Après la belle qualification décrochée vendredi dernier contre le FC Renaissance du Congo chez lui à Kinshasa, le Mouloudia d’Alger plonge désormais dans sa préparation du clasico de samedi prochain dès aujourd’hui.

Les Mouloudéens sont rentrés au pays avec le billet qualificatif ; tous les Mouloudéens sont bien décidés à faire durer leur joie et savent que pour cela, ils doivent gagner le clasico de samedi contre la JSK. Conscients que les Chnaoua rêvent du 8^e titre, il faut donc s’imposer et réussir ce RDV de championnat. En tout cas, les joueurs se retrouveront cet après-midi à Ain Benian afin d’attaquer la préparation de la prochaine journée. Ils savent aussi que samedi, ils n’ont pas le droit à l’erreur, car pour rester dans la course au titre, cela passe par vaincre les Canaris ce samedi. Une mission difficile, car la JSK a besoin de points pour sortir la tête de l’eau. Mais les Mouloudéens sont déterminés à empêcher les Canaris de ne prendre aucun point, surtout que ces derniers temps, dans les discussions des fans du MCA, on parle de combine ; les Chnaoua ne pardonneront pas un faux pas au Doyen. Il faut dire que tout le monde se prépare à ce rendez-vous difficile, car le Doyen doit réussir le pari pour croire encore et plus fort en ses chances de gagner le titre.

A. Z.

 

Les Green Corsairs annoncent la dissolution de leur groupe

Les supporters du Mouloudia d’Alger n’ont pas eu le temps de fêter comme il se doit la qualification de leur équipe au dernier tour avant les poules puisque les ultras des Green Corsairs ont annoncé que leur groupe va être dissous. Une réunion a regroupé les fondateurs de ce groupe d’ultras où la décision a été prise. Mais dans le règlement des ultras, tant qu’il n’y a pas le feu, il reste un espoir. D’ailleurs, pour cela, les supporters sont allés même au siège des Green Corsairs afin de leur demander de revenir sur leur décision. Pour rappel, les Green sont ces ultras qui restent torse nu à chaque match. Pour les inciter à revenir sur leur décision, on apprend que les fans se mobilisent pour leur font passer le message, et cela en laissant la place des Green vide samedi contre la JSK et aussi en restant torse nu tout au long du match. On apprend que cette décision a été prise à cause des nombreux soucis que vivent actuellement ces ultras. Les fans savent que les chances de voir les Green revenir dans leur décision sont minces, mais tant qu’il y a un brin d’espoir, les Mouloudéens se mobilisent.

A. Z.

Mouassa refuse son retour

Vers le prêt ou la libération de Mokdad

 

Le premier responsable de la barre technique du MCA Kamel Mouassa n’a nullement envie de voir Mokdad revenir dans le groupe. Il aurait même assuré à Ghrib qu’il songe maintenant à deux solutions : soit prêter Mokdad l’été prochain, soit le libérer.

En fin de contrat en juin 2018, Mokdad qui, depuis son accrochage avec Mouassa au match aller au Ghana, a tenté de revenir, mais le coach a refusé son intégration. Tout le monde s’interroge quant à l’avenir de Mokdad. Le joueur a été invité à rentrer en France pour passer quelque temps avec sa famille pour laisser les choses se tasser. Mais, l’entraîneur en chef Kamel Mouassa campe sur ses positions puisqu’il aurait assuré à Ghrib qu’il ne veut plus entendre parler de Mokdad. Donc, que deviendra le joueur ? On apprend que le directeur général du MCA Abdelmalek Mokdad va être prêté cet été. Il devrait se contenter de travailler avec les espoirs pour garder la forme. Dans le cas où le joueur refuserait le prêt, il devra négocier sa libération. Du moins, c’est ce qu’on apprend de source proche de la direction du Mouloudia d’Alger. Donc, tant que Mouassa est entraîneur en chef du MCA, Mokdad ne fera pas partie de l’équipe senior. Ghrib aurait voulu que les deux hommes passent à autre chose et oublient ce qui s’est passé au Ghana, mais Mouassa n’est pas près à passer l’éponge sur cette affaire. En clair, Mokdad doit songer à son avenir et doit décider de ce qu’il va faire.

