»

Se qualifier en Coupe du monde est avant tout une ambition personnelle du Coach Vahid Halilhodzic. Lui qui a été évincé de la sélection ivoirienne quelques mois seulement après l’avoir qualifiée au Mondial 2010 veut prendre sa revanche. Partir au Brésil avec l’Algérie serait la meilleure des vengeances. «J’ai qualifié la Côte d’Ivoire au Mondial 2010 en ayant réussi un parcours presque parfait : 5 victoires et 1 nul ! Quelques mois avant le début du tournoi, on m’a viré. Je suis le seul entraîneur au monde à avoir été renvoyé par un chef d’Etat. C’est pour dire que cette qualification à la Coupe du monde du Brésil est aussi un objectif personnel. Ce sera ma revanche.

A. B.  

 

«Je ne m’attendais pas à parler des barrages au mois d’août»

 Le jour même du tirage au sort des poules pour les qualifications à la Coupe du monde, Halilhodzic disait : «C’est un groupe décisif. Le Mali est le favori. Je m’attends à ce que le dernier match face aux Aigles sera décisif…» Grâce à nos deux dernières  victoires à l’extérieur et aux faux pas du Mali, l’Algérie est qualifiée sans même jouer le dernier match face aux Aigles. A ce propos, Vahid a dit : «Je ne pensais pas parler du match barrage au mois d’août. On a fait un parcours exemplaire. 4 victoires en 5 matches, c’est énorme. Seule l’Egypte a fait mieux que nous.».

A. B. 

 

Concernant les locaux : «Actuellement, il y a des joueurs intéressants dans le championnat d’Algérie»

Comme à chaque conférence, Vahid a évoqué les locaux et a parlé une nouvelle fois de leurs qualités, mais qu’ils manquaient de travail physique et de sérieux. Il a réaffirmé son intention de refaire confiance à certains talents qu’il aurait détectés, histoire d’en faire de nouveaux Slimani et Belkalem : «Les joueurs, qu’ils évoluent en Algérie ou en Allemagne, il n’y aucun problème. Si je vois que celui d’ici est meilleur que le professionnel, il n’y a aucun souci. J’ai prouvé par le passé que je pensais à eux, 45 % de joueurs locaux ont été convoqués. J’ai fait appel en tout à 30 joueurs.» Et d’ajouter : «Khoualed a une qualité de centre, de passe, mais on n’a pas de place dans l’axe. Toutefois, c’est possible de le voir à droite. Il y a des joueurs actuellement intéressants. Mais, ici, plus tu as du talent, plus tu travailles moins.»

 

«Des personnes ont failli dans leur mission de superviser les jeunes talents locaux»

On sait tous que Vahid était très en colère à une certaine période contre Kaoua, et même ses autres adjoints, qu’il envoyait sur les terrains de la république pour superviser les locaux sans résultat (il y a eu une affaire Bezzaz). Il a évoqué pour la première fois ce point en parlant du problème de la détection des oiseaux rares : «Maintenant, je connais mieux qu’il y a deux ans le championnat, certains m’ont caché des choses. J’ai dû aller les voir moi-même.»

 

«Tedjar est un fainéant»

Critiqué lors de la CAN pour avoir pris Tedjar, Vahid reconnaît enfin son erreur : «Vous aviez raison de me critiquer pour Tedjar. C’est un joueur qui a d’énormes qualités, physiques, techniques, mais c’est un fainéant. Il s’est attaché à nous et appelle, mais maintenant qu’il n’est pas là, il va faire son autocritique. Il a beaucoup de qualités et a effectué 10 stages avec moi. Je connais un peu ça, lui et les autres locaux doivent travailler.» 

S. M. A.

 

 

«On a 4 joueurs menacés de rater les barrages. Ils seront ménagés contre le Mali»

Vahid affirme qu’il a profité de ce stage pour discuter avec 4 de ses joueurs menacés de prendre un carton qui sera lourd de conséquence. Il les mettrait à l’écart lors des barrages. Ces joueurs seraient Slimani, Feghouli, Kadir et… Bouzid, lequel ne fait plus partie de la composante : «Quatre joueurs ont des cartons et sont menacés de rater les barrages s’ils sont avertis contre le Mali. Je vais beaucoup discuter avec eux, et je donnerai la chance à d’autres pour voir si je peux compter sur eux.»

