EN : Quand Mahrez est là…

Ce lundi, l’équipe nationale a aligné son 24e match sans défaite. D’aucuns estiment que l’un des artisans de cette longue série d’invincibilité est incontestablement Riyad Mahrez qui, en bon capitaine, parvient à hausser son niveau à chaque sortie de l’EN au point que sa présence est indispensable.

Quand il est avec l’équipe, on pense que rien de mal ne peut lui arriver. C’est l’apanage des grands joueurs, dirions-nous.

 

A son 1er ballon, il provoque la panique

Pour se rendre compte de l’impact et l’influence de Mahrez dans le jeu de l’équipe, on revient sur le début du match d’avant-hier un peu compliqué de l’EN, devant une sélection botswanaise qui a verrouillé le jeu derrière, ne touchant son premier ballon qu’à la… 6e minute du match. Après un contrôle orienté qui mit son adversaire dans le vent, il avait centré assez fort dans la surface. Slimani un peu court n’a pas pu mettre le ballon au fond. C’était la première alerte du match, impliqué après dans l’ouverture du score après que le portier botswanais eut relâché son tir cadré sur coup franc. Impliqué aussi dans toutes les manœuvres offensives de l’EN, on se dit parfois que, sans lui, quel serait le visage de notre sélection nationale ?

 

De l’eau fraîche dans le désert

Avec l’élasticité de ses chevilles, il peut contrôler le ballon dans n’importe quelle position, en plus de l’art de dérouter ses adversaires, tellement que ces derniers ne savent jamais à l’avance quelle direction il prendra. Cela nous amène à une expression de l’ancien entraîneur de l’Argentine en Coupe du monde, Alejandro Sabella, décédé au mois décembre dernier suite à un cancer. Interrogé sur l’impact de Leonel Messi dans sa sélection qui est allée en finale de ce tournoi, Sabella répondra : ‘’Messi ? C’est de l’eau fraîche dans le désert.’’ Une expression que peut rependre  Djamel Belmadi qui a fait son capitaine et leader technique dès son intronisation à la tête du staff technique de l’EN en évoquant son importance dans l’équipe. Certes, Mahrez le lui rend bien sur le terrain en étant décisif à pratiquement chaque sortie de la sélection nationale ; cependant, on imagine mal l’EN affronter ses prochains adversaires sans son arme fatale Mahrez. D’ailleurs, à Lusaka (Zambie), son absence n’est pas passée inaperçue. Gageons, en tant qu’amoureux de notre équipe nationale, que Riyad Mahrez sera toujours d’attaque avec l’EN, car sa présence rassure non pas ses coéquipiers et entraîneurs, mais tout le peuple algérien qui a fait de lui sa grande idole tellement qu’il leur procure la joie à chaque fois.

 

Même à City, on est content de lui

Comme tout le monde l’a remarqué, avant, Ryad Mahrez de l’EN était nettement mieux à l’aise sur un terrain et ne dissimulait jamais son bonheur d’être avec l’EN. Ce qui paraît tout à fait normal, car Belmadi lui a remis les clés de la maison. En revanche avec Manchester City, il aura connu des hauts et des bas, avec un statut de titulaire indiscutable que Pep Guardiola refusait inexplicablement de lui accorder. Toutefois, cette saison après des débuts en Premier League difficiles, Guardiola s’est ravisé en faisant plus confiance au capitaine de l’EN. Comme par hasard, depuis, Manchester City est devenue une machine à gagner, alignant victoire sur victoire ; elle domine des pieds et des mains la compétition. Dans ce regain de santé des Citizens, Riyad Mahrez y est pour beaucoup au point, dès que les rumeurs de son éventuel départ (au Real Madrid ?) ont été ébruitées, Guardiola s’est empressé de jeter des fleurs à son international algérien en l’encensant et déclarant surtout qu’il est hors de question de lui donner un bon de sortie. Une prolongation de contrat avec une belle revalorisation salariale serait dans les tuyaux afin de ne pas le perdre. En conclusion, Ryad Mahrez n’est pas indispensable seulement en EN ; en club, il l’est autant. C’est tant mieux pour le football algérien qui se réjouit qu’un des siens jouent dans un des clubs top au monde.

  1. S.

 

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