Raouraoua crie son ras-le-bol et règle ses comptes

Comme c’était prévisible, l’assemblée générale de la Fédération algérienne de football qui s’est tenue hier au Centre technique national de Sidi Moussa était des plus ordinaires.

Pas de scoop concernant la candidature ou pas de Mohamed Raouraoua pour un troisième mandat consécutif, comme on vous le faisait savoir au cours de ces derniers jours dans nos différentes éditions. Le boss de la FAF fait ainsi durer le suspense quant au fait de briguer un nouveau mandat. A aucun moment de cette AGO Mohamed Raouraoua n’a parlé de son avenir, même si auprès de ses proches collaborateurs il maintient toujours le même discours, à savoir quitter définitivement la FAF le 20 mars prochain, date de l’élection du futur président.

D’ailleurs, avant même le début des travaux de cette assemblée, le boss de la FAF a tenu à préciser qu’il ne fallait pas s’attendre à une annonce de sa part. « Si les gens s’attendent à des scoops et à quelque chose de sensationnelle aujourd’hui, je vous le dis tout de suite, il n’y en aura pas. Les travaux de l’assemblée générale ordinaire seront des plus ordinaires comme le nom l’indique d’ailleurs », a-t-il fait savoir lors de son allocution avant le début de la séance, tout en saluant les présents à commencer par les anciens joueurs du FLN, les anciens entraîneurs qui ont fait la gloire du notre football à l’image de Mahieddine Khalef, ainsi que les membres de l’AG et les différents médias présents.

 

«Vous n’aurez aucun scoop aujourd’hui»

Néanmoins, s’il n’y a pas eu d’annonce officielle de la part du premier responsable de la fédération, le moins qu’on puisse dire c’est que Mohamed Raouraoua s’est lâché hier en criant non seulement son ras-le-bol à la suite des attaques dont il a fait l’objet après l’élimination des Verts lors de la CAN au Gabon, mais en répondant à toutes les personnes qui se sont attaquées à lui à commencer par Rabah Madjer, l’ancien capitaine de notre équipe nationale. « Il faut que vous sachiez quelque chose. Malgré tout ce qui a pu être dit et écrit par certains, personne, je dis bien personne ne pourra effacer le travail qui a été fait durant mes quatre ans de mandat. Beaucoup de choses ont été faites et cela dans tous les domaines. Sur le plan de la formation, nous avons formé près de 10 000 cadres. Les Madoui, Chérif El- Ouazzani et Belatoui sont des purs produits de la formation de la fédération. Même chose concernant les arbitres, puisque nous avons formé et nous continuons à former des jeunes arbitres. Nous avons aussi mis tous les moyens pour le développement du football féminin. Nous travaillons pour faire connaître le football en salle et le développer. Nous avons œuvré pour restructurer les différentes structures de notre football et cela sur tout le territoire national. Donc, les gens ont travaillé et des choses ont été faites, qu’on ne vienne pas dire le contraire et tromper l’opinion publique », a tenu à préciser le président de la FAF avant l’adoption du bilan moral du dernier exercice.

 

« Sans l’aide du président de la République, on n’aurait rien pu faire»

Un bilan moral qui a été résumé dans une vidéo projetée retraçant les exploits des Verts au cours des dernières années (qualification CAN et Coupe du monde), la finale de la CAN des U23 et sa participation aux JO après 36 ans d’absence, la victoire de l’ESS en Champions League et les finales perdues de l’USMA et du MOB en compétitions africaines.

 

Mohamed Raouraoua et après adoption à l’unanimité du bilan moral a tenu à rendre hommage et à remercier encore une fois le président de la République pour toute son aide et ses encouragements pour le football tout au long de ces années. « Je tiens à remercier Monsieur le président de la République pour toute son aide et ses encouragements, à commencer par ce magnifique centre technique de Sidi Moussa dont nous disposons grâce à lui. Monsieur le Président de la République a fait et continue à faire beaucoup pour le football, notamment avec les différents stades qui sont en construction. Il faut rendre à César ce qu’il lui appartient, et te tenais donc à rendre hommage à notre président pour tout ce qu’il fait pour ce sport.

