NAHD : Le Club Africain exige la restitution du chèque de garantie

Comme rapporté par nos soins dans notre dernière livraison, le président Kamel Saoudi et son bras droit Sofiane Bouderouaia se sont déplacés jeudi dernier en Tunisie, plus précisément à Tunis, afin de régler le problème de l’argent du transfert de l’attaquant Zinedine Boutmene vers le Club Africain.

Ce dossier, qui traîne depuis plus de deux ans, est sur le point d’être ficelé. Ce qui permettra au club nahdiste de toucher environ 3 milliards de centimes. Les deux hommes, qui ont rencontré les dirigeants du Club Africain, sont toutefois rentrés à Alger bredouilles, puisque leurs homologues tunisois ont exigé la restitution du chèque de garantie remis au club, d’un montant de 642.000 dinars tunisiens, afin de pouvoir effectuer le virement bancaire au club nahdiste, sachant que le NAHD ne peut en aucun cas encaisser ce chèque en monnaie tunisienne, libellé au nom du compte bancaire du club tunisien.

 

Il est en possession d’Ould Zmirli

Sofiane Bouderouaia et Kamel Saoudi se sont déplacés à la banque où est domicilié le Club Africain (BH Bank) afin de trouver une solution à ce problème. Mais, là aussi, on les a informés que le montant du chèque de garantie (642.000 dinars tunisiens) était bloqué au niveau du compte du Club Africain, depuis la remise de ce chèque à la direction du NAHD, et que le club tunisois ne pourra honorer le virement que si la banque venait à récupérer le fameux chèque de garantie. Ce chèque de garantie a été d'ailleurs remis à l’ancienne direction du Nasria, est chez l’ex-président du club Ould Zmirli. Ce dernier doit le remettre à la direction du club, afin d’accomplir les formalités qui lui permettront de renflouer les caisses du club dans les plus brefs délais.

 

Un déplacement pour presque rien

En d’autres termes, le président Kamel Saoudi et son accompagnateur Sofiane Bouderouaia se sont déplacés pour rien en Tunisie, puisqu’ils n’ont pu accomplir aucune formalité pour libérer les 200.000 euros attendus pour renflouer les caisses du club. La faute à l’ancienne direction du club qui n’a, à ce jour, soit une année quasiment après avoir livré les clés du club à l’actuelle direction, effectué la moindre passation de consignes. Le président Kamel Saoudi a, certes, noyé le Nasria cette saison en étant le principal responsable de la relégation du Nasria en Ligue 2, mais il y a lieu de dire que Ould Zmirli a également une grande part de responsabilité dans tout ce qu’a subi le club cette saison et la saison prochaine. Il y a de rappeler que les dettes laissées par Ould Zmirli ont fait couler le navire que Saoudi n’a pas su piloter.

  1. A.

 

Il a refusé de céder le moindre centime aux autres sections

Allouache maintient sa démission

Alors qu’il a décidé de démissionner de son poste de président du CSA/NAHD sur un coup de colère, suite à la pression de nombreux acteurs des différentes sections sportives, le président Allouache Hacene avait songé, dans un premier temps, à revenir sur sa décision. Mais face à une situation qui n’aurait pas vraiment changé, il a finalement décidé de maintenir sa décision de rendre le tablier. Ce qui a été d’ailleurs très mal accueilli par les employés et les sportifs des différentes sections sportives, qui espéraient toucher leur dû avant la fête de l'Aïd. Allouache, qui a donc campé sur sa décision, a pénalisé tous les acteurs des différentes sections sportives en bloquant l’argent qui se trouve dans les caisses, dans la mesure où il est le seul signataire légal habilité à signer des chèques et des virements aux employés et les sportifs du club. La démission d’Allouache ne fait que retarder l’échéance, puisqu’il va falloir d’abord l’officialiser lors d’une AGEx, avant la programmation d’une AG élective pour élire un nouveau président du CSA/NAHD qui aura les pleins pouvoirs de gérer les comptes du club.

 

Des dettes gonflées

Si le président Hacene Allouache a décidé de démissionner de son poste de président du CSA/NAHD, cela n’a absolument rien à voir avec les revendications de la direction quant à la quote-part du club de football dans la subvention de l’APC d’Hussein Dey. Allouache a décidé de démissionner de son poste, car il s’est retrouvé dans une situation qu’il ne semble pas en mesure de gérer. En effet, selon des sources concordantes, les dettes des différentes sections sportives du CSA/NAHD ont été significativement gonflées par les concernés eux-mêmes. Ce qui a mis Allouache hors de lui. Le président s’est donc retrouvé entre le marteau et l’enclume, à savoir payer les sommes demandées et courir le risque de retirer des sommes non justifiées, ou bien se référer au premier état des dettes nettement inférieur à celui dernièrement présenté. Dans ce cas, il risque de se heurter au mécontentement des bénéficiaires. A partir de là, Allouache a décidé de démissionner, bloquant ainsi le dû des acteurs des différentes sections entre employés et sportifs, sans oublier le club de football qui attend depuis belle lurette sa quote-part de la subvention.

  1. A.

 

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