Après plusieurs jours de mutisme, revoilà le président de la FAF Charaf- Eddine Amara avec des déclarations accordées aux medias au terme du match amical entre les U23 algériens et leurs frères palestiniens.
Après plusieurs jours de mutisme, revoilà le président de la FAF Charaf- Eddine Amara avec des déclarations accordées aux medias au terme du match amical entre les U23 algériens et leurs frères palestiniens.
C’est hier qu’a pris fin le délai d’envoi des convocations pour la pré-liste de joueurs qui prendront part au premier regroupement des Verts post-échec de mars dernier.
Belmadi a donc fait son choix, et devra travailler avec le groupe élargi qu’il a choisi pour ce redémarrage.
Le coach national a encore une semaine au moins pour suivre ses poulains et arrêter la liste définitive, la fin de la plupart des championnats étant programmée le week-end prochain, il sera question de faire les meilleurs choix possibles, et vu la spécificité de cette prochaine date qui durera 2 semaines, Belmadi devra convoquer un groupe avec pas moins de 26 joueurs, dont des nouveaux auxquels il tâchera de donner du temps de jeu.
L’EN jouera, comme on le sait, le 4 juin, et le 8 juin respectivement contre l’Ouganda et la Tanzanie, mais le coach insiste toujours pour jouer un 3e match lors de la 2e semaine de cette fenêtre, il faut dire que les rencontres de qualification de la CAN ont été toutes les deux placées lors de la 1re semaine, ce qui veut dire que la 2e semaine restera vide, et c’est pour cette raisons que Belmadi veut en profiter pour travailler et jauger les capacités de ses joueurs, notamment les nouveaux contre de bonnes formations, il a demandé à ce que la FAF lui trouve un sparring-partner de qualité pour jouer le 14 juin mais jusqu’à maintenant, il n’y a pas du nouveau.
Retard
2 semaines avant la date FIFA et un mois avant la date initialement prévue pour ce match amical d’envergure que veut le coach, RAS du côté de la FAF, aucun accord n’a été trouvé avec une sélection, pourtant ce ne sont pas les demandes qui manquent.
En effet, malgré le dernier échec essuyé contre le Cameroun, l’Algérie bénéficie toujours du respect du monde du football, plusieurs fédérations du monde entier ont saisi la FAF pour des rencontres en ce mois de juin et pour plus tard aussi, mais le problème c’est que la FAF n’a pas pu finaliser avec elles pour des raisons multiples, récemment on vous faisait part de l’intérêt du Venezuela et de l’Uruguay ainsi que des petits pays de l’Europe de l’Est pour des rencontres amicales contre l’EN, mais visiblement ni les noms ni le football développé par ces teams n’ont réussi à emballer le coach, d’autres propositions ont été faites par d’autres équipes, et a chaque fois ça tombe à l’eau à cause des hésitations du staff et surtout de ses exigences, cela montre à quel point cette date et ce match sont importants aux yeux de Belmadi qui veut élever le niveau dès le départ, le renouveau promis aura lieu mais par étape, ce qui veut dire que la composante du groupe de juin sera essentiellement assurée par des éléments de la maison, capables de retrouver des couleurs et se défendre contre des teams du monde entier, sauf que Belmadi n’aura peut-être pas ce qu’il voulait, la faute, nous dit-on, à sa décision finale de rester, intervenue un peu tard, le coach national a attendu la fin avril pour répondre favorablement à la demande de ses supérieurs de rester, pourtant durant les semaines qui ont précédé cette annonce faite à travers la fameuse vidéo de la FAF TV, Charaf-Eddine Amara l’a invité à maintes reprises d’annoncer sa décision le plus tôt possible, c’était pour commencer à préparer ce retour sur le terrain des Verts, l’idéal, selon la FAF, aurait été de commencer à bouger pour l’organisation du stage à la minute qui allait suivre le tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2023 effectué le 19 avril dernier en Afrique du Sud, mais Belmadi a prolongé le suspense jusqu’au 24 du même mois, 5 jours, où beaucoup de choses se sont passées, des accords ont été conclus et des matches ont été programmés entre sélections du monde entier, ce qui fait qu’il ne reste pas beaucoup de choix, car en même temps Belmadi insiste sur un gros calibre.
Quelques options existent et le choix final sera effectué par le coach national, et ce qui est sûr c’est qu’il ne sera totalement en cohérence avec ses plans vu que les grandes équipes à 2 semaines du début de la fenêtre ne courent pas les rues, reste à savoir à la fin, dans quel pays et sur la pelouse de quel stade aura lieu cette partie, sachant qu’un retour à Oran après le match devant l’Ouganda n’est pas envisagé.
Comme nous vous l’indiquions hier, la FAF est toujours dans l’attente d’une correspondance de la FIFA concernant les statuts révisés. Une dernière révision a eu lieu il y a plus d’un mois, avant que la mouture ne soit envoyée pour une ultime approbation de l’instance mondiale, ce qui fait, qu’au prochain retour, la FAF et Charaf-Eddine vont enfin pouvoir passer aux choses sérieuses, à savoir la mise en application des nouveaux statuts après une AGEX qui doit se tenir incessamment.