Par contre, je voudrais apporter des clarifications par rapport à une phrase que j’ai dite : Quand j’ai dit que nous n’avions pas besoin des subventions de l’Etat, je ne voulais en aucun insinuer que nous pouvions fonctionner seuls sans l’aide des pouvoirs publics, mais alors là pas du tout.

Si j’ai dit ça, c’était dans un seul et unique but, servir d’exemple pour les différents clubs, qui sont loin d’être autonomes et qui sont toujours dans l’attente d’une aide pour fonctionner. Donc, j’ai dit, si la FAF peut être autonome et fonctionner seule, les clubs peuvent le faire aussi et doivent œuvrer dans ce sens. C’était ça le sens et le but de ma phrase », a fait savoir le président de la FAF lors de l’AGO.

 

«Aucun centime des 800 milliards dans les caisses ne sera distribué»

Ainsi et comme pour le bilan moral lors cette assemblée générale ordinaire, le bilan financier a lui aussi été adopté à l’unanimité. Le budget du prochain exercice a lui aussi été présenté par le président de la commission des finances, Djahid Zefzef, et fut à son tour adopté à l’unanimité. «Vous savez, nous sommes des gens responsables, et d’ailleurs nous allons vous présenter le projet de budget pour le prochain exercice. Nous avons travaillé et préparé ce budget le plus normalement du monde. Nous, nous ne sommes pas du genre à dire et à penser qu’après nous c’est le déluge, bien au contraire. Toutes les structures sont en place. Il faut que les gens sachent aussi que tous ceux qui travaillent à la fédération et dans les différentes ligues sont tous des bénévoles et ne touchent pas un centime. Bien au contraire, souvent ils payent de leurs propres poches. Donc, qu’on cesse de dire et de raconter n’importe quoi. Le futur Bureau Fédéral aura donc à construire le nouvel hôtel de la FAF, l’académie et restaurer les bâtiments qui existent déjà. L’argent qu’il y a dans les caisses, à savoir près de 800 milliards de centimes, sera consacré à ces différentes tâches, et aucunement distribué à droite et à gauche comme peuvent le penser certains», a précisé Mohamed Raouraoua.

 

«Merci à Sellal et à Ould-Ali pour la concession de Sidi Moussa»

Après adoption du budget, le président de la Fédération algérienne de football a tenu aussi à remercier le Premier ministre Abdelmalek Sellal ainsi que le ministre de la Jeunesse et des Sports El-Hadi Ould-Ali. « Je tiens à remercier le Premier ministre ainsi que le ministre de la Jeunesse et des Sports pour la concession du Centre technique national de Sidi Moussa pour une autre période de 40 ans. Cela permettra au futur Bureau Fédéral de poursuivre le travail déjà entamé », a-t-il déclaré. 

 

En fin de mandat, le président de la Fédération algérienne de football ainsi que le Bureau Fédéral cessent d’exercer toute activité à la FAF, exception faite pour les affaires courantes, en prévision de l’assemblée générale élective prévue le 20 mars prochain et donc la commission électorale a été élue hier lors de cette même AGO.

 

«Je ne savais même pas qu’Aïssaoui était venu à la FAF»

