NAHD : Benlamri, trahison, plan diabolique, naïveté, tout y était

Alors que tout le monde du côté d’Hussein Dey n’attendait plus que l’officialisation de son engagement auprès du Nasria, le défenseur central kabyle Djamel Benlamri a finalement filé en direction de l’Entente de Sétif, snobant les dirigeants du Nasria qui l’attendait dans la soirée de jeudi pour finaliser son engagement avec le NAHD.

Benlamri avait manifestement tout prévu depuis le début, se pointant quasiment chaque soir au bureau du président Ould Zmirli, afin de faire croire à tout le monde qu’il allait signer au NAHD. Il a même gagné la confiance des dirigeants du Nasria qui croyaient qu’ils tenaient là leur plus gros coup en ce mercato estival. Le joueur a même donné son accord définitif au président Ould Zmirli pour s’engager avec le NAHD. Tout cela dans le but de gagner de l’autre côté la confiance du président Hannachi, qui a cru savoir que son joueur allait s’engager au profit du Nasria. Hannachi avait d’ailleurs fixé sa lettre de libération à 500 millions pour le NAHD et au triple de cette somme pour tout autre club. Croyant qu’il allait vraiment signer au NAHD, Hannachi a remis le fameux sésame au joueur, qui s’est de suite dirigé vers Sétif pour s’engager avec l’ESS, alors que les dirigeants du Nasria l’attendaient eux à Hussein Dey, sans leur donner le moindre signe de vie.

Les dirigeants nahdistes se sont fait avoir comme des bleus

Le Nasria a perdu la bataille Benlamri, et le moins que l’on puisse dire est que cela n’est que le fruit de la naïveté des dirigeants du club nahdiste, qui au lieu d’accompagner le joueur afin qu’il puisse récupérer sa lettre de libération à Tizi Ouzou, ils l’ont laissé seul, chose qui lui a permis de mettre à exécution son plan diabolique. Il faut dire que le fait que le joueur avait refusé les 400 millions de centimes que lui avait préparés le président Ould Zmirli, afin qu’il puisse racheter sa lettre de libération, pouvait laisser place à quelques doutes. Les dirigeants nahdistes devaient impérativement déléguer une personne pour accompagner le joueur à Tizi Ouzou afin de récupérer sa lettre de libération, voire même négocier le fameux document directement avec le président Hannachi, plutôt que de laisser le joueur agir seul. Cette naïveté a fait que les des dirigeants nahdiste ses sont fait avoir comme des bleus, par le duo Benlamri-Hamar.

Ça bouillonne à Hussein Dey

 Du côté des supporters c’est tout simplement la grogne, non pas vis-à-vis de la direction du club, qui s’est certes fait avoir par le plan diabolique de Hamar et Benlamri, mais bien par rapport aux dires du joueur qui a rencontré les fans du Nasria dans la soirée de mercredi chez le président Ould Zmirli, en leur garantissant qu’il ne signera nulle part ailleurs qu’au NAHD et qu’il avait tout conclu avec le boss nahdiste. Benlamri a même signifié à quelques fans nahdistes qui l’ont contacté par téléphone le jour même de la signature de son contrat à l’ESS qu’il allait bel et bien signé au NAHD et qu’il était en route vers Tizi Ouzou pour récupérer sa lettre de libération. Des mensonges montés de toutes pièces par le concerné qui n’ont fait qu’accroître la colère des supporters nahdistes, qui se sont sentis floués par un joueur qui ne sera désormais plus le bienvenu à Hussein Dey.

 

M. A.  

Il a été informé de sa libération

Mokrani officiellement libéré                                                                 

Ce qui était dans l’air depuis quelques jours déjà a été officiellement confirmé à l’occasion de la séance d’entraînement de jeudi dernier, lorsque le jeune portier Mohamed- Seddik Mokrani a été interdit dans un premier lieu d’entraînement par les dirigeants du club, qui lui ont signifié qu’il a été officiellement inclus dans la liste des libérés. Le joueur qui a eu une brève discussion avec le président Ould Zmirli, qui lui a confirmé la décision prise par son bureau directeur, a par la suite autorisé le joueur à s’entraîner avec le groupe pour la toute dernière fois.

