MCO : Les supporters soutiennent Dagoulou

Tandis que le MCO se morfond dans une crise sportive, il est secoué par ce qu’on appelle l’affaire Eudes Dagoulou. Une affaire qui est en train de prendre une tournure alarmante avec la montée au créneau des supporters qui réclament le retour immédiat de l’international centrafricain. L’incident de mardi n’a fait que rajouter de l’huile sur le feu.

Pour rappel, avant-hier, Eudes Dagoulou s’est présenté au stade Habib Bouakeul pour s’entraîner avec l’équipe, mais il s’est vu signifier par l’entraîneur une interdiction. «C’est une instruction qui m’a été donnée par le président», justifiera Slimani. Toutefois, Larbi Abdelilah, qui pensait qu’en boudant le dernier déplacement, Dagoulou serait honni par les supporters, a fait un mauvais calcul, car, en constatant que leur chouchou est suspendu par la direction, les supporters se sont révoltés ; encore mieux, ils exigent de la direction de récupérer l’international centrafricain avant le match de demain.

 

Réunion avec les dirigeants

Ayant eu vent de la révolte des supporters, le président Larbi Abdelilah a appelé Dagoulou mardi en milieu d’après-midi pour le convoquer à une réunion au siège du club ou le traduire devant le conseil de discipline. Finalement, cette rencontre n’a pas eu lieu. En effet, le président, qui s’était mis d’accord avec le joueur pour un rendez-vous en début de soirée, a décidé de le reporter à hier. Cependant, d’après l’un de ses proches, le joueur campe toujours sur sa position, celle de ne reprendre qu’une fois que la direction lui aura versé un salaire au minimum. La direction sera-t-elle contrainte de céder à ses exigences afin de mettre un terme à la pression des supporters devenue grandissante au fil des jours ? Autre détail, on se demande si l’entraîneur, dans le cas où ce conflit serait réglé,  le convoquerait pour le match de ce vendredi, ce qui paraît impossible étant donné que cela fait une semaine qu’il ne s’est pas entraîné avec le groupe. 

 

Pour la direction, il est toujours suspendu

La direction du club, qui n’a pas apprécié l’incartade du joueur ainsi que ses sorties médiatiques, n’entend pas passer sous silence cette affaire. «Pour nous, ce joueur est suspendu jusqu’à nouvel ordre», a déclaré Larbi Abdelilah à la presse. Ce qui veut dire que pour son retour à l’entraînement, Eudes Dagoulou devra patienter encore.

M. S.

 

Chaïb est désormais qualifié

L’émigré Hamza Chaïb est enfin qualifié au MCO. En effet, c’est le président Larbi Abdelilah qui est allé récupérer sa licence avant-hier à la LFP. A signaler que cet élément est la recrue au mercato hivernal qui n’était pas encore qualifiée.

 

Qui jouera à gauche ?

Layati indisponible et Bourzama qui vient tout juste de reprendre l’entraînement, on s’interroge sur le choix que doit faire l’entraîneur pour combler le poste d’arrière gauche, lequel dispose de deux solutions, à savoir le chevronné Raouf Zarabi ou le junior Bouazza Krachai.

 

Vers la titularisation d’Aoued

Remplaçant depuis quelques matches, Amin Aoued, qui semble être en forme, pourrait récupérer sa place dans le onze rentrant demain. L’autre retour, celui de Seddik Berradja qui a intégré l’entraînement collectif avant-hier.

 

Ouasti doit patienter

Blessé aux adducteurs, Zoubir Ouasti, qui a fait un saut au stade Habib Bouakeul, mardi, nous a indiqué : «Même si cela m’embête de rester loin de l’équipe, je dois prendre le maximum de temps avant d’entamer les séances de rééducation. C’est une recommandation du médecin qui me suit.» Avec Mohamed Megherbi toujours convalescent en défense centrale, le staff technique ne dispose que de peu de solutions.

 

Séance plutôt calme hier

Alors que les deux premières séances (lundi et mardi) ont été marquées par l’hostilité des supporters qui n’ont pas ménagé certains joueurs, celle d’hier s’est déroulée dans le calme, et c’est tant mieux avant la chaude explication de demain avec l’ASO.

 

Le coach insiste sur l’aspect psychologique

Ayant décelé une fragilité mentale chez le groupe, Sid-Ahmed Slimani insiste beaucoup dans son travail sur l’aspect psychologique. Il se permet même de lancer quelques boutades aux joueurs afin de détendre l’atmosphère, rendue lourde par les derniers mauvais résultats, et la montée au créneau des supporters qui exigent des joueurs de redresser la situation, notamment en championnat.

