Réunis en session ordinaire jeudi à l’ESHRA d’Aïn Benian, les membres de l'assemblée générale de la FAF ont adopté à l'unanimité les bilans moral et financier de l'exercice 2021.
Réunis en session ordinaire jeudi à l’ESHRA d’Aïn Benian, les membres de l'assemblée générale de la FAF ont adopté à l'unanimité les bilans moral et financier de l'exercice 2021.
Réuni ce jeudi en session ordinaire à l’école supérieure d’hôtellerie et de restauration à Ain Benian (Alger), les membres de l’assemblée générale de la Fédération algérienne de football (FAF) n’ont pas dérogé à leur habitude, et comme il fallait bien s’y attendre, le bilan moral et financier de l‘exercice 2021 est passé comme une lettre à la poste.
Le jour J est enfin arrivé, la Fédération algérienne de football tiendra ce matin son assemblée générale ordinaire au titre de l’exercice 2021 dont le bilan a été clos le 31 décembre dernier. C’est donc aujourd’hui que Charaf- Eddine Amara présentera ses bilans devant les membres de l’assemblée dans l’espoir de les faire passer, et arracher son quitus, ce qui permettrait à l’AG de passer à autre chose, et entamer les procédures de l’organisation d’une AG élective pour l’élection d’un nouveau président.
La pression monte à 24 heures du rendez-vous attendu de l’assemblée générale ordinaire de la FAF, pour la présentation des bilans de la première année du président Charaf Eddine à la tête de la Fédé.
Programmée le 28 avril dernier, lors de la dernière réunion du BF, avant son report, la FAF se prépare à tenir son assemblée générale ordinaire ce jeudi 16 juin à l’Ecole supérieure d’hôtellerie et de restauration (ESHRA Aïn-Bénian) à 10h.
Après plusieurs jours de mutisme, revoilà le président de la FAF Charaf- Eddine Amara avec des déclarations accordées aux medias au terme du match amical entre les U23 algériens et leurs frères palestiniens.
C’est hier qu’a pris fin le délai d’envoi des convocations pour la pré-liste de joueurs qui prendront part au premier regroupement des Verts post-échec de mars dernier.
Belmadi a donc fait son choix, et devra travailler avec le groupe élargi qu’il a choisi pour ce redémarrage.
Le coach national a encore une semaine au moins pour suivre ses poulains et arrêter la liste définitive, la fin de la plupart des championnats étant programmée le week-end prochain, il sera question de faire les meilleurs choix possibles, et vu la spécificité de cette prochaine date qui durera 2 semaines, Belmadi devra convoquer un groupe avec pas moins de 26 joueurs, dont des nouveaux auxquels il tâchera de donner du temps de jeu.
L’EN jouera, comme on le sait, le 4 juin, et le 8 juin respectivement contre l’Ouganda et la Tanzanie, mais le coach insiste toujours pour jouer un 3e match lors de la 2e semaine de cette fenêtre, il faut dire que les rencontres de qualification de la CAN ont été toutes les deux placées lors de la 1re semaine, ce qui veut dire que la 2e semaine restera vide, et c’est pour cette raisons que Belmadi veut en profiter pour travailler et jauger les capacités de ses joueurs, notamment les nouveaux contre de bonnes formations, il a demandé à ce que la FAF lui trouve un sparring-partner de qualité pour jouer le 14 juin mais jusqu’à maintenant, il n’y a pas du nouveau.
Retard
2 semaines avant la date FIFA et un mois avant la date initialement prévue pour ce match amical d’envergure que veut le coach, RAS du côté de la FAF, aucun accord n’a été trouvé avec une sélection, pourtant ce ne sont pas les demandes qui manquent.