 

Les supporters contestent la décision des Ould Zmirli

Nombreux sont les supporters du Nasria qui ne cautionnent pas la décision de la direction du club de libérer Mokrani. Pour les nombreux fans du Nasria, libérer Mokrani, c’est tout simplement affaiblir l’équipe qui sera dés lors privée de l’un de ses meilleurs joueurs. Pour les Nahdistes, ni Slimani, Ni Brahimi encore moins Boussouf ne sont du niveau de Mokrani, chose qui fait de cette décision de libérer le joueur une décision inappropriée. Les supporters nahdistes ont d’ailleurs prévu de faire un saut au bureau du président Ould Zmirli afin de contester cette décision et tenter de raisonner les dirigeants du club, en les invitant à revenir sur leur décision.

 

Mokrani : «Les dirigeants m’ont dit que j’ai été libéré pour mon faible temps de jeu»

Contacté par nos soins, le gardien de but du Nasria n’a pas voulu trop s’étaler sur le sujet, nous affirmant seulement qu’il accepterait toute décision émanant de la direction du club. «Je suis surpris par la décision de la direction du club, car si on avait évoqué un supposé chantage de ma part, chose qui a induit ma libération, ce n’est a priori pas le cas, puisque j’ai rencontré les dirigeants du club jeudi dernier et ils m’ont fait savoir que si j’ai été libéré, c’est parce que j’avais caché une blessure la veille du match contre le Mouloudia d’Alger et que c’était essentiellement par rapport à mon faible temps de jeu de la saison dernière. J’ai pris acte des motifs évoqués, je respecte leur décision et bon vent au NAHD. »

 

M.A

Benayad libéré à son tour

La direction du club a également pris la surprenante décision de libérer l’attaquant Mourad Benayad, lequel a été informé de la sentence par Cherif Abdeslam. Ce dernier a pris attache avec le joueur, en lui proposant l’option du prêt vers l’Olympique de Médéa, là où il retrouvera son ancien coach au NAHD, Youcef Bouzidi. Une option qui a été refusée catégoriquement par le joueur, qui a fait savoir à son interlocuteur que si la direction du club avait l’intention de le laisser partir, qu’elle lui remette sa lettre de libération, car c’est lui seul qui décidera de sa future destination. Une source digne de foi nous fera savoir que l’ASMO, l’ASO et l’OMA sont tous sur les traces du joueur chose qui l’a poussé à refuser la proposition de la direction du club. Cette décision de libérer Benayad paraît surprenante, vu que le joueur n’était ni plus ni moins que le meilleur buteur de l’équipe lors de la seconde phase du championnat de la saison dernière.

 

Ouznadji, le prochain sur la liste

Toujours dans le même registre, nous avons appris d’une source digne de foi que la direction du club ne compte pas s’arrêter là, puisqu’il semblerait que le prochain élément qui sera sur la liste des libérés n’est autre que l’autre attaquant Nouri Ouznadji, sur qui le coach Iaïche ne compterait pas vraiment. La direction du club aurait coché le nom d’Ouznadji comme le futur banni, en attendant de lui faire part de la nouvelle à l’occasion de la séance d’entraînement qui aura lieu cet après-midi au stade Bensiam.

 

Ould Zmiri et Zerouati se sont rencontrés avant-hier en soirée

Le Nasria veut Aoudou

Alors que la direction du club a pris la décision de libérer l’attaquant Mourad Benayad et qu’elle compte faire de même avec Nouri Ouznadji, il semblerait bien que le président Ould Zmirli tiendrait bel et bien le remplaçant à ces deux éléments libérés. En effet, le boss nahdiste était en compagnie du boss de la JSS, M. Zerouati, dans la soirée de jeudi. Les deux hommes étaient ensemble pour une seule et unique raison : discuter du probable transfert de l’attaquant béninois Mohamed Aoudou de la JS Saoura vers le Nasria. Et si rien n’a encore filtré sur les tenants et les aboutissants de cette réunion, il est fort probable de voir les deux hommes arriver à un accord vu les très bonnes relations qu’entretiennent les deux hommes. Et Alors que Zerouati avait exigé la somme d’un milliard de centimes pour libérer son attaquant au profit du CRB, il semblerait bien que cette somme soit revue bien à la baisse s’agissant du NAHD, affaire à suivre.

M. A.

 

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