Espoir
Mais voilà qu’entre-temps, beaucoup de choses ont eu lieu dans la maison de la fédération, une série de démissions des membres fédéraux a entraîné le gel des activités du BF, ce dernier ne peut plus siéger, ni délibérer, du moment que même les suppléants sur qui il comptait pour revenir dans le match n’ont pas voulu adhérer à sa démarche, il peut cependant continuer à espérer une solution, et celle-ci n’est pas prévue par les statuts actuels, d’où la nécessité de puiser dans les compétences de la FIFA et du MJS.
Personne ne pensait un jour qu’un blocage comme celui-ci allait arriver, Charaf-Eddine se retrouve coincé entre un BF incomplet muet et handicapé et des statuts qui attendent depuis des mois et des mois à être amendés, il comptait commencer par une AGEX pour en finir et lancer des élections dans le respect total des nouveaux statuts, mais le désaccord au sein du BF, jumelé à la pression du MJS qui a demandé l’application de la loi sur le cumul le plus tôt possible, a tout remis en cause.
Solution
Si la FAF affirme que pour tenir l’AGO tout est déjà prêt, étant donné que les bilans ont été validés lors de l’ultime réunion du BF du 28 avril dernier, en revanche on voudrait bien respecter le remaniement calendaire intervenu il y a quelques jours, et qui prevoit la tenue de 3 AG dont une première pour amender les statuts, du coup, la FAF qui a le droit de tenir dans les conditions actuelles son AGO aimerait trouver une solution pour commencer par une AGEX, et se conformer aux nouveaux statuts et continuer le processus jusqu’à arriver à une AGE pour l’élection d’un nouveau bureau.
Si l’opposition est en train de se féliciter d’avoir atteint ce stade avancé de blocage, synonyme, selon elle, d’une fin de mission de CEA, nécessitant bientôt une démission de sa part, en revanche l’intéressé ne veut pas lâcher prise. D’ailleurs, selon une source sûre, la prochaine étape prévue par le clan présidentiel sera de consulter la FIFA et le MJS, essayer de coordonner avec les deux instances pour sortir avec une solution, qui permettra cet amendement impossible des statuts, et cela bien évidemment après la réception des bons statuts, il s’agit là d’une situation inédite, imprévue, qui nécessite ce recours aux compétences du gouvernement algérien représenté par le MJS et par la FIFA l’éternel garant de la bonne marche du sport roi et de sa gestion. D’ailleurs, du côté de ce clan, l’on reste confiant car il n’y a pas mal de petits indices qui laissent croire que l’aide sollicitée peut s’avérer payante, ce qui fait qu’actuellement du côté de la FAF on ne panique pas, on continue de gérer et surtout on attend le retour des statuts qui devront d’abord transiter via le siège du 1er-Mai avant le lancement de cette étape prévue par la FAF, avec l’unique et seul but de respecter le calendrier récemment arrêté.
S.M.A
Dans un souci d’éclairer l’opinion sportive, en général, et les supporters de l’EN en particulier, et de mettre un frein aux spéculations, dont certaines ont dépassé le cadre purement sportif et réglementaire, au sujet de la réclamation relative à l’arbitrage du match Algérie-Cameroun du 29 mars dernier, la FAF a enfin communiqué hier à travers un long texte à travers lequel elle est revenue sur les détails de ses correspondances avec les différentes commissions de la FIFA, mettant l’accent sur l’intervention d’une agence spécialisée, qui a fait une étude détaillée des actions de jeu litigieuses et des décisions prises par le Gambien Gassama.En effet, après une première correspondance effectuée dans l’urgence au lendemain de la rencontre perdue à Tchaker, la fédération a fait appel à une expertise d’une agence spécialisée et réputée pour avoir collaboré avec la FIFA, mais aussi le CIO, l’UEFA et le Conseil d’Europe, dont la conclusion a qualifié l’arbitrage de ce match de suspect et ce sur une échelle d’appréciation de trois niveaux (Arbitrage normal, arbitrage suspect et arbitrage anormal).
Arbitrage suspect
La correspondance datant du 4 avril revient sur les actions de jeu où il y avait des cas litigieux, et au final il s’est avéré que le nombre de décisions incorrectes de l’arbitre est bien plus élevé que les standards habituels des matchs de football professionnel, ce qui a amené la boîte en question à conclure que des investigations supplémentaires seraient nécessaires pour indiquer si ce match a été intentionnellement manipulé ou pas au niveau de l’arbitrage.
Il s’agit là de la conclusion qui avait donné des espoirs à la FAF et surtout à Belmadi, d’autant plus qu’elles étaient dans le même sens des reproches faits par le sélectionneur à chaud et même avec du recul, d’où ses propos lancés lors de son passage radio récemment quand il affirmait que le dossier était lourd, des affirmations qui ont laissé croire que la FAF a introduit d’autres preuves n’ayant pas un lien avec l’arbitrage, mais la FAF a démenti cela dans son communiqué : «En dehors des éléments d’ordre technique en sa possession et qu’elle a introduits, dont des vidéos et le rapport d’expertise, la Fédération algérienne de football n’a jamais reçu la moindre pièce ou toute autre preuve matérielle (sous un quelconque support) d’une tierce partie afin de la verser dans son dossier de réclamation.» Ce qui l’a amenée à demander à tous ceux qui ont proféré des accusations de les assumer : «Agissant dans le cadre strictement réglementaire que lui confèrent les Lois du Jeu de la FIFA et des procédures usitées, la Fédération algérienne de football n’est à aucun moment responsable des déclarations et/ou publications faites par des parties tierces.» Ce qui met un terme aux allégations de certains facebookeurs ayant laissé entendre qu’ils ont contribué dans le dossier avec l’introduction de vidéos et autres preuves de corruption, impliquant des gens de la FECAFOOT ou autres parties, une autre occasion pour la fédération de rappeler qu’elle n’a jamais cité le nom du Cameroun depuis le début de ses réclamations.
