JSK-Sandjak-dirigeants : c\'est le bras de fer !

La lune du miel entre les responsables kabyles et l\'entraîneur de l\'équipe première est arrivée à sa fin.

 

En effet, les dirigeants jaune et vert n\'acceptent plus les demandes de leur coach, jugées exagérées. 
La direction lui refuse la mise au vert de 48 heures 
Avant-hier, à l\'occasion de la séance de la reprise des entraînements, Nacer Sandjak a formulé une demande à la direction du club. Pour préparer la rencontre de samedi prochain dans de très bonnes conditions, il voulait une mise au vert à l\'hôtel Amraoua 48 heures avant. Les dirigeants lui ont répondu hier par la négative, estimant que 24 heures suffisaient, comme d\'habitudes. Avec cette décision, les responsables de la JSK ont engagé un bras de fer avec leur entraîneur, surtout que quelques jours avant cette histoire de mise au vert, ils s\'étaient inclinés devant ses décisions.  
L\'histoire a commencé avec le recrutement de Chalali
Pour rappel, c\'est Nacer Sandjak qui a insisté pour le recrutement de Chalali. Après les premiers rounds de négociations avec leurs homologues sétifiens, les dirigeants kabyles ont jugé utile d\'abandonner cette piste, vu la somme d\'argent exigée par Hammar en contrepartie de la lettre de libération. Néanmoins, Sandjak a pesé de tout son poids, exigeant Chalali à ses responsables. Il a fait même du chantage, menaçant de partir dans le où Chalali ne viendrait pas. 
Les choses se sont aggravées avec le déplacement de Tlemcen
Les responsables kabyles, qui étaient dans une situation un peu délicate, surtout après l\'élimination de l\'équipe en coupe d\'Algérie, ont répondu favorablement à la demande de leur entraîneur en rachetant la lettre de libération de Chalali pour trois millions de dinars. Toutefois, au fond d\'eux-mêmes, ils n\'ont pas accepté le chantage de leur entraîneur. D\'ailleurs, ce dernier a ajouté une couche lorsqu\'il a refusé de se déplacer à Tlemcen par route. Il avait exigé de faire ce voyage par avion et, encore une fois, les dirigeants ont accepté ses conditions.
Désormais, les responsables refuseront le chantage de leur entraîneur
Certes, les dirigeants kabyles ont répondu favorablement à la demande de leur entraîneur et à deux reprises, mais ils n\'ont pas aimé ses décisions. Ainsi ils ont décidé de ne pas répondre à toutes ses demandes. La preuve, ils ont refusé sa demande d\'entrer en mise au vert 48 heures avant la rencontre de l\'ASO. Reste à savoir maintenant qui aura le dernier mot dans ce bras de fer, Sandjak ou les dirigeants ?                                 S. T. 

 

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