Aulas : «Si Deschamps veut bloquer Aouar, il sait ce qu’il doit faire»

 

Les dirigeants de la FAF se sont intéressés au profil d’Houssem Aouar, élément prometteur de Lyon pour éventuellement rejoindre les rangs de l’EN.

La mission ne sera pas facile d’autant plus que le joueur n’a pris pour le moment aucune décision. Présent en conférence de presse, Jean-Michel Aulas, président de l’OL, a réagi et s’il assure ne pas s’immiscer dans le choix du joueur, il lance un appel à Deschamps pour bloquer le joueur : «J’ai vu Houssem Aouar très rayonnant en compagnie de sa maman. Il a donné une très belle image de la France et de leur position. Après, c’est un choix personnel. Il y a eu la même question par le passé avec Nabil (Fekir ndlr). Je profite de l’occasion pour dire que je ne suis jamais intervenu parce que j’ai mes propres convictions sur le sujet. Pour moi, l’essentiel, c’est qu’Houssem et sa famille soient heureux et qu’il puisse concernant Houssem exprimer son grand talent. Maintenant, si Deschamps veut le bloquer, il peut faire un certain nombre de choses mais ceci étant pour avoir aussi une bonne relation avec la Fédération algérienne de football voilà, c’est comme les clubs qui veulent s’attacher les services des meilleurs joueurs, c’est celui qui va le plus vite qui est le plus efficace et qui a le meilleur contenu ou la meilleure expression du contenu qui réalise l’opération. En tout cas, je suis heureux pour Houssem car c’est un pur talent qui vient de l’académie et il s’était posé un bon nombre de questions par rapport à son évolution et il a choisi l’OL. J’ai envie qu’il réussisse jusqu’au bout. Quelles ques soient ses orientations en terme de sélection, il reste un joueur de l’Olympique Lyonnais.»  

  1. Z. 

 

Il a décidé de poursuivre l’aventure en Arabie Saoudite

Benlamri prolonge à Al-Shabab jusqu’en 2021

 

Le défenseur international algérien Djamel Benlamri se sent bien en Arabie Saoudite et compte y rester. La preuve, il vient de prolonger son contrat avec son club jusqu’en 2021 annonce le club saoudien sur ses pages des réseaux sociaux.

 

En décidant de s’exiler en Arabie Saoudite pour vivre sa première expérience professionnelle, Djamel Benlamri a sans aucun doute pris la meilleure décision de sa carrière. C’est en 2016 qu’il a rejoint la formation d’Al-Shabab et depuis, lorsqu’on entend parler de lui, ce n’est qu’en bien puisqu’il s’est rapidement installé comme un élément incontournable au sein de cette équipe. Deux ans plus tard, le voilà toujours présent en tant que titulaire et mieux, en tant qu’un des meilleurs défenseurs du championnat saoudien, ce qui n’est pas rien. Ses dirigeants sont très contents de ses prestations et n’ont pas tardé à prendre les choses en main. Hier, le club a communiqué ses pages via les réseaux sociaux et a annoncé la prolongation du joueur jusqu’en 2021. Non pas que Benlamri était en fin de contrat, mais il a prolongé pour se stabiliser car son contrat initial devait prendre fin en 2020.

 

La certitude d’avoir du temps de jeu

En décidant de prolonger son contrat avec l’équipe d’Al-Shabab, Benlamri devrait avoir une revalorisation de son salaire mais ce qui est encore plus important, c’est qu’il se stabilise surtout que son président lui a témoigné toute sa confiance. D’ailleurs, c’est une certitude pour le joueur d’avoir du temps de jeu pour la suite du parcours surtout que beaucoup de choses ont changé pour lui maintenant qu’il est régulièrement convoqué en équipe nationale et qu’il veut prouver qu’on s’est trompés sur son compte à l’époque des anciens sélectionneurs passés par l’équipe nationale.

 

Il a compris le message de Belmadi

Après la victoire de l’EN face au Togo et lors de l’entretien exclusif que nous avait donné le sélectionneur national, il n’avait pas hésité à mettre la pression sur ses joueurs pour leur demander d’avoir le maximum de temps de jeu avant la CAN. Apparemment, Benlamri a parfaitement compris le message du moment qu’en prolongeant à Al-Shabab, il a la certitude d’être toujours dans le radar du coach mais aussi et surtout de rester bien compétitif jusqu’à la CAN. Cela et bien sûr de bonnes prestations lui vaudront à coup sur une place parmi les 23 qui iront défendre les chances algériennes durant la prochaine édition de la plus prestigieuse des compétitions. Ainsi, Benlamri a parfaitement compris et c’est l’une des raisons qui l’ont poussé à se stabiliser au sein de son club et cela ne peut être qu’une bonne chose pour tout le monde.