En effet, malgré le dernier échec essuyé contre le Cameroun, l’Algérie bénéficie toujours du respect du monde du football, plusieurs fédérations du monde entier ont saisi la FAF pour des rencontres en ce mois de juin et pour plus tard aussi, mais le problème c’est que la FAF n’a pas pu finaliser avec elles pour des raisons multiples, récemment on vous faisait part de l’intérêt du Venezuela et de l’Uruguay ainsi que des petits pays de l’Europe de l’Est pour des rencontres amicales contre l’EN, mais visiblement ni les noms ni le football développé par ces teams n’ont réussi à emballer le coach, d’autres propositions ont été faites par d’autres équipes, et a chaque fois ça tombe à l’eau à cause des hésitations du staff et surtout de ses exigences, cela montre à quel point cette date et ce match sont importants aux yeux de Belmadi qui veut élever le niveau dès le départ, le renouveau promis aura lieu mais par étape, ce qui veut dire que la composante du groupe de juin sera essentiellement assurée par des éléments de la maison, capables de retrouver des couleurs et se défendre contre des teams du monde entier, sauf que Belmadi n’aura peut-être pas ce qu’il voulait, la faute, nous dit-on, à sa décision finale de rester, intervenue un peu tard, le coach national a attendu la fin avril pour répondre favorablement à la demande de ses supérieurs de rester, pourtant durant les semaines qui ont précédé cette annonce faite à travers la fameuse vidéo de la FAF TV, Charaf-Eddine Amara l’a invité à maintes reprises d’annoncer sa décision le plus tôt possible, c’était pour commencer à préparer ce retour sur le terrain des Verts, l’idéal, selon la FAF, aurait été de commencer à bouger pour l’organisation du stage à la minute qui allait suivre le tirage au sort des éliminatoires de la CAN 2023 effectué le 19 avril dernier en Afrique du Sud, mais Belmadi a prolongé le suspense jusqu’au 24 du même mois, 5 jours, où beaucoup de choses se sont passées, des accords ont été conclus et des matches ont été programmés entre sélections du monde entier, ce qui fait qu’il ne reste pas beaucoup de choix, car en même temps Belmadi insiste sur un gros calibre.
Quelques options existent et le choix final sera effectué par le coach national, et ce qui est sûr c’est qu’il ne sera totalement en cohérence avec ses plans vu que les grandes équipes à 2 semaines du début de la fenêtre ne courent pas les rues, reste à savoir à la fin, dans quel pays et sur la pelouse de quel stade aura lieu cette partie, sachant qu’un retour à Oran après le match devant l’Ouganda n’est pas envisagé.
Comme nous vous l’indiquions hier, la FAF est toujours dans l’attente d’une correspondance de la FIFA concernant les statuts révisés. Une dernière révision a eu lieu il y a plus d’un mois, avant que la mouture ne soit envoyée pour une ultime approbation de l’instance mondiale, ce qui fait, qu’au prochain retour, la FAF et Charaf-Eddine vont enfin pouvoir passer aux choses sérieuses, à savoir la mise en application des nouveaux statuts après une AGEX qui doit se tenir incessamment.
Espoir
Mais voilà qu’entre-temps, beaucoup de choses ont eu lieu dans la maison de la fédération, une série de démissions des membres fédéraux a entraîné le gel des activités du BF, ce dernier ne peut plus siéger, ni délibérer, du moment que même les suppléants sur qui il comptait pour revenir dans le match n’ont pas voulu adhérer à sa démarche, il peut cependant continuer à espérer une solution, et celle-ci n’est pas prévue par les statuts actuels, d’où la nécessité de puiser dans les compétences de la FIFA et du MJS.
Personne ne pensait un jour qu’un blocage comme celui-ci allait arriver, Charaf-Eddine se retrouve coincé entre un BF incomplet muet et handicapé et des statuts qui attendent depuis des mois et des mois à être amendés, il comptait commencer par une AGEX pour en finir et lancer des élections dans le respect total des nouveaux statuts, mais le désaccord au sein du BF, jumelé à la pression du MJS qui a demandé l’application de la loi sur le cumul le plus tôt possible, a tout remis en cause.