Une fois les travaux terminés, Mohamed Raouraoua a tenu à régler ses comptes vis-à-vis de ceux qui l’ont attaqué au cours de ces dernières semaines, des attaques qu’il considère comme étant personnelles allant même jusqu’à toucher son honneur. « Avant de parler des attaques, je voudrais d’abord apporter une précision concernant la dernière sortie médiatique de Mouldi Aïssaoui : d’abord et vous pouvez me croire, je ne savais même pas qu’il était venu à la FAF pour payer ses cotisations, personne ne me l’a dit. Après, pour ce qui est du fait qu’il n’est plus membre de l’AG, il existe des statuts et une réglementation en vigueur. Monsieur Aïssaoui n’a pas achevé son mandat lorsqu’il était président de la FAF. Ensuite, le règlement est clair puisqu’il précise qu’un membre de l’AG est exclu au bout de trois absences, or lui il a été absent non pas trois fois mais neuf fois. Maintenant, il affirme qu’il va se plaindre auprès de la FIFA, tous nos statuts ont été adoptés par la FIFA, nous sommes une fédération professionnelle et nous travaillons dans la transparence la plus totale. En plus, je pense que lorsqu’il était ministre des Sports, Monsieur Aïssaoui n’appréciait pas trop que les gens aillent voir la FIFA, donc s’il y a des gens qui peuvent se plaindre ce sont nous et non lui. Mais à la différence, c’est que nous, nous ne ferons jamais une chose pareille, et cela pour la simple raison que nous croyons plus que tout en la souveraineté de notre pays et dans les structures qui le composent, à commencer par notre justice. Maintenant si quelqu’un veut se plaindre, il y a le ministère de la Jeunesse et des Sports, mais aussi le TAS (tribunal arbitraire sportif), et qui officie dans la liberté la plus totale », a répliqué Raouraoua sur les propos de l’ancien MJS.

 

«Madjer, c’est un point de récolté au Mali, donc…»

En plus d’Aïssaoui, le boss de la FAF n’a pas manqué de répondre personnellement à l’ancienne gloire du football national Rabah Madjer, en l’occurrence : «Si Messieurs Madjer, Kouici ou même Zetchi veulent se présenter, mrahba, qu’ils se présentent. Mais que Madjer cesse de parler sur les plateaux et me critiquer alors qu’il est incapable de porter une candidature. Ce même Madjer lui-même a échoué dans la phase des groupes lorsqu’il jouait en équipe nationale. Lors de la CAN du Mali en tant que sélectionneur national, il est revenu avec un seul point et personne ne l’a critiqué comme il est en train de le faire lui maintenant. C’est vraiment honteux. D’ailleurs, je défie quiconque de trouver quelque chose de négatif dans tout le travail que j’ai eu à faire en tant que président de la FAF. Après, Seul le Bon Dieu est parfait, il y a des hauts et des bas dans la vie. Qu’on critique objectivement et que ça reste dans le domaine du football, je l’accepte, mais qu’on ne touche pas à l’honneur des personnes. On dit toujours que le succès apporte de la jalousie, mais moi je crois à la justice divine. Il y a des personnes qui sont des hadj et qui se permettent de dire des mensonges, et bien je leur dis que je suis plus honnête qu’eux. La Côte d’Ivoire championne en titre a été éliminée au premier tour, mais il n’y a pas eu le feu au pays. L’entraîneur a démissionné et c’est tout. Le Gabon pays organisateur a été lui aussi éliminé, mais rien de tout cela ne s’est produit, donc qu’on cesse de dire et de raconter n’importe quoi », a tenu à préciser le président de la fédération.

 

«Des analphabètes qui m’attaquent sur les plateaux, je suis plus honnête qu’eux»

Ce dernier qui poursuit ses attaques en s’en prenant à certaines personnes qui d’après lui ne connaissent même pas les lois du jeu. «Je vois ces derniers temps, sur des plateaux on ramène des analphabètes qui ne connaissent même pas les lois du football, ou qu’ils ne savent même pas qu’il existe des lois dans ce sport. Des incapables qui critiquent et qui touchent à l’honneur des gens. Certains parlent des échecs des sélections nationales jeunes. Je vous informe que nous avions recruté un bon nombre d’entraîneurs payés 50 000 DA le mois et qui étaient chargés de trouver des jeunes de qualité pour composer au final l’équipe nationale. Est-ce que c’est de ma faute si sur le grand nombre de jeunes licenciés, ils n’ont pas su trouver 11 éléments capables de battre la Mauritanie ? Donc, critiquer pour critiquer c’est facile, et souvent ces gens-là ignorent beaucoup de choses », a affirmé Mohamed Raouraoua.