Reproches
La FAF n’est pas restée de marbre vis-à-vis la fameuse réponse de Collina datée du 6 mai, elle estime qu’elle ne répond aucunement aux demandes introduites dans le dossier de réclamation, elle précise aussi que le courriel ne comporte pas plusieurs pages et encore moins des réponses et explications au sujet des points soulevés dans la réclamation, et par conséquent, l’instance fédérale a arrêté une nouvelle liste d’exigences, et de clarifications, trouvant par exemple que l’arbitrage du match n’a à aucun moment été évoqué dans la réponse de la FIFA, alors que la réclamation de la FAF fait référence à des situations jugées litigieuses et pour lesquelles l’instance fédérale aurait souhaité des réponses claires et précises, Aussi, la Commission des Arbitres de la FIFA n’évoque pas si l’arbitre directeur a appliqué correctement les Lois du Jeu et respecté le protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage souligné dans ce même courriel. Et comme on vous l’a déjà expliqué dans ces mêmes colonnes, la FAF a réclamé l’accès aux communications audio enregistrées entre l’arbitre directeur et les autres arbitres (assistants et ceux de la VAR) mais cela est resté sans suite. C’est pour ça que dans la conclusion tirée par le communiqué d’hier, l’instance fédérale affirme qu’elle est toujours dans l’attente d’une suite claire et objective à cette réclamation.
Les sit-in à Zurich salués
Pour conclure, la FAF a tenu à rendre un vibrant hommage à toutes celles et tous ceux, parmi les supporters des Verts, qui ont exprimé leur soutien et ont manifesté une attitude positive et responsable pour défendre le bien-fondé de ce dossier de réclamation, une manière de saluer les participants aux sit-in organisés par les Algériens devant le siège de la FIFA à Zurich. La fédération termine son communiqué en indiquant que l’objectif premier de sa démarche entreprise le lendemain de l’échec face au Cameroun, c’est de mettre une barrière ‘’pour que de telles dérives arbitrales soient réprimées et bannies à tout jamais du paysage footballistique continental» allant dans le même sens des propos de Belmadi qui a inisisté et combat à chacune de ses sorties médiatiques les agissements et la corruptions qui est en train de salir et de tuer à petit feu le football africain.
S.M.A
Quelques jours après avoir reçu la réponse de la FIFA concernant sa plainte contre l'arbitrage du match Algérie-Cameroun comptant pour les barrages de la Coupe du monde, la Fédération Algérienne de Football a publié un long communiqué dans lequel elle explique sa démarche et détaille la situation et la réponse de la FIFA
Voici le contenu du communiqué de la FAF :
Dans un souci d’éclairer l’opinion sportive, en général, et les supporters de l’équipe nationale en particulier, et de mettre un frein aux spéculations, dont certaines ont dépassé le cadre purement sportif et réglementaire, au sujet de la réclamation relative à l’arbitrage du match Algérie – Cameroun du 29 mars 2022, comptant pour le barrage des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA – Qatar 2022, la Fédération algérienne de football tient à apporter les éclaircissements suivants :
• Au lendemain de ce match, soit le mercredi 30 mars 2022, la Fédération algérienne de football a introduit, auprès du Secrétariat Général de la FIFA, un dossier de réclamation au sujet de l’arbitrage de ce match, accompagné d’un courrier sous le numéro de référence (N°442/SG/FAF/2022).
• Suite à cette sollicitation, la FIFA a saisi la FAF à travers un courriel daté du mardi 5 avril 2022 portant référence (N°FDD-10810) indiquant que la réclamation introduite par la FAF a été soumise à la Commission de Discipline de la FIFA dont l’examen a été programmé pour le 21 avril 2022.
Il est utile de préciser qu’à travers cette missive, la FIFA ne signifiait pas qu’elle allait rendre un verdict à cette date, comme cela a été véhiculé par certains médias.
• Au préalable, le lundi 4 avril 2022, la FAF avait de nouveau saisi la FIFA par courriel (Réf. N°452/SG/FAF/2022) pour introduire une expertise d’une agence spécialisée et réputée pour avoir collaborer avec cette même instance, mais aussi le CIO, l’UEFA et le Conseil d’Europe, dont la conclusion a qualifié l’arbitrage de ce match de suspect et ce, sur une échelle d’appréciation de trois niveaux (Arbitrage normal, arbitrage suspect et arbitrage anormal).