A. Z.

 

2 salaires seront perçus en fin de semaine

On apprend, de source proche de la direction de la Sonatrach, que l’actionnaire majoritaire veut motiver les Mouloudéens pour avancer dans le bon sens. Pour cela, il dit que deux salaires ont été débloqués et que les Vert et Rouge pourront les toucher à partir de jeudi. Une façon de booster les troupes avant le clasico pour que les coéquipiers du gardien de but Chaouchi fassent tout pour assurer la victoire et se relancer dans la course au titre.

 

Zoom sur l’infirmerie

Bouguèche forfait, Nekkache et Seguer incertains

 

Une lésion au genou va obliger Bouguèche à rater le clasico de samedi prochain. Avant de partir à Kinshasa, le staff médical a assuré que Seguer sera apte à partir de la reprise. Donc, on verra aujourd’hui. En ce qui concerne Nekkache, celui-ci va devoir passer d’autres tests pour voir s’il peut jouer ou pas. Donc, Nekkache et Seguer ne sont pas à 100% opérationnels.

Avant de partir à Kinshasa, Seguer a déclaré une fois de plus forfait. Blessé aux ischios-jambiers, Mohamed Seguer n’a pas fait le déplacement à Kinshasa. Mais, le staff médical a été formel : ce joueur reprendra à la reprise. Donc, cet après-midi, Seguer devra attaquer avec son équipe la préparation. Sauf si sa blessure aux ischios-jambiers le contraint encore plus longtemps au repos. Pour ce qui est de Nekkache, il a joué grâce avec aux injections pour calmer la douleur ; il a dit : «Je me suis sacrifié pour le Mouloudia.» car, il sait qu’il peut avoir des complications. Malgré cela, Nekkache n’a pas hésité. Il devra passer des examens, mais selon une source proche du médical, son cas n’est pas inquiétant. Il devrait reprendre. On verra si Nekkache reprendra aujourd’hui le chemin des entraînements pour préparer le clasico avec son équipe samedi. Donc, lui aussi est incertain pour la partie de samedi. Par contre, celui qui ratera sans le moindre doute le clasico n’est autre que Hadj Bouguèche. Souffrant d’une lésion au genou, Bouguèche ratera samedi le clasico. Il faut qu’il reste longtemps au repos pour guérir de sa blessure. Le staff médical assure que son retour devrait se faire après la JSK, mais Bouguèche doit passer des examens avant de revenir petit à petit. Le staff médical compte tout faire pour le récupérer avant le match de coupe d’Algérie contre la JSK pour qu’il soit d’un bon apport à son équipe. Kamel Mouassa avait annoncé sur ces mêmes colonnes : «Le MCA n’est pas quelques joueurs, mais un effectif capable de défendre les couleurs de ce grand club.» Donc, si Bouguèche est forfait et que Seguer et Nekkache le suivent, le coach a dans son sac plus d’un tour pour remplacer ces joueurs.

A. Z.

 

Demou devrait reprendre aujourd’hui

Le défenseur axial du Mouloudia d’Alger Demou, qui avait avalé sa langue lors du derby contre l’USMA, devrait reprendre aujourd’hui le chemin des entraînements. Selon une source proche du médical, son état s’est amélioré, il ne devrait pas rater la reprise.

 

Boussouf n’a pas de licence africaine

Recruté cet été, le gardien de but Boussouf pensait qu’il allait avoir une licence africaine comme ses coéquipiers pour participer à la coupe d’Afrique. Mais on apprend de source sûre que le portier n’a pas de licence africaine. Ce qui laisse comprendre que le gardien de but vit ses derniers moments avec le Mouloudia qui va certainement le libérer cet été.

Il est qualifié depuis janvier

Qui a caché la licence de Gourmi ?

 

Sa licence était prête bien avant que le Mouloudia n’affronte son 1^er adversaire de la coupe de la CAF, à savoir Bechem. Mais elle a réapparu juste avant le déplacement au Congo. Comment un joueur, qui n’est pas qualifié pour le match aller, se retrouve-t-il qualifié au match retour ? La clôture de la période de demande de licences est fixée au 31 janvier. Pour la réouverture, il faut attendre l’été prochain avant que les équipes qualifiées aux poules se renforcent. Cela confirme une chose : il y a un complot contre Gourmi.

