Sandjak-Hannachi : reprise des négociations

Rebondissement dans les négociations avec Sandjak, puisqu’au moment où tout le monde a cru que le président Hannachi a définitivement écarté sa piste, il a chargé un de ses proches dans la soirée d’hier pour renouer le contact avec le coach de Noisy-le-Sec afin de l’informer de la décision du président de la JSK de poursuivre les négociations avec lui en fin de soirée.

Vers 19h (heure algérienne), Sandjak s’apprêtait à diriger la séance de son équipe (Noisy-le-Sec) et il ne devait recevoir l’appel de Hannachi que deux ou trois heures plus tard. La reprise des négociations entre les deux hommes étonnera sûrement plus d’un, surtout après la publication hier du communiqué de la direction de la JSK sur son site et dans lequel elle a souligné qu’aucun club en Algérie n’est en mesure de satisfaire les exigences financières de Sandjak. Pourtant, le CSC et l’USMA ont recruté des entraîneurs dont les salaires dépassent les 35 000 euros par mois. Si on se réfère au communiqué de la direction, Sandjak aurait exigé une somme astronomique.
La direction : ses exigences dépassent les capacités financières de la JSK   
Dans le communiqué publié hier sur le site du club, les dirigeants ont précisé que Nacer Sandjak leur a promis de rendre sa réponse lundi dernier, tout en ajoutant qu’en rentrant chez lui en France, il donnera l’impression d’être satisfait par l’offre de Hannachi, laquelle était conséquente. Malheureusement, d’après toujours les dirigeants, sa contre-proposition reçue mardi dépasse de loin les capacités financières de la JSK et même de tout club algérien. La direction s’est abstenue de révéler le montant exigé par Sandjak, mais d’après un proche de Hannachi, l’ex-entraîneur des Verts aurait exigé 30 000 euros pour prendre la barre technique de la JSK. Notre interlocuteur ajoute que le président de la JSK lui a offert 12 000 euros. Bien qu’il y ait un écart considérable entre l’offre de Hannachi et l’exigence financière de Sandjak, les dirigeants ont décidé de reprendre langue avec lui. Jusqu’au moment où nous mettons sous presse, chacune des deux parties reste disposée à faire des concessions afin de parvenir à un accord final. 
La composante du staff constitue aussi la pomme de discorde  
Si les dirigeants n’ont évoqué dans leur communiqué que l’aspect financier, on a appris d’une source digne de foi que la composante du staff constitue aussi la pomme de discorde. L’actuel coach de Noisy-le-Sec veut ramener son propre staff, alors que la direction juge qu’il serait inopportun de changer tout le staff en cette période. D’ailleurs, certains proches de Hannachi ont appelé l’entraîneur adjoint Mourad Karouf dans la soirée de mardi pour le rassurer quant à son avenir. C’est eux qui font des mains et des pieds pour que les contacts avec Sandjak n’aboutissent pas, car ils savent parfaitement que si Sandjak revient, il fera un grand nettoyage autour du club, surtout après tout ce qui lui est arrivé lors de son deuxième passage.    
Sandjak prêt à faire des concessions
Même si les dirigeants lui ont adressé quelques flèches, Sandjak a fait savoir à l’intermédiaire de Hannachi que non seulement il est prêt à écouter le président de la JSK, mais aussi à faire des concessions. En ce qui concerne le volet financier, les deux hommes devront chacun de son côté faire un effort pour tenter de trouver un accord. Mais reste maintenant à savoir qui fera des concessions concernant la composante du staff technique. Sandjak finira-t-il par accepter de travailler avec l’actuel staff ou bien Hannachi lui laissera tout le loisir pour choisir ses assistants ? La réponse, on l’aura incessamment.
Sandjak est de nouveau la priorité de Hannachi