 

«N’était-ce l’amour du pays, pourquoi un Brahimi ou un Mahrez se casseraient la tête à venir»

Le boss de la FAF outré aussi de voir et d’entendre des anciens notamment remettre en cause l’amour du pays de nos joueurs de l’équipe nationale. « Comment ces personnes peuvent-elles remettre en question l’amour de la patrie des joueurs de l’EN. Ces joueurs sont des Algériens comme vous et moi. Ils ont tout ce qu’il faut dans leurs clubs, de l’argent, la paix, leurs familles à côté. Un Brahimi ou un Mahrez, s’ils n’aimaient pas l’Algérie, pourquoi est-ce qu’ils viendraient, rien ne les motive mis à part défendre corps et âme les couleurs de notre drapeau. Là aussi honte à tous ceux qui ont osé remettre en cause l’amour de ces joueurs pour l’Algérie », souligne le président de la fédération.

 

Enfin, Mohamed Raouraoua n’a pas manqué de préciser qu’il était candidat pour un siège au bureau exécutif de la CAF le mois prochain à Addis-Abeba en Ethiopie, mais que là aussi des Algériens font tout afin qu’il n’y accède pas : « Vous savez, nous sommes trois pour ce poste, à savoir mes collègues marocain et libyen et moi-même. Alors que ces deux derniers sont soutenus dans leur pays pour gagner cette élection, moi au contraire on fait tout pour que je ne passe pas. Pensez-vous que c’est pour ma propre personne que je me porte candidat ? Pas du tout. Je peux rentrer chez moi et rester pénard profitant de la vie et de ma famille. Mais si je le fais, c’est pour que l’Algérie, mon pays, soit représentée dans les instances africaines. Je sais que certains font tout pour me casser, mais avec la volonté de Dieu incha Allah je lèverai le drapeau très haut lors des prochaines élections de la CAF », une dernière phrase ponctuée par un tonnerre d’applaudissements dans la salle. Une salle dont une grande majorité réclamait un nouveau mandat de Mohamed Raouraoua, un troisième consécutif.

 

C’est pour dire que ce fut une AGO où il n’y a pas eu d’annonce officielle de la part de Mohamed Raouraoua quant à sa candidature, mais qui en a profité pour dire ce qu’il avait sur le cœur à la suite de tout ce qui a été dit sur lui au cours de ces dernières semaines.

Asma H.A   

 AG de la FAF : les bilans 2016 adoptés à l’unanimité

Du déjà vu

Par Kamel Hassani

C’est sans surprise que les bilans  moral et financier  de l’exercice 2016 de la FAF  ont été adoptés hier  par les 97 membres présents  à l’AG ordinaire  de la FAF tenue au chapiteau du CTN de Sidi Moussa. L’AG a également  donné le quitus  de fin de mandat au président de la FAF et aux membres de son BF. Le budget prévisionnel 2017 a été également approuvé par les membres de l’AG. Mohamed Raouraoua a fait donc passer ses bilans comme une lettre à la  poste. Des bilans adoptés à l’unanimité à main levée.

 

Rien sur son avenir

Conforté par le soutien de l’AG, le président sortant Mohamed Raouraoua  n’a pas voulu se prononcer sur son avenir  à la tête de la structure de Dely ibrahim préférant  faire durer le suspense encore. Le président de la FAF a ouvert les travaux de l’AG ordinaire en saluant tout d’abord les anciens  joueurs de la sélection du FLN  présents, également l’ancien sélectionneur Mahieddine Khalef , Mourad Mazar président de la Fédération internationale anti -corruption sportive et président du COA Mustapha Berraf avant de donner la parole au SG Sid-Ali Yahiaoui. Ce dernier a annoncé que le quorum était largement atteint et que par conséquent l’AG peut délibérer valablement.  Apres voir lu les points inscrits à l’ordre du jour  il a été procédé à la désignation du bureau de session pour suivre les travaux. Lors de la présentation de son bilan moral, le président de  la FAF a défendu ses réalisations en matière d’infrastructures,  entre autres la restructuration du CTN de Sidi Moussa, du siège de la FAF, le projet de l’hôtel. Il a également met en relief le développement du football  féminin,  le Futsal , la formation des cadres et la formation des arbitres . Il a révélé que la FAF a formé 10000 entraineurs dont certains émergent à l’instar de Madoui à l’ESS, Belatoui au MCO ou CEO à l’USMBA.  Concernant le bilan financier, le commissaire aux comptes s’est étalé dans son intervention en donnant beaucoup de chiffres pour  faire ressortir, une nouvelle fois, un bilan positif exceptionnel  de plus de 1,365 milliard de dinars.