 

Abdelilah réclame du soutien

Sentant le danger, le premier responsable réclame du soutien et surtout une mobilisation dans cette période où l’équipe a besoin de tout le monde pour s’en sortir en championnat. Son appel sera-t-il entendu ?

 

Bourzama en marge du groupe

Comme prévu, Chafik Bourzama a repris hier après-midi l’entraînement après plusieurs jours de convalescence. Toutefois, le défenseur latéral mouloudéen s’est entraîné en marge du groupe. A noter que Fouad Bouguerra, qui se plaignait d’un problème aux adducteurs, a réintégré l’entraînement collectif hier.

 

Où est passé Elimam ?

Le manager général Sofiane Elimam n’a pas été aperçu à l’entraînement cette semaine, alors qu’il ne s’est pas déplacé à Sétif, car il était retenu par une affaire personnelle. Il n’a plus donné signe de vie depuis et on ignore le motif de cette absence.

 

Bentaleb s’est expliqué avec les supporters

Irrité par l’attitude de quelques supporters qui ne cessaient de l’insulter, mardi, Lakhdar Bentaleb (Okocha) avait répliqué par un geste d’humeur qui ne leur a pas plu. Heureusement, après la séance de mardi, des intermédiaires ont organisé une rencontre entre ce groupe de supporters et Bentaleb. Les deux parties ont aplani ce différend qui n’avait pas lieu d’exister et tout est rentré dans l’ordre.

M. S.

 

Achiou : «J’espère revenir rapidement»

 

Propos recueillis par M. Stitou

L’ancien international, victime d’une déchirure musculaire à l’adducteur, se soigne chez lui à Alger où les moyens médicaux sont plus disponibles.

 

- Vous êtes out pour au moins trois semaines….

- Disons que trois semaines c’est un peu exagéré, cela dépendra de l’évolution de ma blessure. Dimanche, j’ai fait une échographie qui a montré une déchirure musculaire. D’ici mardi prochain, je ferai un contrôle, j’espère qu’il sera rassurant et que je pourrai tout de suite après reprendre l’entraînement.

- Avez-vous pris un risque en jouant blessé samedi à Sétif ?

- Pour être honnête, je ne pensais pas que j’avais une déchirure, sinon je n’aurai jamais pris le risque de jouer. Si je l’ai fait, c’était pour aider l’équipe d’autant qu’on déplorait de nombreuses absences. Il est inutile d’avoir des regrets, le fait est là, je suis indisponible pour plusieurs jours.

- C’est un coup dur pour vous, non ?

- C’est un coup dur pas seulement pour moi, mais aussi pour l’équipe qui a besoin de tous ses joueurs pour sortir de la crise sportive qu’elle traverse actuellement. Je vais redoubler les séances de soins afin que la période de convalescence soit plus courte.

- Vous vous soignez à Alger, pourquoi ?

- Tout d’abord, je précise que j’ai eu l’autorisation du club et de l’entraîneur pour me soigner à Alger. Sur place, je dispose de moyens médicaux pour accélérer mon rétablissement. C’est pour cette raison, qu’avec l’accord de l’entraîneur, j’ai décidé de me soigner à Alger.

- Etes-vous frustré de rater les retrouvailles avec l’ASO ?

- Frustré de rater surtout un derby, car j’adore participer à ce genre de match. En outre, je suis déçu de ne pouvoir compter un match de plus dans les jambes, car, comme tout le monde le sait, j’étais sans club lors de la phase aller d’où mon souhait de jouer le maximum de matches lorsque j’ai rejoins le MCO.

- Après deux mois passés au MCO, comment avez-vous trouvé ce nouvel environnement pour vous ?

- J’ai surtout noté la fragilité mentale de l’équipe. Avec les mauvais résultats, le doute s’est installé et l’équipe n’arrive plus à produire son vrai football. Néanmoins, ce n’est pas la seule raison, je pense que nous les joueurs devions faire des efforts dans la concentration. Aussi, les joueurs doivent faire abstraction des critiques des supporters et de la presse, car cela les fragilise mentalement. Sinon du point de vue qualité, on a un effectif plutôt bon. Aussi, j’allais l’oublier, le facteur chance aura pesé dans nos résultats. A Sétif, si l’arbitre avait sifflé le penalty après une main flagrante, à deux à zéro, le match aurait été plié. Enfin, bien que la situation soit délicate, elle n’est pas alarmante. On peut remonter la pente pourvu que tout le monde tire dans le même sens.

M. S.

 

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