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Oleg Kononov : «L’équipe peut tirer profit d’Hanni»

Ça va beaucoup mieux pour Sofiane Hanni en Russie. Depuis l’arrivée du nouvel entraîneur Oleg Kononov, l’Algérien retrouve le sourire et le temps de jeu. D’ailleurs, ses prestations sont de meilleures factures et ses statistiques aussi. Passeur lors du derby moscovite, il semble enfin se libérer et retrouver la plénitude de ses moyens. D’ailleurs, son entraîneur ne le cache pas et le couvre d’éloges mais pas que. Ce dernier exige de lui encore plus car après ce qu’il a montré, il attend encore plus de la part de l’ancien capitaine d’Anderlecht. Dans des déclarations accordées à Borbrpost, il a assuré concernant l’Algérien : «Hanni joue très bien aussi bien à droite qu’à gauche. Son habilité technique était perceptible dès le premier jour. J’ai donc très vite compris que ce joueur pouvait être bénéfique à l’équipe et qu’on pouvait tirer profit de son talent. Lors de la dernière rencontre, toutes les actions venaient de son côté. Maintenant, suis-je satisfait de son volume de jeu ? Oui mais pas tout à fait. Chaque joueur doit améliorer son niveau de jeu et c’est ce que j’attends de sa part. Sofiane est assez intelligent pour le comprendre. Donc, même s’il a fait une bonne rencontre lors du dernier match, il sait qu’il doit démontrer encore plus et être meilleur pour la suite du parcours.» Le message est clair pour le joueur appelé à faire encore plus pour être un élément déterminant comme il avait pu l’être à Malines puis à Anderlecht. Il faut dire qu’Hanni qui n’a plus fait d’apparition depuis le match face à l’Iran sous l’ère Madjer sait qu’il y a une place à prendre pour la prochaine CAN et s’il veut y être, il n’a qu’à faire les efforts qu’il faut et continuer à être régulier et décisif pour son équipe.

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Pour jouer la CAN

Slimani : quitter Fenerbahçe, seul échappatoire   

 

La situation d’Islam Slimani se complique en Turquie puisque même s’il joue, il n’arrive pas à se libérer en marquant un but. Critiqué de toutes parts et à quelques mois de la CAN, quitter le Fener semble la seule issue.

 

L’aventure du meilleur buteur en sélection tourne au vinaigre. N’arrivant pas à retrouver le chemin des filets et buteur seulement à trois reprises, Islam Slimani est dans une période très compliquée et ça continue. Malgré des réunions individuelles avec son entraîneur, il n’y arrive pas. Cela n’est pas bon signe pour l’ancien buteur du Sporting qui depuis qu’il a quitté le Portugal n’est plus le tueur de surfaces qu’il était. Maintenant, il y a des échéances qui arrivent et il faudra bien que Super Slim retrouve sa verve et la motivation qu’il faut pour répondre présent. Les Verts étant qualifiés pour la prochaine CAN, Belmadi aura besoin de ses meilleurs joueurs et Slimani est pour le moment dans le dur. D’ailleurs, c’est ce qui lui a fait perdre sa place car Bounedjah est en feu et ne lui a pas laissé la chance de lui disputer une place de titulaire au cours des derniers matchs des Verts. Il est désormais évident que pour essayer de se relancer le plus vite possible, Slimani doit quitter le Fenerbahçe et aller voir ailleurs.

CAN

Le sélectionneur national a été très clair envers ses joueurs. Il veut que ces derniers soient compétitifs et efficaces en club et ce n’est pas le cas de Slimani actuellement. Cela pourrait lui coûter cher car Belmadi a fait comprendre qu’il n’y aurait pas de fleur ou de cadeaux pour tel ou tel joueur. Les seuls critères seront le temps de jeu et la régularité qui inclut bien évidemment l’efficacité. Tout cela doit être pris en compte par l’ancien du Chabab afin d’avoir toutes les chances devant lui pour faire la prochaine CAN. Durant des années, le problème ne s’est jamais posé pour Slimani qui était toujours présent et efficace et une terreur pour les défenses adverses mais maintenant, ce n’est plus la même chose et le joueur a beaucoup de difficulté par rapport à cette histoire.

 

Agent

Désormais, il ne semble y avoir qu’une seule alternative, celle de quitter son club et aller voir ailleurs. D’ailleurs, il a un bon agent et ce dernier pourrait faire le nécessaire pour essayer de lui trouver un bon club pour se relancer durant la seconde moitié de saison. Cela arrive au moment où la presse turque ne cesse d’évoquer la possibilité de voir le club stambouliote libérer son joueur et recruter Emmanuel Adebayor. Toujours sous contrat avec Leicester, Slimani peut charger son agent de lui trouver un nouveau point de chute où il pourrait retrouver toute la confiance qui semble lui manquer terriblement actuellement. A 30 ans, Slimani a besoin d’un rebond pour essayer de revenir à son meilleur niveau surtout que vu son âge, il se rapproche plus de la fin de sa carrière que de son début. Il sait ce qu’il lui reste à faire maintenant.

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