Convaincu que pour faire calmer les supporters, il devra ramener Sandjak qui bénéficie de l’estime de la plupart des fans, Hannachi a déclaré aux membres de son conseil d’administration que Sandjak reste sa priorité principale. Il sait que pour engager un entraîneur de renom, il lui faudra débourser au minimum 25 000 euros et c’est pour cela qu’il a réactivé la piste de Sandjak dans la soirée d’hier. Et contrairement à la veille où ses proches nous ont confié que la JSK a besoin d’un entraîneur comme Luis Fernandez, hier, ils ont annoncé que Sandjak est l’entraîneur qu’il faut pour le club kabyle. C’est difficile à n’importe qui de se retrouver dans ce double langage.  
  Réunion du conseil d’administration aujourd’hui
Le président Hannachi devra se réunir aujourd’hui avec les membres de son conseil d’administration afin de discuter de l’avenir de la JSK. Il devra informer ses dirigeants de ses dernières négociations avec Sandjak, mais il n’attendra pas leur OK pour trancher sur la succession de Fabbro. D’ailleurs, il devait s’entendre sur tout hier avec le coach de Noisy-le-Sec.
Mohamed A. 
Simondi et Lavagne proposés
D’après une source proche de la direction, l’ancien coach de l’ESS, Bernard Simondi, a été proposé aux dirigeants de la JSK. Ces derniers ont même révélé hier sur le site du club l’ancien coach de Garoua et du Cameroun, Denis Lavagne, qui a été proposé à la direction.
M. A.
Geiger toujours d’actualité 
L’entraîneur Alain Geiger n’écarte toujours pas son souhait de reprendre du service avec les Canaris. Sans club depuis son retour de l’Arabie Saoudite, le coach suisse a toujours la cote chez les supporters kabyles.
 Fernandez trop cher pour la JSK
Dans la soirée de mardi dernier, le président Moh Chérif Hannachi a annoncé aux journalistes présents à la cérémonie de Nedjma organisée à l’hôtel El-Aurassi qu’il veut à tout prix Luis Fernandez et qu’il attend son accord qui peut intervenir dans les prochaines heures, mais le lendemain, c’est-à-dire dans l’après-midi d’hier, il a pondu un communiqué sur le site du club dans lequel il a souligné que Fernandez a été proposé à la JSK et que son CV ne répond pas au profil qu’il recherche. Les dirigeants kabyles n’ont donné aucune autre explication aux raisons qui les ont poussés à abandonner la piste de l’ancien entraîneur du PSG. Selon une source proche de la direction, le président Hannachi l’a écarté de sa liste d’entraîneurs susceptibles d’entraîner la JSK après avoir appris que celui-ci a déjà entraîné la sélection d’Israël. En plus, Luis Fernandez est un entraîneur qui n’acceptera pas de travailler pour des miettes. Il aurait exigé aux dirigeants du CSC à l’intersaison 40 000 euros pour driver les Sanafir. La direction de la JSK n’est pas du tout en mesure de satisfaire ses exigences financières. Mais la question qui se pose d’elle-même : pourquoi le président Hannachi et le président de la section football Yazid Yarichène ont mis son nom dans leur calepin avant que la direction dans un communiqué publié hier sur le site du club ne déclare que son CV ne répond pas au profil et ne convient pas pour la JSK.  
M. A.    
La direction dément tout contact avec Mouassa
Annoncé comme le futur probable entraîneur de la JSK, Kamel Mouassa n’a jamais caché son souhait de succéder à Enrico Fabbro. Son nom revient avec insistance, mais la direction a démenti tout contact avec lui. Les dirigeants ont précisé qu’ils entretiennent de bonnes relations avec lui, mais ils ne l’ont à aucun moment contacté en vue de diriger la JSK.
Mouassa était à Tizi Ouzou mardi dernier
Même si les dirigeants nient avoir pris attache avec Mouassa, la présence de ce dernier avant-hier à Tizi Ouzou a ouvert la voie à toutes les spéculations. Les rumeurs concernant son retour à la JSK ne s’arrêteront que le jour où le président Hannachi trouvera un entraîneur.  

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