S. M. A.

 

«Je souhaite que toute l’Algérie puisse faire la fête le 16 novembre prochain»

«Comme avant la CAN quand j’ai appelé les fans et la presse à être logiques dans leur raisonnement, je le fais actuellement avec mes joueurs pour éviter la désillusion. Je sais que je peux avoir contre moi toute l’Algérie si j’échoue lors des barrages, mais mon souhait le plus cher, c’est de voir toute l’Algérie faire la fête le 16 novembre prochain.»

S. M. A.

 

 

«J’ai dit à Kadir que s’il ne joue pas, il ne sera plus sélectionnable»

 

Questionné sur les joueurs qui ne jouent pas dans leurs clubs ou qui risquent de passer une année désagréable et surtout sur le sort qui leur sera réservé, Vahid Halilhodzic n’a pas mâché ses mots. «Plusieurs joueurs ont choisi d’aller dans de grands clubs et c’est une bonne chose. Mais maintenant, il faudrait qu’ils jouent régulièrement. J’ai d’ailleurs appelé Kadir pour lui dire sincèrement que s’il ne trouve pas un club où il pourra jouer, il ne sera plus sélectionnable. C’est l’année de la Coupe du monde. Les places sont chères en équipe nationale. Il y a de la concurrence dans chaque poste.»

A.B.

 

Tout en avouant son implication dans les contacts avec Nantes

 «Je suis content qu’il ait signé au Sporting, mais… »

Le nom de Vahid Halilhodzic a été directement relié au transfert capoté de Slimani à Nantes. Nous avons essayé de connaître le degré de son implication dans ce dossier, le coach national nous répondra : «Effectivement, en tant qu’ancien joueur de Nantes et pensant que le jeu de ce club allait avec les qualités de Slimani, je l’ai proposé à ce club. J’ai essayé de l’aider. Mais quand c’est devenu sérieux, plusieurs personnes ont essayé de s’immiscer dans le transfert pour gagner de l’argent alors je me suis retiré. Quand c’est devenu commercial, j’ai préféré quitter la table. »

 

«Je ne suis guère contrarié, au contraire»

Par ailleurs et concernant le choix d’Islam Slimani d’opter pour le Sporting Lisbonne, Halilhodzic a assuré qu’il n’est pas contrarié que son joueur n’ait pas suivi son conseil. «Non, je ne suis pas contrarié. Au contraire. Après tout, c’est sa vie, c’est sa carrière, c’est son choix. Je suis content qu’il ait signé dans un grand club comme le Sporting Portugal. Mais, maintenant, il faudrait qu’il gagne sa place, qu’il continue à être compétitif. Moi, en tant que sélectionneur, je ne demande qu’une chose, que mes joueurs jouent de manière régulière, après, leurs choix sportifs ou financiers, c’est leur problème, uniquement le leur», explique Vahid Halilhodzic.

A. B.     

 

«J’ai peur du mois de novembre»

Hanté par le spectre des blessures, Vahid Halilhodzic dira lors de sa conférence de presse : «La seule chose qui m’effraie, ce sont les blessures. Le mois de novembre est connu pour être le mois où les athlètes, surtout les footballeurs, se blessent le plus. C’est pour ça d’ailleurs qu’on a commencé ce matin un programme préventif de blessures. Il y a la préparation visible, celle que nous faisons et que les joueurs font dans leurs clubs, mais il y a aussi l’invisible.» La préparation invisible est relative à l’hygiène de vie et à tout ce qu’un joueur peut faire en dehors du terrain : nourriture, sommeil, repos, rapports sexuels… tout doit être respecté et surveillé.

