MCO : L’impasse de la peur

 

De l’avis des nombreux supporters, le Mouloudia Club d’Oran n’a jamais vécu pareille impasse. Depuis la fin de la phase aller du championnat version 2022-2023, le club d’El-Hamri vit des moments invraisemblables.

Tant sur le plan administratif que technique, la situation vire au cauchemar. Pour l’heure, ce club phare de l’Ouest algérien manque de dirigeants quand on apprend que le directeur général Rafik Cherrak est aux abonnés absents. Depuis la démission de Youssef Djebbari, le 16 janvier courant, date de l’assemblée générale des actionnaires, le club fonctionne au gré des événements. C’est dire que les choses n’ont toujours pas évolué au grand dam de la population mouloudéenne. A croire que la dernière intervention du wali d’Oran, pour trouver une solution au problème salarial des joueurs, n’a fait que retarder le retour à la normale.  Car rien n’a bougé depuis mercredi dernier quand le premier magistrat de la wilaya 31 a rassemblé les entraîneurs Omar Belatoui et Moulay Haddou avec les joueurs Mohamed Legraâ , Abdelhafid Benamara et Mourad Benayad. Ce dimanche, l’équipe fanion a consommé 35 jours sans entraînement. Cette grève est le principal souci des supporters, surtout que des joueurs auraient affiché leur volonté de saisir la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) pour changer d’air en ce mercato hivernal. Quelques cadres envisageraient de déposer une plainte auprès de cette instance si la situation ne bouge pas.  En attendant, les signes d’un retour à la normale ne sont pas au vert face à une vacation administrative des plus intrigantes.

 

Des joueurs montés contre Legraâ, Benamara et Benayad

Leur visite chez le wali en compagnie des entraîneurs Omar Belatoui et Moulay Haddou ne semble pas avoir été vue d’un bon œil par leurs coéquipiers. En effet, les milieux de terrain Mohamed Legraâ et Abdelhafid Benamara ainsi que l’attaquant Mourad Benayad ont fait des mécontents dans les rangs de l’équipe première du club d’El-Hamri. Selon nos informations, certains joueurs n’ont pas apprécié le fait que ce trio accepte de se rendre chez le wali sans le reste du groupe. Ils auraient dû rassembler tous les joueurs concernés par l’impasse par rapport à leur situation salariale, peste notre interlocuteur. Selon lui, c’est l’autre raison qui a poussé les mécontents à ne pas reprendre l’entraînement malgré les promesses du wali d’Oran Said Sayoud. Ils se sont sentis marginalisés alors que la situation touche tous les joueurs ainsi que beaucoup d’autres membres de leur formation. Cette visite a même fait naître un clan, dont les conséquences pourraient aggraver la situation de leur équipe.

  1. M. A.

 

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