Solution
Si la FAF affirme que pour tenir l’AGO tout est déjà prêt, étant donné que les bilans ont été validés lors de l’ultime réunion du BF du 28 avril dernier, en revanche on voudrait bien respecter le remaniement calendaire intervenu il y a quelques jours, et qui prevoit la tenue de 3 AG dont une première pour amender les statuts, du coup, la FAF qui a le droit de tenir dans les conditions actuelles son AGO aimerait trouver une solution pour commencer par une AGEX, et se conformer aux nouveaux statuts et continuer le processus jusqu’à arriver à une AGE pour l’élection d’un nouveau bureau.
Si l’opposition est en train de se féliciter d’avoir atteint ce stade avancé de blocage, synonyme, selon elle, d’une fin de mission de CEA, nécessitant bientôt une démission de sa part, en revanche l’intéressé ne veut pas lâcher prise. D’ailleurs, selon une source sûre, la prochaine étape prévue par le clan présidentiel sera de consulter la FIFA et le MJS, essayer de coordonner avec les deux instances pour sortir avec une solution, qui permettra cet amendement impossible des statuts, et cela bien évidemment après la réception des bons statuts, il s’agit là d’une situation inédite, imprévue, qui nécessite ce recours aux compétences du gouvernement algérien représenté par le MJS et par la FIFA l’éternel garant de la bonne marche du sport roi et de sa gestion. D’ailleurs, du côté de ce clan, l’on reste confiant car il n’y a pas mal de petits indices qui laissent croire que l’aide sollicitée peut s’avérer payante, ce qui fait qu’actuellement du côté de la FAF on ne panique pas, on continue de gérer et surtout on attend le retour des statuts qui devront d’abord transiter via le siège du 1er-Mai avant le lancement de cette étape prévue par la FAF, avec l’unique et seul but de respecter le calendrier récemment arrêté.
S.M.A
Dans un souci d’éclairer l’opinion sportive, en général, et les supporters de l’EN en particulier, et de mettre un frein aux spéculations, dont certaines ont dépassé le cadre purement sportif et réglementaire, au sujet de la réclamation relative à l’arbitrage du match Algérie-Cameroun du 29 mars dernier, la FAF a enfin communiqué hier à travers un long texte à travers lequel elle est revenue sur les détails de ses correspondances avec les différentes commissions de la FIFA, mettant l’accent sur l’intervention d’une agence spécialisée, qui a fait une étude détaillée des actions de jeu litigieuses et des décisions prises par le Gambien Gassama.En effet, après une première correspondance effectuée dans l’urgence au lendemain de la rencontre perdue à Tchaker, la fédération a fait appel à une expertise d’une agence spécialisée et réputée pour avoir collaboré avec la FIFA, mais aussi le CIO, l’UEFA et le Conseil d’Europe, dont la conclusion a qualifié l’arbitrage de ce match de suspect et ce sur une échelle d’appréciation de trois niveaux (Arbitrage normal, arbitrage suspect et arbitrage anormal).
Arbitrage suspect
La correspondance datant du 4 avril revient sur les actions de jeu où il y avait des cas litigieux, et au final il s’est avéré que le nombre de décisions incorrectes de l’arbitre est bien plus élevé que les standards habituels des matchs de football professionnel, ce qui a amené la boîte en question à conclure que des investigations supplémentaires seraient nécessaires pour indiquer si ce match a été intentionnellement manipulé ou pas au niveau de l’arbitrage.
Il s’agit là de la conclusion qui avait donné des espoirs à la FAF et surtout à Belmadi, d’autant plus qu’elles étaient dans le même sens des reproches faits par le sélectionneur à chaud et même avec du recul, d’où ses propos lancés lors de son passage radio récemment quand il affirmait que le dossier était lourd, des affirmations qui ont laissé croire que la FAF a introduit d’autres preuves n’ayant pas un lien avec l’arbitrage, mais la FAF a démenti cela dans son communiqué : «En dehors des éléments d’ordre technique en sa possession et qu’elle a introduits, dont des vidéos et le rapport d’expertise, la Fédération algérienne de football n’a jamais reçu la moindre pièce ou toute autre preuve matérielle (sous un quelconque support) d’une tierce partie afin de la verser dans son dossier de réclamation.» Ce qui l’a amenée à demander à tous ceux qui ont proféré des accusations de les assumer : «Agissant dans le cadre strictement réglementaire que lui confèrent les Lois du Jeu de la FIFA et des procédures usitées, la Fédération algérienne de football n’est à aucun moment responsable des déclarations et/ou publications faites par des parties tierces.» Ce qui met un terme aux allégations de certains facebookeurs ayant laissé entendre qu’ils ont contribué dans le dossier avec l’introduction de vidéos et autres preuves de corruption, impliquant des gens de la FECAFOOT ou autres parties, une autre occasion pour la fédération de rappeler qu’elle n’a jamais cité le nom du Cameroun depuis le début de ses réclamations.