 

Zefzef présente le budget prévisionnel 2017

Une fois les bilans moral et financier adoptés et le quitus donné, Raouraoua est intervenu pour informer l’assistance que la FAF se projette déjà sur  l’avenir.  « Nous sommes des gens responsables, nous laisserons une organisation parfaite quelles que soient les circonstances », a assuré le membre du comité exécutif de la CAF avant de laisser la parole au vice, président de la FAF, Djahid Zefzef, pour présenter le bilan prévisionnel 2017. Zefzef a été succinct et clair dans son intervention en précisant que le budget 2017 comprend deux volets, le volet fonctionnement  et le volet investissement. 25 % iront pour le fonctionnement et 75% pour l’investissement. Il prévoit un solde de 3,4 milliards de dinars. Il a également mis l’accent sur l’uniformisation des procédures de gestion administrative et financière des ligues.

 

La ligue Futsal intègre l’AG

Les membres de l’AG ont validé l’approbation d’un nouveau membre au sein de la composante de l’assemblée générale de la FAF à l’avenir, il s’agit de la ligue Futsal  qui a été mise en place récemment  et dont le nouveau président  Djamel Zemmam a été élu il y a moins de deux semaines à la tête de cette ligue.

K. H.

 

Plusieurs personnalités honorées

Avant l’entame des travaux de l’AG  ordinaire de la FAF et  comme le veut désormais la tradition,  la FAF a tenu à  honorer plusieurs personnalités et dirigeants  sportives dont certains à titre posthume. Les personnalités honorées ont reçu l’ordre de mérite de la FAF. Il s’agit de l’ancien sélectionneur des Verts  Mahieddine Khalef ,  de l’ancien  entraîneur feu Mourad Abdelouahab, des dirigeants Mohamed-Tahar Remmache (ex-président du CABBA), feu Kacem Elimam (ex-président du MCO ), Mohamed Bellagha (ex-président de la Ligue de Batna), des arbitres Mohamed Mimoun et Mohamed Benouza ainsi que de l’ancien international Abdelhakim Serrar et du journaliste sportif  Ahmed Achour

K. H.

 

Khalef : « Merci Raouraoua »

Honoré  par l’ordre du mérite, l’ex- sélectionneur national et ex-entraîneur de la JSK Mahieddine Khalef a tenu à remercier Raouraoua et les membres du BF pour leur geste  tout en exprimant sa gratitude  envers les  anciens joueurs du FLN  qui ont été selon lui des vrais guides. « Franchement, ce geste m’honore beaucoup et me rend fier. Je remercie Raouraoua et les membres du BF de m’avoir honoré de l’ordre du mérite. »

K. H.

 

Saïd Amara honore  Raouraoua

L’ex-sélectionneur national et figure emblématique du football algérien Saïd Amara a tenu à honorer le président de la FAF Mohamed Raouraoua en lui remettant un cadeau symbolique et l’emblème national en guise de reconnaissance de tout  ce qu’il a fait pour le football algérien.

K. H.

 

 

Le bureau de session

Avant l’entame des travaux de l’AG ordinaire, un bureau de session a été désigné pour suivre les travaux.  Trois membres ont composé ce bureau, il s’agit de Brahim  Saou président de l’USB, Ahmed Bensekrane président de la LRF Oran  et Brahim Saker président de la ligue régionale de Batna.