En voici d’ailleurs, le texte de conclusion de l’expertise :
Suite aux évaluations techniques et scientifiques apportées dans les rapports des experts, celles-ci montrent que l’arbitrage du match du 29/03/2022 entre l’Algérie et le Cameroun, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar-2022, est suspect.
Le déséquilibre (100% vs 0%) entre les deux équipes pour IRD (décisions incorrectes de l’arbitre) et le nombre total des IRD élevées (3) qui a directement influencé sur le résultat, sont tous les deux bien plus élevés que les standards habituels des matchs de football professionnel.
Le penalty validé qui n’a pas été sifflé (Algérie), le but invalidé accepté (Cameroun) et le but validé annulé (Algérie) ont significativement influencé le match à l’avantage du Cameroun.
Tous les IRD peuvent être expliquées scientifiquement dans le Niveau 3 du rapport basé sur les analyses des vidéos.
Des investigations supplémentaires seraient nécessaires pour indiquer si ce match a été intentionnellement manipulé ou pas au niveau de l’arbitrage.
1er Avril 2022
• Contrairement à ce qui a été rapporté ici et là, la Commission de Discipline de la FIFA n’a jamais rejeté le dossier de réclamation introduit par la Fédération algérienne de football, pour la simple raison que cette dernière a saisi une nouvelle fois la FIFA en date du dimanche 10 avril 2022 (Réf. N°476/SG/FAF/2022) pour demander à ce que le dossier de réclamation soit réaffecté vers la Commission des Arbitres de cette même instance.
De ce fait, la FIFA a informé le lundi 11 avril 2022 (courriel portant Réf. n° FDD-10810) la Fédération algérienne de football qu’au nom du Président de la Commission de Discipline de la FIFA, que la présente procédure est par conséquent clôturée.
• Le vendredi 6 mai 2022, la Fédération algérienne de football a été destinataire d’un courriel de la Commission des Arbitres de la FIFA (Réf. plc/mbu/grp) signé par M.M. Pierluigi Collina, Président de cette Commission, et Massimo Busacca, Directeur de l’Arbitrage, qui, malheureusement, ne répond aucunement aux demandes introduites dans le dossier de réclamation.
Là aussi, et contrairement aux fausses informations colportées par certaines parties, ce courriel ne comporte pas plusieurs pages et encore moins des réponses et explications au sujet des points soulevés dans la réclamation.
Voici à titre exceptionnel et pour davantage de transparence le courriel de la FIFA (CLIC), qui explique, d’ailleurs, la teneur du communiqué de la FAF publié dans la soirée du vendredi 6 mai 2022.
• Considérant que le dossier de réclamation est lourd et significatif à travers les vidéos jointes et surtout l’expertise d’une agence spécialisée, la Fédération algérienne de football a réitéré sa demande auprès de la Commission des Arbitres de la FIFA le samedi 7 mai 2022 par courriel (Réf. N°557/SG/FAF/2022) pour avoir des clarifications, notamment en ce qui concerne :
• L’arbitrage du match qui n’a à aucun moment été évoqué dans la réponse de la FIFA, alors que la réclamation de la FAF fait référence à des situations jugées litigieuses et pour lesquelles l’instance fédérale aurait souhaité des réponses claires et précises.
Aussi, la Commission des Arbitres de la FIFA n’évoque pas si l’arbitre directeur a appliqué correctement les Lois du Jeu et respecté le protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage souligné dans ce même courriel.
• Les conclusions de l’examen, de l’ensemble des ‘’incidents’’, effectué par les deux arbitres du VAR, conformément aux Lois du Jeu et au protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage.
• L’accès aux communications audio enregistrées entre l’arbitre directeur et les autres arbitres (assistants et ceux du VAR) est resté sans suite.
Par ailleurs, et pour être complet sur ce dossier, la FAF tient également à informer que :
• Le rapport du match de l’arbitre ne comporte aucune remarque particulière, hormis le mot en anglais ‘’Good’’ qualifiant l’état du terrain et des installations.
• Le rapport du Commissaire du match, quant à lui, renferme entre autres les appréciations suivantes :
• Organisation générale : Bonne organisation.
• Etat du terrain et des installations : Excellent.
• Services de sécurité : Excellent.
• Services de police : Excellent.
• Services médicaux : Excellent.
• Organisation des médias : Bonne organisation.
• Incidents occasionnés par les joueurs ou officiels : deux minutes de retard occasionnées par les joueurs camerounais au départ du match.
• Incidents occasionnés par des supporters : Jet de bouteilles par le public algérien après vérification du VAR. Fumigène par le public algérien après vérification du VAR.
• Incidents avant ou après le match : Jet de bouteille par le public algérien à la fin du match.
Les jets de projectiles ont valu à la Fédération algérienne de football une sanction de la part de la Commission de discipline de la FIFA sous forme d’une amende financière de 3000 Francs Suisses.
Cette sanction n’a rien avoir avec le traitement du dossier de réclamation, comme ont tenté à le faire admettre certaines parties, confondant deux volets complètement différents.
Conclusion :
De ce qui précède, la Fédération algérienne de football s’est faite un devoir et un principe de saisir la FIFA, pour mettre toute la lumière sur ce qu’elle considère comme un arbitrage suspect de la part de l’arbitre de ce match et de son impact sur son issue.
