USM El-Harrach
El-Harrach retient son souffle
Par Rachid Hamadi
Ne sachant pas comment va réagir l’équipe en ce début de championnat, les supporters de l’USMH se posent plein de questions sur les chances de leur club. Ils ont besoin d’être rassurés par un groupe qui joue et gagne. Concédant une défaite sur le score de 3 à 1, les fans d’Essefra ont étés très affectés par ce résultat, espérant que l’USMH décrocherait au moins le nul. Ils ont pris une claque derrière la tête avec ce résultat auquel ils ne s’attendaient pas. Le stade 1er-Novembre risque d’être exigu pour le choc qui mettra aux prises l’USMH au CSC samedi prochain. Les supporters s’entasseront pour suivre de près une rencontre qui pourra les éclairer sur les capacités du club à réaliser une bonne saison. C’est peu dire que cette rencontre engendrera une pression terrible sur les épaules des joueurs, lesquels auront la double mission de remporter la victoire mais aussi d’apaiser une bonne fois pour toutes une galerie qui a soif de victoire et de gloire.
Passer du modèle allemand à l’anglais
Plutôt mous dans leur jeu en première période, les Jaune et Noir regretteront d’avoir eu trop confiance en eux, et de ne pas être présents dans les duels, commettant de nombreuses fautes. Cela a été fatal à l’équipe harrachie qui s’est fait surprendre par deux buts en première mi-temps. Même s’ils sont revenus dans le match en seconde période face à la JSS, il a été impossible à l’USMH de remporter la victoire. Cette fois-ci, le douzième homme veut voir une groupe solide, un onze bien présent sur le terrain, et qui étalera toute sa puissance pour gagner les duels. Le manager du club, Boualem Charef, qui travaille sous un modèle anglais, les entraîneurs effectuant le recrutement et le coaching, et qui s’inspire en même temps du modèle allemand en ce qui concerne le jeu, va s’inspirer maintenant du jeu anglais, réputé dur, pour mettre à genoux l’adversaire de la prochaine journée. Ce dernier a pour nom le CSC, et il faudra le prendre très au sérieux. Il faudra gagner un maximum de duels, maîtriser la possession de balle, tout en parvenant à être efficaces devant, ce qui mettra l’équipe sur les rails pour la course au titre.
R. H.
Après le départ d’Amrani
Laoufi décline une offre de la Saoura
L’entraîneur adjoint de l’USMH, Salem Laoufi, a été contacté par la formation de la JS Saoura. Avec le départ probable d’Amrani, les Bécharis ont coché plusieurs noms, dont celui de l’un des adjoints de Charef, auquel les responsables de la JSS ont fait une offre alléchante. Laoufi a dû décliner l’offre pour rester à l’USMH. «C’est une question d’aisance, je me plais à l’USMH, même si on m’a fait une belle offre pour un bon poste. J’ai préféré rester car j’ai un contrat moral avec l’équipe d’El Harrach, je suis resté pour le public et pour Charef. Cela dit, je remercie les responsables de la JSS d’avoir pensé à moi, cela me flatte qu’on ait pensé m’enrôler comme entraîneur en chef. Toutefois, pour l’instant, je veux rester à l’USMH. Nous aurons de gros challenges à relever, et c’est une des raisons qui m’a poussé à dire non», a dit Laoufi au sujet des contacts avec la JSS dont il a décliné l’offre. Etudiant plusieurs dossiers, la direction de la JSS a finalement opté pour Ali Mechiche pour driver la formation bécharie.
R. H.
Boulekhoua : «Nous aurions pu…»
Le latéral droit de l’USMH,
Zinelabidine Boulekhoua, regrette la défaite concédée face à la JSS. Pour lui, l’équipe aurait pu prétendre à un meilleur score. Avouant que l’USMH est passée à côté en première période, Zinou estime que le groupe a mieux géré les débats en seconde période, après la baisse sensible de la température, affirmant qu’El-Harrach pouvait même gagner.
- Comment expliquez-vous la défaite face à la JSS ?