Reproches
La FAF n’est pas restée de marbre vis-à-vis la fameuse réponse de Collina datée du 6 mai, elle estime qu’elle ne répond aucunement aux demandes introduites dans le dossier de réclamation, elle précise aussi que le courriel ne comporte pas plusieurs pages et encore moins des réponses et explications au sujet des points soulevés dans la réclamation, et par conséquent, l’instance fédérale a arrêté une nouvelle liste d’exigences, et de clarifications, trouvant par exemple que l’arbitrage du match n’a à aucun moment été évoqué dans la réponse de la FIFA, alors que la réclamation de la FAF fait référence à des situations jugées litigieuses et pour lesquelles l’instance fédérale aurait souhaité des réponses claires et précises, Aussi, la Commission des Arbitres de la FIFA n’évoque pas si l’arbitre directeur a appliqué correctement les Lois du Jeu et respecté le protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage souligné dans ce même courriel. Et comme on vous l’a déjà expliqué dans ces mêmes colonnes, la FAF a réclamé l’accès aux communications audio enregistrées entre l’arbitre directeur et les autres arbitres (assistants et ceux de la VAR) mais cela est resté sans suite. C’est pour ça que dans la conclusion tirée par le communiqué d’hier, l’instance fédérale affirme qu’elle est toujours dans l’attente d’une suite claire et objective à cette réclamation.
Les sit-in à Zurich salués
Pour conclure, la FAF a tenu à rendre un vibrant hommage à toutes celles et tous ceux, parmi les supporters des Verts, qui ont exprimé leur soutien et ont manifesté une attitude positive et responsable pour défendre le bien-fondé de ce dossier de réclamation, une manière de saluer les participants aux sit-in organisés par les Algériens devant le siège de la FIFA à Zurich. La fédération termine son communiqué en indiquant que l’objectif premier de sa démarche entreprise le lendemain de l’échec face au Cameroun, c’est de mettre une barrière ‘’pour que de telles dérives arbitrales soient réprimées et bannies à tout jamais du paysage footballistique continental» allant dans le même sens des propos de Belmadi qui a inisisté et combat à chacune de ses sorties médiatiques les agissements et la corruptions qui est en train de salir et de tuer à petit feu le football africain.
S.M.A
Quelques jours après avoir reçu la réponse de la FIFA concernant sa plainte contre l'arbitrage du match Algérie-Cameroun comptant pour les barrages de la Coupe du monde, la Fédération Algérienne de Football a publié un long communiqué dans lequel elle explique sa démarche et détaille la situation et la réponse de la FIFA
Voici le contenu du communiqué de la FAF :
Dans un souci d’éclairer l’opinion sportive, en général, et les supporters de l’équipe nationale en particulier, et de mettre un frein aux spéculations, dont certaines ont dépassé le cadre purement sportif et réglementaire, au sujet de la réclamation relative à l’arbitrage du match Algérie – Cameroun du 29 mars 2022, comptant pour le barrage des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA – Qatar 2022, la Fédération algérienne de football tient à apporter les éclaircissements suivants :
• Au lendemain de ce match, soit le mercredi 30 mars 2022, la Fédération algérienne de football a introduit, auprès du Secrétariat Général de la FIFA, un dossier de réclamation au sujet de l’arbitrage de ce match, accompagné d’un courrier sous le numéro de référence (N°442/SG/FAF/2022).