L’instance fédérale est toujours dans l’attente d’une suite claire et objective à cette réclamation.
Au-delà des faits de jeu, des erreurs qui peuvent survenir et être commises par les arbitres et les joueurs, susceptibles d’influencer le cours et/ou le résultat d’un match, la Fédération algérienne de football n’a, dans sa démarche réglementaire et bienveillante, évoqué ni l’adversaire ni toute autre partie, hormis le volet arbitrage.
En dehors des éléments d’ordre technique en sa possession et qu’elle a introduit, dont des vidéos et le rapport d’expertise, la Fédération algérienne de football n’a jamais reçu la moindre pièce ou toute autre preuve matérielle (sous un quelconque support) d’une tierce partie afin de la verser dans son dossier de réclamation.
Agissant dans le cadre strictement réglementaire que lui confèrent les Lois du Jeu de la FIFA et des procédures usitées, la Fédération algérienne de football n’est à aucun moment responsable des déclarations et/ou publications faites par des parties tierces.
Toutes ces parties qui se sont exprimées sur ce dossier endossent l’entière responsabilité de leurs déclarations, publications et élucubrations.
Cependant, la Fédération algérienne de football rend un vibrant hommage à toutes celles et tous ceux, parmi les supporters des Verts, qui ont exprimé leur soutien et ont manifesté une attitude positive et responsable pour défendre le bienfondé de ce dossier de réclamation qui, quelle qu’en soit l’issue, a mérité d’être introduit de manière officielle pour que de telles dérives arbitrales soient réprimées et bannies à tout jamais du paysage footballistique continental.
Il est agent de joueurs et a pour mission de repositionner l’Algérie à l’extérieur
Du nouveau au niveau de la FAF, le président Charaf-Eddine Amara a procédé à la nomination de Mohamed Bouguerra au poste de chargé des relations extérieures à la Fédération algérienne de football.
Connu pour être un agent de joueurs, lequel avait des relations avec l’ex- président de la FAF Mohamed Raouraoua, Bouguerra a réapparu cette dernière année avec l’arrivée de Charaf-Eddine Amara, puisqu’il était présent lors de la plupart des matches des Verts joués à Tchaker ou même lors de la coupe arabe au Qatar ainsi qu’au Cameroun lors de la CAN, cela avait interpellé les observateurs, d’autant plus que la fédération est restée muette et n’a pas communiqué sur le rôle attribué à Bouguerra, mais, finalement, le président Charaf-Eddine a fini par lui trouver chaussure à son pied il y a quelques semaines, en le nommant nouveau chargé des relations extérieurs de la fédération.
Coulisses
Occupé par l’actuel chargé de communication de l’EN Salah Bey Abboud, désigné conseiller bénévole du président Zetchi chargé de la communication et des relations extérieures le 1er avril 2017, ce poste est longtemps resté libre, et voilà que CEA décide de le relancer afin d’essayer de soigner l’une des faces de sa fédération, très critiquée pendant cette année de règne du président Amara, à savoir les relations extérieures, un point où l’EN a failli au moment où certains considéraient cela comme une urgence au lendemain du départ de Zetchi, ce dernier avait failli dans cette mission, certains lui ont même reproché ses relations conflictuelles avec la CAF mais aussi plusieurs fédérations dont des fédérations voisines, à l’image de la FTF, il fallait donc se lancer et très vite dans la diplomatie sportive, et corriger ce qu’il y avait à corriger, ce n’était pas une partie de plaisir, et ça ne sera pas le cas, car depuis, les choses se sont compliquées, avec ce qui s’est passé en ce mois de mars, avec l’affaire du match contre le Cameroun, ou même avant, lors de la CAN, l’EN a subi des décisions pas très confortables, signe d’une faiblesse inquiétante dans les coulisses que le nouveau chargé des relations extérieures va essayer de corriger. Après Zetchi, l’Algérie a certes essayé de se racheter, avec les nombreux voyages de CEA pour assister aux congrès de la CAF et de la FIFA, et autres tirages au sort, multipliant les contacts avec les fédérations internationales, mais cela est resté insuffisant, il fallait quelqu’un de plus actif et dégagé pour cette mission, d’où cette décision de nommer Bouguerra qui essayera de redorer l’image de l’Algérie du football, à un moment où les attaques sont de plus en plus nombreuses de la part des haineux et même des instances qui donnent l’impression de ne plus respecter l’Algérie, comme l’a si bien indiqué Belmadi dans une récente intervention.
Reste à savoir maintenant combien va durer cette mission, étant donné que la FAF risque de connaître des changements si CEA décidait de maintenir sa décision de se retirer de la présidence.
S.M.A
Dans un communiqué publié sur son site officiel le 30 avril dernier, la FAF a indiqué que l’AGO aura lieu le 16 juin 2022 pour approbation des bilans moral et financier de l’exercice 2021 ainsi que le budget prévisionnel de l’exercice 2022. Avant cela, la fédération comptait amender les statuts dans une AGEX qui était programmée le 2 juin, le marathon de ces assemblées devait prendre fin le 7 juillet avec une AGE pour élire un nouveau président et un nouveau bureau. Seulement, depuis cette date du 30 avril, beaucoup de choses se sont passées dans cette fédération, il y a eu le départ de 8 membres après leur démission, ce qui a mis un coup de frein au mécanisme mis en place par le président Charaf-Eddine Amara.
