Après avoir récupéré de sa blessure à la cuisse, Youcef Atal devrait reprendre incessamment la compétition. Convoqué la semaine dernière pour le match OGCN- Clermont (1/2), il a sauté de la liste quelques heures avant le coup d’envoi du match en raison de sa blessure.

Toujours est-il que pour le club azuréen, il n’y a aucun doute, l’arrière droit algérien sera, dès qu’il recouvre ses moyens physiques à 100%, un des éléments importants de l’équipe. Toutefois, la direction du club, qui va procéder à un ménage cet été, n’envisage pas de lui proposer une prolongation de contrat. Lié au club jusqu’en juin 2024, elle le fera que s’il est constant au niveau physique. Une précaution légitime de l’OGCN vu que depuis son arrivée à l'été 2018, Youcef Atal a manqué, à cause des blessures, pas moins de 80 matchs, et souvent pour des ennuis musculaires. « La blessure du sprinteur Youcef va très vite, mais il faut que les muscles suivent», , dit-on au club. Illustration : après un mois et demi d’absence suite à une blessure au genou, il a fait son retour le 9 mars dernier contre Sheriff Tiraspol (1/0). Après 11 minutes, il sort suite à une blessure aux ischios-jambiers. « C’est si délicat, on a essayé beaucoup de choses pour lui sans jamais prendre de risques. On va voir si d’autres personnes ont des solutions pour lui. On veut qu’il soit libéré dans sa tête, dira l’entraîneur Didier Digard, très ému par la situation de son jeune défenseur.

Digard : « Cette fois, je suis confiant pour Youcef »

Alors qu’il se soignait après chaque blessure à Nice, Youcef Atal est allé se refaire une santé à Aspetar (Qatar) avec l’accord du club. « Rien de très différent n’a été remarqué là-bas, mais le club a eu l’ouverture d’esprit de le laisser partir pour se donner toutes les chances, au cas où nous serions passés à côté de quelque chose. Là-bas, Youcef a pu se ressourcer et entendre différents discours. Tout est mis en œuvre pour passer ce cap de blessures. Je suis confiant parce que, quand toutes les parties se mettent en œuvre, ça finit forcément par passer », dira l’entraîneur niçois à propos de l’évolution de l’état de santé d’Atal Youcef, qui n’a pas confirmé la présence de ce dernier pour le match de ce dimanche à Troyes.

La solution : enchaîner les matches

Après avoir vainement tenté toutes les solutions pour lui éviter des blessures, l’OGCN a répondu positivement à la volonté de l’ancien académicien de Paradou d’aller se soigner à Doha, pour minimiser les risques de rechute. A l’OGCN, on soigne ses charges de travail durant la semaine afin de les rendre plus légères que celles de ses partenaires. A l’origine de ses pépins, ses fibres musculaires assez fines qui favorisent la rechute. Son cas, estime-t-on, n'est pas simple, toutefois pour stabiliser son état musculaire et retrouver son top niveau, Atal doit absolument enchaîner les matches. C’est l’unique solution, prétend-on du côté de son club pour lui éviter de nouvelles rechutes.

L’EN a besoin de lui

Les blessures récurrentes de l’arrière droit niçois n’ont pas mis dans l’embarras seulement son entraîneur au club, mais aussi le sélectionneur national qui apprécie énormément ses qualités, à l’instar des fans algériens qui regrettent à chaque fois son absence. Pouvant évoluer au poste d’arrière droit, mais également ailier pour apporter le surnombre dans la phase offensive, Atal peut jouer aussi au milieu de terrain. Une polyvalence ajoutée à sa bonne pointe de vitesse sont des qualités qui font que Djamel Belmadi a besoin d’un élément de sa trempe pour rendre plus forte sa sélection. La bonne image laissée par Kevin Guitoun face au Niger à Tunis (0/1), Atal reste un élément important sur l’échiquier de Belmadi surtout quand il est en bonne santé. En prévision des futures échéances importantes de l’EN, notamment la CAN 2023 de Côte d’Ivoire et les éliminatoires de la Coupe du monde 2026, l’EN a besoin de tous ses atouts, y compris Youcef Atal.

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