K. H.

 

Rabia nouveau commissaire aux comptes

La FAF a désormais un nouveau commissaire aux comptes, il s’agit de monsieur Mohamed Rabia qui viendra remplacer Mohamed Guerza  qui a terminé son mandat.

K. H.

 

Désignation de la commission électorale

A la fin de l’AG ordinaire et comme le stipule la règlementation il a été procédé à la désignation de la commission  électorale chargée du recueil et étude des dossiers de candidature en prévision de l’AG élective du 20 mars.   La commission électorale est composée de Baâmer ,Hamar ,El-Morro ,Zerouati, Oukali ,Ghorbal et Khebouz.

K. H.

 

Raouraoua entretient le suspense à 3 semaines de l’AG élective

A qui profite la confusion ?

Le président sortant de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’a pas annoncé sa candidature pour un nouveau mandat, il n’a pas non plus dit qu’il ne se présentera pas. Hier, lors de l’AGO de la FAF, Raouraoua s’est contenté d’admirer, fièrement, le soutient total et inconditionnel de l’ensemble des membres de l’AG, qui l’ont supplié, presque, de continuer à la tête de l’instance fédérale.  Il est vrai que Mohamed Raouraoua a tout à fait le droit de retarder l’annonce de sa candidature. Il a jusqu’au 13 mars pour le faire, mais, s’il a décidé réellement de ne pas briguer un nouveau mandat, pourquoi il ne l’a pas fait hier devant les membres de l’AG ? Certains pensent que ceci est une preuve que le boss de la FAF compte rester et ce qui s’est passé hier à Sidi Moussa n’est autre qu’une démonstration de force et un message clair à ses détracteurs, qui depuis le fiasco du Gabon n’ont cessé de le critiquer et de réclamer sa tête. Pour eux, Raouraoua a déjà entame sa campagne pour sa propre réélection. D’autres estiment qu’il attend le coup de fil tant espéré des haut responsables de l’Etat pour se prononcer, mais ses plus proches collaborateurs avancent que cette stratégie est liée directement aux élections de la CAF prévues le mois prochain. Quoi qu’il en soit, Raouraoua a démontré à tous hier sa mainmise totale sur l’AG de la FAF. Il a surtout continué a entretenir la confusion autour de sa candidature. Mais à qui profite tout ça ?

A. B.

«Nous sommes tous Raouraoua»

Une fois les bilans adoptés, les membres de l’AG se sont levés, comme un seul  homme, brandissant des pancartes où il est mentionné : « Nous sommes tous Raouraoua » et de scander également «Raouraoua président ». Un mouvement de foule exprimant son soutien total au président de la FAF. Toutes les ligues avaient emboîté le pas aux membres de l’AG de la FAF en rédigeant  des motions de soutien pour réclamer un autre mandat de Raouraoua à la tête de  la FAF. Le président sortant n’a plus qu’à franchir la prochaine étape du dépôt de candidature pour s’assurer un nouveau mandat à la tête de la fédération. Pour rappel, le dernier délai de dépôt de candidature est fixé pour le 11 mars.

K. H.

 

El-Morro, Bekri et Mansouri à fond pour le maintien du boss

Mandatés par  les membres de l’AG, El- Morro, ,Bekri et Mansouri sont intervenus hier au cours lors de l’AG ordinaire pour exprimer leur soutien total au président de la FAF en lui demandant de se porter candidat  pour un autre mandat. Ils ont crié haut et fort que Raouraoua est l’homme qu’il faut pour développer le football algérien et maintenir le niveau actuel de l’EN.

K. H.

 

Manifestation des arbitres de Boumerdes devant le CTN

Profitant de la tenue de l’AG ordinaire de la FAF, les arbitres de la ligue de wilaya de Boumerdes  en grève depuis plusieurs jours, se sont déplacés au CTN de Sidi moussa pour faire entendre leurs voix  en dénonçant la mauvaise gestion du président de cette ligue, Bekri. Ils réclament la perception de leurs indemnités puisque selon les arbitres ils n’ont pas touché  leurs indemnités depuis mars 2016.

K. H.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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