Après avoir refait son retard, l’opposition a bougé une nouvelle fois, décrochant la situation qu’ils croyaient suffisante pour la dissolution du bureau et la provocation d’une AGEX pour préparer des élections dans les plus brefs délais. Mais voilà qu’après investigation et étude minutieuse des statuts, la FAF a compris que la dissolution n’était pas prévue dans les statuts, le BF continue d’exister, et ne pourra pas siéger ni délibérer, à l’image du président CEA qui continue à assurer la gestion de sa fédération, il se présente chaque jour à son bureau à la FAF comme si de rien n’était en attendant de trouver une solution pour la suite.
Maintien
Cette suite n’est autre que la série d’assemblées qu’il comptait tenir, à commencer par l’AGEX pour la mise en conformité des statuts, il faut dire que le dossier est bloqué et l’on attend avec impatience un signe de la FIFA, l’instance mondiale détient la version révisée, et renverra bientôt le document pour passer à l’étape suivante, c’est justement cette étape qui inquiète du côté de la FAF, car pour convoquer cette AGEX, il faudra que le BF se réunisse pour valider ces statuts, et cela n’est pas possible avec 5 éléments. Néanmoins, et en attendant la correspondance de la FIFA, la FAF poursuit la préparation de l’AGO, car si l’AGEX est mise entre parenthèses pour l’instant, l’AG ordinaire est toujours inscrite au programme, elle aura lieu le 16 juin comme décidé initialement, la dernière réunion du BF tenue le 28 du mois dernier a permis l’approbation des bilans qui sont prêts à être présentés dans une AGO, et rien ne pourra empêcher cela, nous dira une source proche du dossier, d’ailleurs l’on peaufine actuellement les préparatifs de cette date, tout en pensant à une solution qui permettrait de tenir les autres AG, surtout la première du 2 juin, si jamais le document tant attendu arriverait enfin de la FIFA.
Statuts
Le communiqué de la FAF qui annonçait la date de cette AGO a précisé que l’ordre du jour va être l’approbation des bilans moral et financier de l’exercice 2021 ainsi que le budget prévisionnel de l’exercice 2022, sans souffler un mot concernant l’intention affichée du président Charaf-Eddine concernant son envie de démissionner, il est vrai que depuis quelques jours on parle beaucoup plus de la crise du BF que du départ du président, surtout que ce dernier a laissé croire qu’il voudrait se rétracter, et rester finalement à son poste, la décision de la majorité des membres de son bureau de démissionner a permis de rétablir la situation espérée par CEA le matin du 31 mars dernier, lorsque ces mêmes membres se sont accrochés à leurs postes, refusant l’idée de lâcher prise et de se solidariser avec lui, la suite des événements aura été moins intéressante pour eux, avec le président qui est revenu à de meilleurs sentiments, au point d’arriver jusqu’à espérer rester jusqu’à la fin de son mandat, même si cela n’a jamais été exprimé d’une manière officielle à travers une déclaration. Ainsi donc, l’AGO maintenue du 16 juin prochain sera l’occasion de connaître la position définitive du président Charaf-Eddine, elle est maintenue, et la seule différence réside dans le cadre de sa tenue, si les statuts sont approuvés avant cette date, l’assemblée ordinaire se tiendra dans le respect des nouveaux statuts, sinon, elle aura lieu quand même dans le respect des anciens statuts, et ce n’est que ce jour qu’on connaîtra vraiment si CEA va démissionner réellement ou s’il va se rétracter. Notons enfin que le nombre retreint des membres du BF actuel à savoir 5 nécessite un renforcement d’au moins 2 membres pour atteindre le minimum requis pour pouvoir siéger et délibérer, la réflexion pour renforcer le bureau avec des membres suppléants est en cours, une solution pourrait intervenir dans les prochains jours.
S.M.A
Dans notre édition d’hier on vous faisait part de la démission d’un 7e membre du Bureau fédéral, à savoir Rachid Gasmi, il a décidé de se retirer au lendemain de la réponse négative de la FIFA concernant l’affaire du controversé match Algérie-Cameroun.
Dans le même article qu’on rédigeait en début de soirée, on vous annonçait d’autres démissions qui allaient suivre, et c’est ce qui s’est passé quelques heures plus tard, c’est Larbi Oumamar qui a emboîté le pas à Gasmi, portant le nombre de membres démissionnaires à 8 depuis le 15 avril 2021 date de l’investiture de Charaf- Eddine Amara comme président de la FAF.
Du côté de l’opposition, c’est l’explosion de joie car avec seulement 5 membres restant dans ce BF, il n’était plus possible pour le président de continuer sa mission, pour eux c’est la dissolution automatique, les membres en questions évoquent les statuts qui prévoient cette situation lorsque le nombre des membres est en dessous de 50%, ce qui est, selon eux, le cas dans ce cas de figure.
