Belaïli a de nouveau saisi la FIFA

Ce samedi 3 octobre était l’ultime délai accordé au Ahly Djeddah pour verser les salaires impayés à Youssef Belaïli, mais le club saoudien n’a toujours pas viré ses derniers salaires.

Belaïli, qui s’attendait à ce que son employeur ne réponde pas favorablement à cette revendication, a, la veille, envoyé une lettre à la Chambre des litiges de la FIFA pour l’informer de l’évolution du bras de fer qui l’oppose au Ahly Djeddah, soit 24 heures avant l’expiration de l’ultimatum fixé par la FIFA. Pourquoi avoir anticipé les évènements ? Pourtant, le club saoudien pouvait virer l’argent le 3 octobre. En réalité, après que le père de Belaïli a eu une longue communication au téléphone avec le directeur sportif du Ahly, lequel lui demandera de rallier Djeddah le plus tôt possible et qu’une fois sur place, le club est disposé à verser tous ses arriérés, il a compris que les Saoudiens veulent gagner du temps et qu’ils ne sont pas prêts à exécuter la directive de la FIFA. D’ailleurs, pendant cette conversation téléphonique, le directeur sportif a évoqué la situation du club qui s’est fait éliminer mercredi en Ligue des champions asiatique par un club du pays An Nassr. ‘’Les supporters sont en colère après cette élimination. Pour atténuer leur déception, on aimerait bien leur annoncer le retour imminent de Belaïli’’, suggère le dirigeant du club saoudien. Certes, le père de notre international était plutôt favorable au retour de Youssef au club, mais il buta sur le refus catégorique de son fiston qui n’a plus envie de retourner là-bas même si on lui offrait un pont d’or.

 

Joker ou chômeur ?

L’objet de la missive envoyée vendredi par Belaïli à la Chambre des litiges de la FIFA est de connaître le statut qu’il aura une fois libéré de son contrat avec Al-Ahly Djeddah. En effet, soit Youssef Belaïli sera considéré comme joker, c'est-à-dire après la fermeture du marché des transferts ce soir, il ne sera engagé que si un club perd un joueur pour blessure qui l’obligerait à rester indisponible pendant une très longue durée, alors il pourrait qualifier Belaïli comme joker. En revanche, si la FIFA allait le considérer comme chômeur, il pourrait s’engager avec un autre club même après l’expiration du délai des signatures. Evidement, Youssef Belaïli espère que la FIFA lui accordera un statut de chômeur ; dans le cas contraire, il sera dans l’obligation d’attendre l’ouverture du mercato hivernal.

 

Le WAC insiste pour le recruter

Bien que l’ancien sociétaire du MCO ait clairement affiché son ambition de jouer en Europe une fois qu’il sera libre, un des grands clubs du continent africain insisterait ces derniers jours pour le convaincre de s’engager avec lui ; c’est le Widad Casablanca qui est prêt même à répondre favorablement à ses exigences financières, nous soufflera un proche de Belaïli. Ce dernier se dit certes honoré par l’intérêt du WAC, mais il ne prendra aucune décision tant qu’il n’aura pas toutes les cartes en main. En clair, Youssef Belaïli sait pertinemment qu’une fois libre, des clubs européens vont se manifester pour lui, d’où son peu d’empressement à répondre à toutes les sollicitations qu’il a reçues ces derniers jours.

 

Les Cairotes déçus

Dès que l’information du son départ d’Arabie saoudite a circulé, le grand club égyptien Al-Ahly du Caire, qui sentait la belle affaire, s’était positionné pour arracher son OK. Toutefois, se rendant à l’évidence que le joueur oranais n’est pas chaud pour tenter une expérience en Egypte, après lui avoir déroulé le tapis rouge, les Cairotes se sont retournés contre lui. Du côté du Caire, on affirme même qu’il n’a jamais été question de le recruter alors que pendant longtemps, Youssef Belaïli était harcelé par des émissaires du grand club égyptien. Une réaction plutôt prévisible chez nos amis égyptiens qui ne s’attendaient certainement pas au refus de Belaili de signer dans leur club.

  1. S.

 

 

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