Arrivé cet hiver des Emirats, Khaled Gourmi a opté pour le challenge sportif, car dans son ancienne équipe, il n’avait pas de souci financier. Il pensait qu’il allait être un bon renfort pour le Mouloudia d’Alger. Mais depuis son arrivée, il n’a pas été utilisé. Il était très déçu quand il a su qu’il n’était pas qualifié. La direction s’est justifiée en lui disant que ses papiers n’ont pas été déposés à temps, car son ancien club n’a pas envoyé sa libération. Néanmoins, une source au niveau de la Ligue nationale de football nous a assuré que le joueur est qualifié depuis janvier dernier. Gourmi a signé son contrat avec le Mouloudia d’Alger le 10 janvier et c’est le même jour que sa demande de licence a été déposée, puisqu’il a ramené avec lui la lettre de libération. Donc, il pouvait jouer Bechem à l’aller et au retour. A se demander qui a caché la licence de Gourmi et surtout pour quelle raison.

 

Le règlement est clair : après le 31 janvier, impossible de qualifier un joueur

La réglementation est claire. Entre le 1^er janvier et le 15 du même mois, le dépôt des demandes se fait naturellement sans souci. Après le 15 et jusqu’au 31 du même mois, le club doit payer une amende qui avoisine 300 $ pour chaque licence demandée. Cette même source nous a assuré que la CAF ne peut délivrer de licences après le 31, et cela à n’importe quel prix. Comme tout le monde sait que le dimanche qui a précédé le départ du Mouloudia d’Alger au Congo, Gourmi était en France pour profiter des jours de repos accordés par Mouassa à ses joueurs avant leur départ au Congo. Il n’a pas cru ses oreilles quand il a appris qu’il est qualifié, que sa licence a été retrouvée comme par enchantement. Il est revenu le mardi et rate la séance de la reprise car il était appelé à aller déposer son passeport au consulat du Congo pour avoir son visa. Gourmi était tout content de faire partie des joueurs convoqués pour le match retour contre le FC Renaissance. Mais quand il a vu que le coach n’a pas besoin de ses services, il fut très déçu. Sa déception était d’autant plus grande quand il a compris qu’il est persona non grata au Mouloudia. Le joueur est arrivé cet hiver plein d’espoir, mais il se retrouve dans un complot qu’il vit très mal. Il est décidé à quitter le Mouloudia d’Alger, puisque le Doyen n’a pas besoin de ses services.

A. Z.

 

«Je n’ai aucun souci avec Mouassa»

 

Contacté par nos soins afin d’avoir ses impressions sur les déclarations de Mouassa le concernant, Khaled Gourmi a assuré qu’il n’a aucun problème avec son entraîneur, tout en expliquant son désarroi du fait qu’il ne joue pas tout simplement.

 

L’entraîneur Mouassa a déclaré dans notre édition d’hier que vous n’avez pas le droit de réclamer de jouer, alors que vous êtes resté une semaine en France. Qu’avez-vous à dire dans ce sens ?

Avec tout le respect que je dois au coach, je ne suis pas resté en France pendant une semaine. Avant de partir au Congo, l’équipe a bénéficié d’un repos de deux jours, alors j’ai profité de ce repos pour rendre visite à ma famille, et je suis revenu mardi le jour de la reprise.

 

Si l’on comprend bien, vous n’avez raté aucune séance, n’est-ce pas ?

Depuis mon arrivée il y a trois mois, je n’ai raté qu’une seule séance. C’était le mardi qui a précédé le départ du MCA au Congo. J’étais contraint de m’absenter car il fallait déposer mon passeport au consulat pour avoir mon visa pour le Congo. C’est la seule absence.

 

Mouassa a souligné aussi que vous n’avez pas le droit de vous opposer à ses choix…

Je ne me suis pas opposé à ses choix et je n’ai jamais dit quoi que ce soit. Certes, quand j’ai compris que je n’allais pas jouer le FC Renaissance, j’ai dit : «Hasbiya Allahou ni3ma lwakil.» Ce n’était pas un manque de respect.

 

Sans oublier qu’il vous reproche le fait de ne pas fêter la qualification avec vos camarades, qu’en pensez-vous ?

J’étais le premier à mettre sur les réseaux sociaux « Hamdoulah, le MCA est qualifié et vive le Mouloudia ! » En plus, tous mes camarades peuvent témoigner, sur le banc face au FC Renaissance, je n’ai pas arrêté de donner des conseils à mes camarades. J’étais au premier rang pour les soutenir. Ceci dit, je suis un être humain et c’est normal d’être déçu quand je ne joue pas. Cela dure depuis longtemps, et ça commence à peser.