Révision
Au même moment, du côté de la FAF c’est le silence radio, on révise les textes, on consulte et on contacte les gens du métier, mais aussi la tutelle, les regards étaient donc braqués sur le MJS, d’autant plus que Sebgag promettait dans une déclaration à Harcha d’appliquer les règlements à la lettre, mais que prévoient-ils justement ?
Du côté de la FAF et de son secrétariat général, la nuit a porté conseil, car durant cette journée de dimanche, et la matinée de lundi, soit hier, on a pris le soin d’ouvrir, peut-être une dernière fois ces vieux statuts qui attendent toujours une mise à jour, page par page, l’on essaye de trouver ce cas de figure, le cas d’une démission massive, et si réellement elle provoque une dissolution du bureau si plus de 50% du bureau décidaient de se retirer, mais on ne trouve rien, le seul et unique point traité par ces statuts, dans ce même cas, c’est l’impossibilité de siéger et cela change complètement la donne.
Avis
Ayant promis d’appliquer la réglementation dimanche, le MJS s’est intéressé de près à cet énième épisode du long feuilleton des problèmes de la FAF. Du côté de la fédération, on avait déjà préparé le compte rendu, et un aperçu sur ce que les statuts disent : pas de dissolution mais pas de réunions non plus, c’est le résumé du compte rendu établi après étude des statuts, cela réconforte quelque peu la FAF et son président, d’autant plus que le BF avait effectué sa dernière réunion le 28 de ce mois, comme prévu initialement, et les bilans ont été tous adoptés, mais cela est-il suffisant ?
Statuts et suppléants
Ça se complique donc dans les coulisses du BF, le nombre de membres ne dépasse plus les 6 si l’on comptabilise encore Aïssaoui malgré son statut de membre suspendu, ils sont donc 5 seulement à pouvoir siéger, mais qui ne peuvent plus le faire à cause de ces mêmes statuts qui les en empêchent, mais y-a-t-il une solution pour contourner cette restriction ? Certes, le BF a tenu toutes ses réunions prévues, mais l’on reste toujours à l’écoute de Zurich d’où la FIFA risque d’envoyer à tout moment une copie des nouveaux statuts révisés, et comme on le sait, cet autre feuilleton est sur le point de dévoiler leur épilogue, si le MJS valide la dernière version après son retour de la Suisse, la FAF devra les faire passer par son BF pour validation et provoquer une AGEX pour amender enfin les statuts, et c’est justement ça le souci, dans la mesure où le BF ne peut plus siéger, comment la fédération compte-t-elle réagir devant cette situation ?
CEA s’est-il trompé ?
Les connaisseurs ont évoqué tout au long de la journée d’hier la solution des suppléants, au nombre de 3, à savoir Slimane Yamani, de la ligue de Béchar, Douas d’Annaba et Kharchi de Laghouat, alors que d’autres sources ont avancé un 4e nom celui de Mebarki de Naâma, le président de la FAF a la possibilité de jouer la carte des suppléants, comme il l’avait fait l’an dernier lorsque Ghouti a décidé de quitter et rejoindre sa ligue d’Oum El- Bouaghi, remplacé par Chachoua de Boumerdes, avant que cette dernière ne quitte à son tour, d’ailleurs le président n’a pas procédé à son remplacement, comme il a omis aussi de remplacer le trio concerné par le cumul, démissionnaire la semaine passée, à savoir Benhamza, Oukali et Touil. Selon une source de l’opposition, CEA a commis une erreur en décidant de ne pas remplacer les partants rapidement, et va chèrement en payer les conséquences, il faut dire qu’avant de se retrouver avec un nombre inferieur à 7 éléments, il pouvait s’organiser avant de perdre la légitimité, mais il a attendu, au point de se retrouver à présent face à cette situation, où il devra trouver une nouvelle faille dans les statuts pour renforcer son bureau et retrouver le droit de siéger et continuer le processus d’amendement des statuts et tout ce qui en suivra jusqu’à l’AGE, mais pour ce faire, il faudra convaincre ces suppléants, d’abord de rejoindre un BF appelé à disparaître dans quelques semaines, au détriment de leur poste de président dans leurs ligues respectives, car, faut-il le rappeler, cette manœuvre va interférer avec la loi sur le cumul des fonctions, autrement dit, si le président de la Ligue d’Annaba dit oui à Amara, il devra perdre la présidence de sa ligue, et quelques jours après son poste au BF, dur à accepter, sans contrepartie ou autre promesse de réapparaître, pourquoi pas, dans un futur BF sous d’autres commandes...
S.M.A
Les yeux sont braqués sur le SG de la FAF
Depuis la fin du mois de Ramadhan, et la reprise du feuilleton de la FAF, notamment avec les deux dernières démissions de Gasmi et d’Oumamar, qui a ramené le nombre de membres du BF à 6 puis à 5, les yeux sont braqués sur le secrétariat général de la FAF, plus précisément le SG Mounir Debichi, qui détient tous les secrets du fonctionnement de la machine de la fédération.
Le départ massif des membres a provoqué un séisme, et au moment où les opposants sont sûrs que les jours d’Amara sont terminés à Dely Ibrahim, d’autres trouvent que les manœuvres sont encore permises pour poursuivre le processus déjà mis en place, et aller à l’amendement des statuts souhaité.