A. B.

 

Le problème de l’arrière droit

«J’ai Mostefa, Cadamuro et Khoualed»

 

A propos de cet éternel problème d’arrière droit et surtout l’utilisation de Mostefa à ce poste malgré lui, Vahid Halilhodzic répondra : «J’ai déjà Mostefa et Cadamuro qui peuvent aisément évoluer à ce poste ou à gauche ou même dans l’axe. N’oublions pas non plus Khoualed qui est un garçon très intéressant. Il aura peut-être une chance demain (NDLR : ce soir) de jouer un peu question de confirmer ce que je pense de lui. »

 

«Aïssa Mandi veut réfléchir, je l’ai laissé faire»

 

En parlant de latéral droit, Vahid a fait comprendre qu’Aïssa Mandi refuse pour le moment  de venir en sélection. «Il y a un jeune arrière droit de 21 ans (Aïssa Mandi) que je voulais utiliser, mais il s’avère que ce monsieur veut réfléchir, alors je l’ai laissé faire. Je ne veux pas d’un joueur hésitant. Je veux des hommes engagés à 100%... C’est pour dire que certains continuent de sous-estimer cette équipe nationale. Il ne le devrait pas, parce qu’elle est au- dessus de tout.»

A.B.  

Il lui laisse la porte ouverte

«Je ne suis pas rancunier, le problème de Ryad c’est la concurrence»

 

Ryad Boudebouz n’a plus été convoqué en sélection depuis la fameuse histoire de la chicha. Voulant savoir si la porte est définitivement fermée pour ce joueur, le Bosniaque répondra : «Non, la porte de l’équipe nationale est ouverte pour tout le monde. Je peux peut-être m’énerver, mais je ne suis pas rancunier. Le problème de Ryad, c’est la concurrence. A son poste, il y a Feghouli, Brahimi, Kadir, Soudani, Djabou et même Ouali qui peut jouer dans l’axe et sur les côtés. Le jour où j’aurai besoin de lui, je l’appellerai sans aucun problème. »

A.B.   

 

«J’ai enfin trouvé le groupe que je cherchais depuis 2 ans»

«L’équipe actuelle est très différente de celle d’il y a 2 ans. Vahid a presque tout changé. La politique de rajeunissement a marché puisque l’Algérie est aux portes du Brésil. «Je vous ai dit il y a presque 2 ans que j’étais en train de chercher le groupe avec lequel je vais travailler. Et bien, je l’ai trouvé. J’ai 28+3 joueurs que je juge capables de donner de la joie aux Algériens. Cette jeune équipe peut jouer ensemble lors des deux prochains cycles olympiques», s’enchante Vahid.

 

«Mon discours n’a pas changé, parce que je savais ce que je cherchais dès le début»

Vahid s’estime un homme de principe et de conviction. «Mon discours n’a jamais changé. Je répète à chaque fois les mêmes principes et je suis toujours resté fidele à ma politique. Vous savez pourquoi ? Parce que je savais dès le début ce que je voulais. Je ne peux pas imposer des règles, ni travailler si je ne suis pas le premier à les respecter. Ma ligne de conduite a et sera toujours la même.»

A.B.

«Les 4 joueurs avertis ne joueront pas contre le Mali »

«Pour éviter à ce que les joueurs déjà avertis ne ratent pas les barrages, j’ai décidé de ne pas les faire jouer contre le Mali. Ils sont 4», dira Vahid

A. B.

 

Il a aussi dit

 

- «Avant, l’Algérie récupérait les balles en défense ou chez le gardien de but, aujourd’hui 28% des balles récupérées se font dans le camp adverse»

 

- «Depuis mon arrivée, j’ai convoqué 73 joueurs, 46 d’entre eux ont joué»

 

- «J’ai bâti cette équipe sur ce qui a été  son talon d’Achille, l’efficacité en attaque. Il faut être fou et inconscient pour tenter ce pari »

 

- «Si on rate le Brésil, je serai l’homme le plus détesté en Algérie»

 

- «Avant la CAN, on était faibles dans les duels au sol, aujourd’hui on y  gagne 60%»

 

- «J’ai dirigé 19 matchs, j’en ai gagné 60%»

 

- «En 6 déplacements, j’en ai gagné 4»

 

- «Avant, des joueurs venaient avec 6 à 7 kg de trop. 15% de masse de graisse, c’est trop»

 

- «Je suis le seul entraîneur au monde à avoir été viré par un chef d’Etat»

 

- «En Algérie, tant que le joueur est talentueux, il travaille moins. Ça devrait être le contraire »                A. B.