• Suite à cette sollicitation, la FIFA a saisi la FAF à travers un courriel daté du mardi 5 avril 2022 portant référence (N°FDD-10810) indiquant que la réclamation introduite par la FAF a été soumise à la Commission de Discipline de la FIFA dont l’examen a été programmé pour le 21 avril 2022.
Il est utile de préciser qu’à travers cette missive, la FIFA ne signifiait pas qu’elle allait rendre un verdict à cette date, comme cela a été véhiculé par certains médias.
• Au préalable, le lundi 4 avril 2022, la FAF avait de nouveau saisi la FIFA par courriel (Réf. N°452/SG/FAF/2022) pour introduire une expertise d’une agence spécialisée et réputée pour avoir collaborer avec cette même instance, mais aussi le CIO, l’UEFA et le Conseil d’Europe, dont la conclusion a qualifié l’arbitrage de ce match de suspect et ce, sur une échelle d’appréciation de trois niveaux (Arbitrage normal, arbitrage suspect et arbitrage anormal).
En voici d’ailleurs, le texte de conclusion de l’expertise :
Suite aux évaluations techniques et scientifiques apportées dans les rapports des experts, celles-ci montrent que l’arbitrage du match du 29/03/2022 entre l’Algérie et le Cameroun, comptant pour les éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA Qatar-2022, est suspect.
Le déséquilibre (100% vs 0%) entre les deux équipes pour IRD (décisions incorrectes de l’arbitre) et le nombre total des IRD élevées (3) qui a directement influencé sur le résultat, sont tous les deux bien plus élevés que les standards habituels des matchs de football professionnel.
Le penalty validé qui n’a pas été sifflé (Algérie), le but invalidé accepté (Cameroun) et le but validé annulé (Algérie) ont significativement influencé le match à l’avantage du Cameroun.
Tous les IRD peuvent être expliquées scientifiquement dans le Niveau 3 du rapport basé sur les analyses des vidéos.
Des investigations supplémentaires seraient nécessaires pour indiquer si ce match a été intentionnellement manipulé ou pas au niveau de l’arbitrage.
1er Avril 2022
• Contrairement à ce qui a été rapporté ici et là, la Commission de Discipline de la FIFA n’a jamais rejeté le dossier de réclamation introduit par la Fédération algérienne de football, pour la simple raison que cette dernière a saisi une nouvelle fois la FIFA en date du dimanche 10 avril 2022 (Réf. N°476/SG/FAF/2022) pour demander à ce que le dossier de réclamation soit réaffecté vers la Commission des Arbitres de cette même instance.
De ce fait, la FIFA a informé le lundi 11 avril 2022 (courriel portant Réf. n° FDD-10810) la Fédération algérienne de football qu’au nom du Président de la Commission de Discipline de la FIFA, que la présente procédure est par conséquent clôturée.
• Le vendredi 6 mai 2022, la Fédération algérienne de football a été destinataire d’un courriel de la Commission des Arbitres de la FIFA (Réf. plc/mbu/grp) signé par M.M. Pierluigi Collina, Président de cette Commission, et Massimo Busacca, Directeur de l’Arbitrage, qui, malheureusement, ne répond aucunement aux demandes introduites dans le dossier de réclamation.
Là aussi, et contrairement aux fausses informations colportées par certaines parties, ce courriel ne comporte pas plusieurs pages et encore moins des réponses et explications au sujet des points soulevés dans la réclamation.
Voici à titre exceptionnel et pour davantage de transparence le courriel de la FIFA (CLIC), qui explique, d’ailleurs, la teneur du communiqué de la FAF publié dans la soirée du vendredi 6 mai 2022.
• Considérant que le dossier de réclamation est lourd et significatif à travers les vidéos jointes et surtout l’expertise d’une agence spécialisée, la Fédération algérienne de football a réitéré sa demande auprès de la Commission des Arbitres de la FIFA le samedi 7 mai 2022 par courriel (Réf. N°557/SG/FAF/2022) pour avoir des clarifications, notamment en ce qui concerne :
• L’arbitrage du match qui n’a à aucun moment été évoqué dans la réponse de la FIFA, alors que la réclamation de la FAF fait référence à des situations jugées litigieuses et pour lesquelles l’instance fédérale aurait souhaité des réponses claires et précises.
