EN, Bilan des 2 matches : Ils ont gagné et perdu

Entre juin et septembre, Djamel Belmadi a essayé beaucoup de choses. Des joueurs sont partis, d’autres sont arrivés, sans oublier les revenants et les prochains prévus au mois de novembre prochain. Après les deux victoires de cette semaine, des joueurs ont gagné et d’autres ont perdu.

 

Les gagnants :

Zeghba cloue sa place  

Mbolhi et Mandréa étant absents pour ce stage, Mustapha Zeghba a eu la chance de disputer la totalité des deux parties et ce, malgré le retour dans le groupe de l’expérimenté Alexander Oukidja. Bien concentré sur le jeu, Zaghba n’a pas commis des erreurs grossières, que ce soit contre la Guinée ou le Nigeria. Il pourrait être, à l’avenir, le numéro 1 dans les bois de l’EN, en cas d’absence prolongée de Mbolhi. A moins que l’étonnant Anthony Mandrea, qui connaît une ascension fulgurante, ne vienne contester cette hiérarchie dans la cage des Verts.

 

Atal, indétrônable dans son poste

Laissé sur le banc lors du premier match, Youcef Atal a repris sa place sur le flanc droit. Si au début du match, il avait quelques soucis sur son côté avec des adversaires qui, n’ignorant pas son potentiel offensif, le bloquaient, en seconde période, on l’a vu avec son vrai visage. Le splendide but qu’il a marqué (frappe lourde des 30 mètres) était une récompense pour cet arrière latéral droit. Ses concurrents au poste Hocine Benayada et Akim Zedadka sont prévenus, tant qu’il est en bonne santé, Atal est indétrônable à la droite de la défense.

 

Bentaleb, un retour réussi

De retour dans le groupe, Bentaleb n’a pas raté l’occasion de montrer qu’il n’a pas perdu de ses qualités. « Nabil a marqué des points », s’enflamme Djamel Belmadi qui a été conforté dans ses choix. Le mondialiste en 2014 au Brésil, une valeur ajoutée à un milieu de terrain, est parti pour un long bail avec les Verts, prévoit-on. Très sobre dans ses interventions, il a ajouté cette touche technique qui manquait au milieu du terrain.

 

Ounas : Du talent à en revendre  

A l’image d’Atal, le nouvel attaquant  de Lille fut souvent stoppé par des soucis de santé, comme ce fut le cas à la dernière CAN 2021 lorsque le coach national avait prévu de ménager Ryad Mahrez et de le mettre à sa place sur le côté droit. Hélas, une satanée contamination au virus Omicron l’avait mis sur la touche pendant tout le tournoi. Ressuscité depuis qu’il a rejoint Lille, Adam Ounas a fait beaucoup de belles choses dans ces deux matchs joués à Oran. Très fin techniquement avec sa percussion et ses dribbles, il est souvent dangereux. Dommage que tous ses efforts n’aient pas été récompensés par au moins un but.

 

Ils ont perdu :

Zorgane peut faire mieux

Aligné dans le onze de départ mardi, Adam Zorgane n’a pas livré une grosse prestation. Brillant avec son club belge Charleroi, ses prestations en sélection sont souvent timides. Le rappel de Nabil Bentaleb, qui l’a remplacé à la mi-temps du match, n’est pas fait pour arranger ses affaires.

 

Delort : ce n’est que partie remise

Pour les deux matches amicaux disputés en cette fin de mois de septembre, Djamel Belmadi a rappelé Nabil Bentaleb et Andy Delort. Alors que le milieu de terrain du SCO Angers a été l’auteur de prestations solides qui lui ont valu l’hommage de l’entraîneur national, en revanche, Andy Delort n’a pas marqué des points ni des buts pour son retour en EN. Titulaire contre la Guinée, il n’a pas laissé une forte impression pendant l’heure de jeu qu’il passa sur le terrain. Comme par hasard, son concurrent au poste Islam Slimani a marqué l’unique but du match. Ce qui a amplifié la frustration de l’attaquant niçois. « Mon rôle est de marquer, mais si je n’ai pas réussi, c’est parce que tactiquement, on n’était pas bien en place », justifiera-t-il sa prestation moyenne contre la Guinée lors de son passage en zone mixte. En décodé, Andy Delort souhaitait jouer dans la même équipe que Mahrez et Belaili. Hélas, même quand il est entré mardi à un quart d’heure de la fin (76’), Belaili est sorti et Mahrez a quitté le terrain quelques minutes après son entrée. En clair, Andy Delort n’a pas eu le rendement escompté. On attend beaucoup de lui lors des prochaines sorties.

 

Bilal Brahimi, l’occasion qui pouvait tout changer

Après un visage séduisant montré en juin dernier pour son baptême du feu avec l’EN, Bilal Brahimi, qui a joué une mi-temps vendredi dernier contre la Guinée, doit se mordre les doigts d’avoir loupé cette occasion en fin de première période, même si on ne peut parler de ratage, car le gardien guinéen a fait une excellente parade sur cette action. S’il avait marqué sur ce coup, il aurait confirmé alors la belle impression qu’il a laissée en juin dernier. Néanmoins, à 22 ans, avec l’enchaînement des matchs, il prendra ses repères dans cette sélection pour être l’un des titulaires en attaque des Verts, prévoit-on.

  1. S.

 

Classement