Au milieu de tout cela, une personne est sollicitée par les proches du dossier à savoir le SG Mounir Debichi, la pression est en effet grande sur lui depuis dimanche, et la bombe lancée par Gasmi suivie par celle d’Oumamar, car cela renvoie tout le monde vers les statuts, les anciens qui doivent déterminer la suite du parcours, d’ailleurs les opposants d’Amara ont tenu à lancer un message, interpellant le SG et lui demandant d’appliquer la réglementation, convaincus par l’incapacité du MJS de s’ingérer dans ce dossier sensible : «Sur le plan réglementaire, le MJS ne peut pas s’ingérer, c’est pourquoi on demande au SG d’assurer l’application de la réglementation, qu’il fasse fonctionner la machine réglementaire, car c’est son rôle», ont-ils tenu à dire eux qui souhaitent que le SG convoque une AGEX qui débouchera sur une AGE pour l’élection d’un nouveau président, et d’enchaïner : «Espérons qu’il réagisse comme une personne protectrice des règlements pas d’un employé recruté par le président», ont-ils tenu à lancer leur message.
Reste à savoir comment ces opposants vont-ils réagir en apprenant que le BF qu’ils espéraient voir dissout ne pourra pas finalement l’être.
S.M.A
Le Bureau fédéral de la Fédération algérienne de football a connu hier un nouveau départ, puisque Rachid Gasmi l’un de ses membres a allongé la liste des démissionnaires.
7 membres au total ont quitté ce maudit bureau fédéral qui n’a jamais pu s’imposer et rétablir le calme au sein de la Fédération et ce depuis un certain 15 avril 2021, lorsque l’AGE avait plébiscité Charaf-Eddine Amara comme successeur de Zetchi. D’abord, il y a eu le retrait de Mohamed Ghouti qui a préféré retrouver sa ligue de wilaya d’Oum El-Bouaghi, vite remplacé par Chachoua, mais cette dernière n’a elle aussi pas fait long feu, elle s’est retirée rapidement.
La saignée s’est poursuivie, avec la démission d’Amar Bahloul suivi la semaine passée du trio Benhamza, Oukali et Touil, sans oublier la suspension de Mouldi Aïssaoui, et malgré tout cela CEA a continué à assurer ses fonctions, et comme on vous l’a expliqué hier, il s’apprêtait à tenir un BF pour exposer à ses membres restants, avant d’aller à une AGEX, mais finalement Gasmi en a voulu autrement, puisqu’il a décidé contre toute attente de se retirer lui aussi, mettant CEA dans l’embarras, car, maintenant, il ne lui reste plus que 6 membres, soit moins que les 50% qui permettent au BF de continuer d’exercer et de se réunir tout en ayant le droit de délibérer, autrement dit, cette démission de Gasmi achève le BF qui se dirige droit vers une dissolution compromettant tout un calendrier tracé par le président de la FAF qui aspirait à tenir 3 AG dans les tout prochains mois.
Le 8 mai
C’est donc hier, le 8 mai 2022, que Gasmi a décidé de tirer une balle, la dernière dans le mécanisme du BF, une démarche significative, affirme un proche du président de la commission de gouvernance, ce dernier, fils de chahid, a choisi sa date, il a voulu mettre fin à celui que les opposants ont décidé d’appeler le diktat du président en poste, qui, d’après eux, faisait tout pour gagner du temps, et solliciter des personnalités à droite et à gauche pour tenter d’arracher un soutien pour rester, il faut dire que depuis quelques semaines, l’idée de prolonger le séjour à Dely Ibrahim a germé dans la tête du président, et cela n’a pas été du goût des membres du BF, qui ont réfléchi à un plan pour l’arrêter, et il a fallu que Gasmi l’exécute au moment où tout était ficelé pour tenir une dernière réunion, après l’arrivée des statuts révisés par la FIFA, la même source nous a révélé que l’ancien PDG de la Safex a compris, après la réponse de la FIFA concernant la réclamation introduite par la fédération, que rester n’allait servir à rien, lui aussi il a entretenu l’espoir de voir l’EN revenir de loin, mais en vain.
Pas le dernier
Avec Gasmi qui se retire du BF, le nombre des éléments démissionnaires a atteint 7 sans compter Aïssaoui, toujours suspendu, mais selon des échos du BF, ça ne sera pas le dernier, d’autres éléments comptent aussi démissionner, nous dit-on. «De toute façon, même si on reste, le président ne va pas changer et continuera à prendre des décisions unilatérales», nous dira l’un des membres démissionnaires.
Alors que le BF annonçait récemment les dates de ses differentes AG comme suit : AGEX : 2 juin 2022 avec à son ordre du jour l’approbation des nouveaux statuts et du code électoral de la FAF, AGO : 16 juin 2022 pour approbation des bilans moral et financier de l’exercice 2021 ainsi que le budget prévisionnel de l’exercice 2022 et, enfin, une AGE le 7 juillet 2022 avec à son ordre du jour un seul point relatif à l’élection d’un nouveau Bureau exécutif, le programme devra impérativement changer, étant donné que le BF ne peut plus être opérationnel, c’est le SG qui devrait prendre le relais pour organiser une AGE pour élire un nouveau président.
S.M.A