- Il y a plusieurs facteurs. D’abord, je ne vais pas vous surprendre en vous disant que la chaleur nous a beaucoup gênés. C’était difficile d’évoluer sous un soleil de plomb. Il est vrai qu’en première période, nous étions passés à côté, mais l’adversaire non plus ne s’est pas vraiment créé beaucoup d’occasions. On a fait notre travail derrière mais, malheureusement, on a encaissé sur deux balles arrêtées.
- Qu’est-ce qui n’a pas marché exactement ?
- C’est difficile à expliquer. Comme je vous l’ai dit, la chaleur était étouffante, c’était difficile de garder le rythme, et l’arbitrage a été un petit peu vicieux. Nous sommes entrés en seconde période avec un tout autre visage. Nous avons réduit la marque mais c’est le troisième but qui nous a scié les jambes. C’est dommage parce que nous avons encaissé les deux premiers buts sur des balles arrêtés. Ce n’est que le troisième qui a été inscrit d’une frappe lointaine, ce qui veut dire que, défensivement, nous n’avons pas laissé de brèche pour que l’adversaire pénètre.
- Vous pouviez donc prétendre à un meilleur score…
- Exactement, nous sommes parvenus à nous créer pas mal d’occasions. En seconde période, nous avons dominé, mais manqué d’efficacité. En plus, il faisait un peu plus frais en seconde période, ce qui nous a permis de mieux jouer. Malheureusement, alors qu’on ratait beaucoup d’occasions, nous avons encaissé ce dernier but assassin qui nous a scié les jambes.
- Comment va le moral des troupes actuellement ?
- Ça va, il ne sert à rien de regarder derrière, il faut maintenant se tourner vers l’avenir et la prochaine rencontre qui se profile. Nous allons évoluer à domicile, et c’est l’occasion pour nous de gagner notre premier match devant notre public. On ne doit surtout pas se rater face au CSC, on est dans l’obligation de gagner coûte que coûte.
- Justement, comment se présente le match de la deuxième journée face au CSC ?
- On n’a pas le droit à l’erreur, nous n’avons aucun autre choix que d’empocher les trois points. Il est hors de question de céder le moindre point à domicile, on ne doit laisser aucune chance au CSC. C’est une équipe solide, et elle ne va certainement pas nous faciliter la tâche, mais nous devons impérativement gagner cette rencontre. C’est très important pour le moral et la suite du parcours. Pas d’autre alternative que d’engranger les points de la victoire lors de la deuxième journée.
R. H.
Abdellaoui, Belkhemassa et Madani qualifiés avec l’USMA
La CRL a tranché, les trois joueurs de l’académie de la FAF appartenant à l’USMA, à savoir Abdellaoui, Belkhemassa et Madani, ne seront pas harrachis. Partis au siège de la LFP dans l’espoir de retirer les licences des trois joueurs, le SG de l’USMH a été informé que les trois joueurs auront leurs licences mais avec l’USMA, leur club employeur. L’USMH vient ainsi de perdre trois précieux éléments qui auraient pu apporter un plus au club harrachi. Il est utile de rappeler qu’Abdellaoui, Belkhemassa et Madani étaient liés avec l’USMA jusqu’à la fin juin 2013. Toutefois, le fait d’avoir passé une année au sein de l’académie de la FAF, sans jouer avec leur club, est la raison pour laquelle la LFP les a qualifiés avec leur ancien club, estimant que l’année écoulée au sein de l’académie de la FAF permet au club de les garder pour une saison supplémentaire, et ce pour compenser le temps passé à l’académie. De ce fait, le club harrachi voit partir trois jeunes espoirs qu’il aurait tant aimé garder après avoir effectué toute la préparation avec l’USMH.
R. H.
Belabbès qualifié
Contrairement aux trois joueurs de l’USMA, qui auraient voulu continuer l’aventure au sein de l’USMH, le désormais ex-gardien de l’US Quevilly sera bel et bien harrachi. Son CIT, qui a été envoyé de la FFF à la FAF, a été validé, ce qui permet au joueur d’avoir sa licence avec l’USMH. Le jeune portier international des U20 pourra dès la prochaine rencontre, face au CSC, enfiler ses gants et disputer sa première rencontre officielle sous les couleurs jaune et noir de l’USMH, son nouveau club pour les trois prochaines années.
CSC 
USMA 
ESS 
PAC 
ASO 
USMK 
USB 