 

Est-ce que vous avez un problème avec Mouassa ?

Je n’ai aucun souci avec Mouassa et je reste à la disposition du coach s’il a besoin de moi. En ce qui me concerne, je vais continuer à bosser durement et attendre cette chance pour apporter le plus à l’équipe.

 

Une licence cachée, un entraîneur qui vous marginalise, est-ce que vous pensez qu’il y a un complot contre vous ?

Ce que je sais, c’est quand j’ai choisi de revenir, ce n’était pas pour l’argent. Car si c’était cela, je serais resté dans les pays du Golfe. Moi, j’ai choisi le challenge sportif et comme le Mouloudia est dans mon cœur, je suis revenu pour gagner avec mon club les titres. Depuis trois mois, je n’ai joué que 30 minutes. Cela devient pesant, mais je ne baisserai pas les bras. Je vais continuer à bosser durement et j’espère avoir ma chance pour jouer.

A. Z.

 

Il était hier au siège

Après avoir eu vent des déclarations de Mouassa le concernant, Gourmi a décidé de se rendre au siège pour avoir des explications et comprendre ce qui se passe dans son dos. Il a rencontré Omar Ghrib auquel il a posé son problème ; les deux hommes ont discuté longuement. Ghrib aurait rassuré Gourmi pour son avenir car, le joueur songe sérieusement à partir et n’a pas l’intention de garder ce statut longtemps encore.

Karaoui : «On était décidés à se qualifier et on l’a fait»

 

Le milieu de terrain du Mouloudia d’Alger, Amir Karaoui, se veut optimiste pour la suite du parcours. Il est content de revenir de Kinshasa avec la qualification. Pour lui, il faudra continuer à assurer les bons résultats pour faire sensation en championnat.

 

Une qualification bien méritée à Kinshasa, n’est-ce pas ?

Hamdoulah, on a assuré la qualification au dernier tour avant les poules. On était bien décidé à réussir le défi et on a fait ce qu’il fallait. On a mérité amplement cette qualification ; on fera en sorte d’aller très loin dans cette compétition. On a vécu des moments difficiles, mais on a tenu bon.

 

Malgré les intimidations, vous êtes restés sereins jusqu’au bout…

On s’attendait à tout cela. On s’est préparé à ça. On savait que pour passer, il fallait rester zen et ne pas répondre aux provocations. Sur le terrain, tout s’est déroulé bien. On a certes trouvé quelques soucis au début du de match, mais on s’est rattrapé.  Le but qu’on a marqué a scié les jambes de l’adversaire, et cela nous a permis de retrouver confiance. On pouvait marquer plus, mais on a géré la rencontre jusqu’au bout. Car, le plus important était bien sûr de valider le billet qualificatif au prochain tour.

 

Vous allez replonger dans le championnat avec le clasico contre la JSK ; comment le voyez-vous ?

On va préparer la confrontation dans le sérieux et la rigueur. Ça ne sera pas facile, mais on trouvera le moyen pour réussir le pari. On a envie de frapper fort en championnat et on va tout faire pour repartir de la plus belle des manières contre les Canaris.

 

Les supporters veulent le championnat ; croyez-vous que le Doyen est capable de remonter la pente ?

On est conscient de ce qu’attend de nous notre public. On s’est loupé lors des dernières journées, mais on va tout faire pour rectifier le tir au RDV retard contre la JSK. On va tout faire pour assurer. On n’a pas dit notre dernier mot en championnat et on va se battre bec et ongles pour revenir en force.

 

Il faut pour cela gagner la JSK au 5-Juillet samedi prochain…

Oui, c’est cela. Mais, il ne faut pas oublier que le match ne sera pas facile, contre une équipe qui comme nous s’est qualifiée au prochain tour. Donc, ça sera difficile, mais on a besoin de points pour remonter au classement et cela passe par une victoire dans le clasico samedi prochain.

 

Les Kabyles, qui sont concernés par la relégation, vont tout faire pour rentrer chez eux avec un bon résultat, en êtes-vous conscients ?

Oui, la JSK est dans une place pas confortable. On connaît ça, on l’a vécu et personne n’a envie de revivre cela. Néanmoins, en ce qui nous concerne, on a aussi besoin de points pour avancer dans le classement et rivaliser avec le leader. On est gonflé à bloc et on a envie d’enchaîner avec une autre victoire.

A. Z.