Aussi, la Commission des Arbitres de la FIFA n’évoque pas si l’arbitre directeur a appliqué correctement les Lois du Jeu et respecté le protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage souligné dans ce même courriel.
• Les conclusions de l’examen, de l’ensemble des ‘’incidents’’, effectué par les deux arbitres du VAR, conformément aux Lois du Jeu et au protocole d’assistance vidéo à l’arbitrage.
• L’accès aux communications audio enregistrées entre l’arbitre directeur et les autres arbitres (assistants et ceux du VAR) est resté sans suite.
Par ailleurs, et pour être complet sur ce dossier, la FAF tient également à informer que :
• Le rapport du match de l’arbitre ne comporte aucune remarque particulière, hormis le mot en anglais ‘’Good’’ qualifiant l’état du terrain et des installations.
• Le rapport du Commissaire du match, quant à lui, renferme entre autres les appréciations suivantes :
• Organisation générale : Bonne organisation.
• Etat du terrain et des installations : Excellent.
• Services de sécurité : Excellent.
• Services de police : Excellent.
• Services médicaux : Excellent.
• Organisation des médias : Bonne organisation.
• Incidents occasionnés par les joueurs ou officiels : deux minutes de retard occasionnées par les joueurs camerounais au départ du match.
• Incidents occasionnés par des supporters : Jet de bouteilles par le public algérien après vérification du VAR. Fumigène par le public algérien après vérification du VAR.
• Incidents avant ou après le match : Jet de bouteille par le public algérien à la fin du match.
Les jets de projectiles ont valu à la Fédération algérienne de football une sanction de la part de la Commission de discipline de la FIFA sous forme d’une amende financière de 3000 Francs Suisses.
Cette sanction n’a rien avoir avec le traitement du dossier de réclamation, comme ont tenté à le faire admettre certaines parties, confondant deux volets complètement différents.
Conclusion :
De ce qui précède, la Fédération algérienne de football s’est faite un devoir et un principe de saisir la FIFA, pour mettre toute la lumière sur ce qu’elle considère comme un arbitrage suspect de la part de l’arbitre de ce match et de son impact sur son issue.
L’instance fédérale est toujours dans l’attente d’une suite claire et objective à cette réclamation.
Au-delà des faits de jeu, des erreurs qui peuvent survenir et être commises par les arbitres et les joueurs, susceptibles d’influencer le cours et/ou le résultat d’un match, la Fédération algérienne de football n’a, dans sa démarche réglementaire et bienveillante, évoqué ni l’adversaire ni toute autre partie, hormis le volet arbitrage.
En dehors des éléments d’ordre technique en sa possession et qu’elle a introduit, dont des vidéos et le rapport d’expertise, la Fédération algérienne de football n’a jamais reçu la moindre pièce ou toute autre preuve matérielle (sous un quelconque support) d’une tierce partie afin de la verser dans son dossier de réclamation.
Agissant dans le cadre strictement réglementaire que lui confèrent les Lois du Jeu de la FIFA et des procédures usitées, la Fédération algérienne de football n’est à aucun moment responsable des déclarations et/ou publications faites par des parties tierces.
Toutes ces parties qui se sont exprimées sur ce dossier endossent l’entière responsabilité de leurs déclarations, publications et élucubrations.
Cependant, la Fédération algérienne de football rend un vibrant hommage à toutes celles et tous ceux, parmi les supporters des Verts, qui ont exprimé leur soutien et ont manifesté une attitude positive et responsable pour défendre le bienfondé de ce dossier de réclamation qui, quelle qu’en soit l’issue, a mérité d’être introduit de manière officielle pour que de telles dérives arbitrales soient réprimées et bannies à tout jamais du paysage footballistique continental.